samedi 31 août 2019


Des moustiques OGM lâchés au Burkina contre le paludisme, dans le déni total d’un remède au coût dérisoire, l’artémisia
10 JUILLET 2019  source : Nexus

Ça y est ! Depuis le 1er juillet, le Burkina Faso fait l’objet d’une vaste expérience de lâché de moustiques stériles génétiquement modifiés. Le projet entrepris par Target Malaria (1), est financé entre autres par la fondation Bill et Melinda Gates, l’Open Philanthropy Project Fund, et accessoirement le Darpa (Defense advanced research projects agency, une […]
Ça y est ! Depuis le 1er juillet, le Burkina Faso fait l’objet d’une vaste expérience de lâché de moustiques stériles génétiquement modifiés. Le projet entrepris par Target Malaria (1), est financé entre autres par la fondation Bill et Melinda Gates, l’Open Philanthropy Project Fund, et accessoirement le Darpa (Defense advanced research projects agency, une agence du département de la Défense américain). C’est ainsi que 6 400 moustiques OGM ont pris leur envol dans le village de Bana pour ce qui constitue la phase de test du programme Target Malaria. Le but de la manœuvre : que les moustiques génétiquement modifiés s’accouplent avec les femelles sauvages (vecteurs de transmission du parasite responsable du paludisme) pour empêcher leurs descendances et les faire disparaître petit à petit.
Un projet dangereux d’apprentis sorciers
Cette étude grandeur nature s’avère dangereuse avec des conséquences difficilement prévisibles sur l’environnement et les êtres humains. Quid des nouvelles maladies que pourraient introduire ces moustiques mutants ? Ou de l’impact de la réduction drastique de cette espèce qui est un maillon de la chaîne animale ?
Pourtant, un remède naturel existe contre le paludisme : l’artémisia
Ce projet de Target Malaria fait complètement fi de l’artémise, une plante ancestrale qui guérit du paludisme par une simple infusion et dont nous avons parlé dans Nexus n° 119 (2). Nous expliquions déjà le combat acharné de l’industrie pharmaceutique contre son usage en Afrique, épaulé par l’Organisation mondiale de la santé. Car la solution de l’artémise est certainement moins intéressante que la modification génétique du vivant dont les implications militaires et industrielles ne se feront surement pas attendre.
>>Pour feuilleter Nexus n° 123 (juillet-août), rendez-vous en kiosque ou cliquez ici. Une revue 100 % indépendante et sans pubs !

  1. https://targetmalaria.org
  2. Retrouvez notre article « Artémise, notre santé contre celle de Big Pharma ».

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