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Le conseiller du gouvernement qui avait annoncé 200 000 cas de COVID par jour fait l’objet d’un examen minutieux après la chute spectaculaire des infections au Royaume-Uni
Ferguson s’est encore trompé.
Le professeur Neil Ferguson, l’épidémiologiste controversé qui a prédit qu’il y aurait jusqu’à 200 000 cas de COVID par jour au Royaume-Uni si les restrictions étaient levées, fait l’objet d’un examen minutieux après que les infections aient continué à baisser pour le sixième jour consécutif.
La veille de la journée dite « de liberté » en Angleterre, où la plupart des mandats de masquage et des restrictions de distanciation sociale ont été levés, M. Ferguson a été interrogé par Andrew Marr, de la BBC, sur l’évolution du pays.
« Il est très difficile de se prononcer avec certitude, mais je pense que 100 000 cas par jour sont presque inévitables », a déclaré Ferguson, ajoutant : « La vraie question est de savoir si nous arriverons à doubler ce chiffre ou à le dépasser. Nous pourrions arriver à 200 000 cas par jour. »
Le professeur a ensuite mis en garde contre des « perturbations majeures » du NHS et l’interruption de chirurgies électives.
Les statistiques prouvent une fois de plus que Ferguson a tort, puisqu’elles indiquent aujourd’hui qu’il y a eu 24 950 nouveaux cas de coronavirus, soit la sixième baisse quotidienne consécutive.
« Les zélateurs du confinement attribueront ce déclin aux vaccins, mais on peut se demander pourquoi ils n’étaient pas convaincus que les vaccins empêcheraient les cas d’augmenter lorsqu’ils ont prédit l’apocalypse lundi dernier », demande Toby Young.
Comme le souligne Christopher Snowdon, les scientifiques qui prétendaient que le déblocage de l’Angleterre représentait « une menace pour le monde » se sont également trompés de manière spectaculaire. Les conseillers gouvernementaux du SAGE qui ont affirmé que l’assouplissement des restrictions était « une expérience dangereuse et contraire à l’éthique » sont également dans l’embarras.
Ce problème soulève une fois de plus la question suivante : pourquoi le gouvernement continue-t-il à suivre les conseils des défenseurs du confinement qui se sont trompés à maintes reprises ?
N’oubliez pas que c’est Ferguson qui a averti de manière infâme qu’un demi-million de Britanniques mourraient sans un confinement draconien, malgré le fait que des pays comme la Suède qui n’ont pas imposé de verrouillage ont connu des vagues et des taux d’infection similaires.
Non seulement Ferguson a prouvé à plusieurs reprises qu’il n’était pas du tout fiable (après s’être déjà déshonoré lors de l’épidémie de fièvre aphteuse de 2001), mais il a aussi trahi de manière infâme, par son propre comportement, ce qu’il pensait réellement de la gravité de la pandémie.
Lors du premier confinement, alors que Ferguson lui-même prévoyait jusqu’à un demi-million de morts, le professeur a pris la menace du virus tellement au sérieux qu’il a autorisé sa maîtresse à enfreindre les règles en faisant des allers-retours à travers Londres pour poursuivre leur liaison sordide.
« C’est OK quand on le fait ! »
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