lundi 26 août 2019

(Lors de la dernière présidentielle, il aurait pu l'emporter, il a préféré la rue. Maintenant, beaucoup de ses supporters se sont aperçus que c'est un gros naze. note de rené)

L’ironie : le « président démocrate » du Venezuela, nommé par les États-Unis, menace de boycotter les élections anticipées

Comme pour la plupart des actions de la politique étrangère américaine d’aujourd’hui, l’ironie de cette situation est tout simplement trop lourde à supporter.
Après que Juan Guaidó, le soi-disant « président démocratique » du Venezuela, se soit déclaré le 23 janvier 2019 dirigeant légitime du Venezuela, il a rapidement été reconnu par Washington DC et ensuite consciencieusement par les nations soumises aux exigences de la politique étrangère américaine. Pendant des semaines, les chefs de file de l’opposition et les foules pro-américaines ont célébré, croyant que par un enchaînement miraculeux d’événements, le « régime » Maduro allait tomber en quelques jours.
Sept mois plus tard, Nicolas Maduro est toujours au pouvoir et les foules de Guaidó se sont dissipées.
Pire encore, le « leader par intérim » de Washington, Guaidó, donne maintenant pour consigne à ses partisans de l’opposition de ne pas participer aux prochaines élections législatives. En d’autres termes, Washington et lui évitent complètement la démocratie au Venezuela.
Dans une interview accordée vendredi, le leader de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido a annoncé que lui et le reste de l’opposition refuseraient de participer à toute élection législative anticipée convoquée par le gouvernement Maduro.
Les alliés de Maduro ont suggéré qu’ils aimeraient tenir une élection à l’Assemblée Nationale en janvier ou plus tôt. La législature du Parlement doit officiellement prendre fin en décembre 2020, et les élections devraient normalement avoir lieu quelques mois avant cette date.
Guaido est le chef de la majorité à l’Assemblée Nationale et a profité de cette position pour se déclarer chef légitime du Venezuela. Guaido dit que l’assemblée restera en place jusqu’à ce que Maduro soit destitué du pouvoir, arguant qu’aucune élection libre n’est possible d’ici là.
Il est clair que Maduro aimerait remplacer Guaido par un leader parlementaire plus favorable à son maintien au pouvoir, et il a également été évoqué comme une possibilité que de nouvelles élections puissent résoudre les plaintes concernant la manière dont Maduro a gagné. Jusqu’à présent, il n’est pas clair si l’une ou l’autre des parties est prête à aller de l’avant à moins qu’elles ne soient convaincues que le résultat leur sera bénéfique.

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