mercredi 28 juillet 2021

 (Faire pire que poutine, est-ce possible ? note de rené)


En quoi la France prend-elle le chemin des régimes totalitaires ?

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par Candice Vacle.

Puisque la France prend le chemin des régimes totalitaires, il y a un risque inhérent à ces régimes, c’est celui d’une purge.

En quoi la France prend-elle le chemin des régimes totalitaires ?

Et en quoi consiste le risque d’une purge ?

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En quoi la France prend-elle le chemin des régimes totalitaires ?

– Pensée unique d’un gouvernement qui prétend détenir la vérité avec un « vaccin-miracle » présenté comme l’unique solution au Covid-19.

– Médias mainstream reprenant en cœur cette pensée unique, de manière itérative.

– Fabrication d’un genre d’« ennemis » dangereux : les soignants non-vaccinés ! Et plus généralement les non-vaccinés.

– Intolérance vis à vis de toute personne, pensée ou action en désaccord avec la pensée unique (ex : patients Covid-19 qui n’ont pas pu se soigner comme eux et leur médecin le voulaient avec par exemple de l’azithromycine et de l’hydroxychloroquine).

– Intrusion du politique dans la sphère privée et intime (ex: secret médical non respecté).

– Surveillance généralisée des individus avec une société basée sur la suspicion, la délation, et le contrôle via les nouvelles technologies. L’exemple du pass sanitaire est patent. Un simple restaurateur va se transformer en une sorte de douanier.

Deux points font que la France n’est, pour autant, pas dans un totalitarisme total

Un : le système politique n’est pas régi par un seul parti unique. Quoiqu’avec l’état d’urgence, le premier ministre a été autorisé à prendre par décret des mesures limitant la liberté d’aller et venir (y compris des mesures d’interdiction de déplacement hors du domicile) ou la liberté d’entreprendre et de réunion. En bref, le Parlement a été court-circuité.1

Deux : le processus législatif, c’est-à-dire « l’ensemble des actes successivement accomplis par le Gouvernement, le Sénat et l’Assemblée nationale, pour parvenir à la création d’un acte à valeur législative, la loi » a été respecté pour le vote de l’extension du pass sanitaire et de la vaccination obligatoire de certaines catégories de population. Ce texte est le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire qui prolonge le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire jusqu’à la mi-novembre 2021.2

« Le parcours du texte n’est toutefois pas terminé, puisqu’il doit encore passer le filtre du Conseil constitutionnel [qui rendra sa décision le 5 août 2021,] avant d’être [probablement] promulgué » (c’est-à-dire décréter valable et exécutoire).3

Plusieurs bémols : le débat parlementaire s’est déroulé « au pas de charge » écrit France Bleu ; et alors que l’Assemblée nationale avait voté contre l’extension du pass-sanitaire pour les patients et les visiteurs dans les hôpitaux et les EHPADs, O. Véran a fait revoter au petit matin cet amendement « grâce au retour dans l’hémicycle de députés de la majorité ». Au final, « il faudra bien présenter un pass sanitaire pour aller rendre visite à un proche ou consulter un médecin, sauf pour les urgences ». L’opposition parlementaire à ce texte a été de fait restreinte puisqu’elle n’a pas la majorité.4,5

Autre fait étonnant : alors que la loi n’est pas promulguée (car le texte de loi est actuellement à l’étude par le Conseil constitutionnel ; et car « la saisine du Conseil constitutionnel suspend le délai de promulgation de la loi ».)6,7, certains de ses aspects sont ou vont être appliqués :

– tel le « pass sanitaire activité » « exigé depuis le 21 juillet pour accéder aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes ».8

– et dès le mois d’août, cette mesure sera étendue aux cafés, restaurants, foires, salons professionnels, trains, avions, cars sur de longs trajets, hôpitaux, cliniques, (hors urgences) et EHPADs.9

Alors puisqu’il y a tant de signes noirs pouvant faire penser à un régime totalitaire, même si c’est légalement que ceci se produit, il faut envisager les risques d’un tel régime.

Étant donné que ce projet de loi consacré, entre autres, à l’extension du pass sanitaire et à la vaccination obligatoire de certaines catégories de population a été voté, alors tout opposant à cette loi pourrait se voir réprimé légalement. Le gouvernement aurait le Droit et la violence légitime de son côté.

Cela pourrait-il aller jusqu’à une purge ?

On peut légitimement se poser la question, car le gouvernement français actuel a déjà fait la démonstration qu’il ne respecte pas les limites du Droit. L’avocate Virginie de Araujo Recchia énumère ici sott.net/Covid-et-passe-sanitaire-L-appel-a-la-raison-de-Maitre-Virginie-de-Araujo-Recchia, selon elle, les lois violées en France depuis les mesures Covid-19. Sa liste est longue et je ne l’ai pas vérifiée.

En quoi consiste le risque d’une purge ?

C’est l’élimination des opposants politiques. Un régime totalitaire n’admet aucune opposition organisée. Cette élimination peut être subtile ou féroce. Cela peut aller d’une simple rétrogradation professionnelle à une mise à mort.

Actuellement, avec le projet de loi comprenant le pass sanitaire élargi et la vaccination obligatoire de certaines catégories de population se met en place, indirectement, ce que l’on pourrait appeler une « purge qui ne dit pas son nom » ; des fonctionnaires ou contractuels non-vaccinés contre le Covid-19 (tels des médecins et employés travaillant à l’hôpital) seront empêchés de recevoir leur salaire. Ils seront asséchés financièrement.

Beaucoup de lanceurs d’alertes comme Louis Fouché, Pr Perronne, les soignants du Conseil scientifique indépendant, ou de la Coordination Santé libre ou les médecins-scientifiques de l’IHU qui ont fait un travail d’information sur le Covid-19 pourraient être financièrement affaiblis ; car s’ils ne se vaccinent pas contre le Covid-19, leur emploi (et leur salaire) sera suspendu10. Cela pourrait nuire à leur engagement de soin, de recherche et d’information sur la crise du Covid-19 auprès des Français. Ce genre de pratique (couper les revenus financiers de fonctionnaires) est très banal dans un système totalitaire. Je le sais pour avoir recueilli ce genre de témoignages de personnes ayant eu à subir la dictature totalitaire albanaise.

Se pourrait-il qu’il y ait une purge plus radicale éliminant des opposants politiques (citoyens, médecins, scientifiques) en les emprisonnant par exemple ?

Candice Vacle


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