Révélation: la Russie révèle que le PDG de Total a été assassiné par la CIA
source : whatsupic.com
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, décédé dans le crash de son jet privé à Moscou dans la soirée du lundi 20 octobre 2014, était un des plus grands défenseurs des relations franco-russes et souhaitait mettre fin au paiement du pétrole en dollars, Par son refus de s’acharner sur la Russie comme les autres, et surtout, pour avoir évoqué l’idée de remplacer le dollar sacré par l’euro dans les transactions concernant le pétrole, De Margerie a-t-il tout simplement été éliminé ?
Quand le PDG de Total est mort, dans un accident d’avion, en Russie,
tout le monde aurait pu croire qu’il s’agissait, vraiment, d’un accident. Mais, en Russie, il y a un autre regard sur la mort brutal de Christophe de la Margerie.
Le quotidien américain, « Wall Street Journal », a rapporté qu’en Russie, la télévision d’Etat a rapporté que le PDG de Total, Christophe de la Margerie, était, farouchement, opposé aux sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne contre Moscou, et que la CIA avait programmé sa mort, pour le faire taire. Selon le quotidien « Wall Street Journal », l’annonce d’une telle chose, par la chaîne de télévision principale de la Russie, témoigne d’une réalité, qui se confirme de plus en plus : autrefois, les Russes et les Occidentaux se parlaient et échangeaient leurs points de vue, mais, maintenant, tous les contacts ont été rompus entre eux, de sorte que, désormais, l’Occident et la Russie ont, toujours, des points de vue différents, voire, opposés, quant à tous les événements qui se produisent, sur la scène internationale.
Le « Wall Street Journal » a rappelé que, la semaine dernière, une conférence a eu lieu, à l’initiative du Club de Discussion Valdaï, qui est un forum international annuel, qui vise à rassembler des experts, pour débattre de la Russie et de son rôle, dans le monde.
Etaient présents à cette conférence annuelle, des personnalités russes et des experts et des universitaires occidentaux. Un spécialiste américain, qui y a participé, a déclaré : «Il semble, parfois, que la Russie et l’Occident se trouvent, dans une chambre noire, et qu’ils parlent des objets, qui se trouvent autour d’eux, sans pouvoir les voir, d’où la différence, dans les descriptions qu’ils font de chaque objet».
Par exemple, la Russie et l’Occident ont eu des points de vue tout à fait opposés, en ce qui concerne les événements de l’Ukraine. D’après la plupart des personnalités politiques russes, le renversement du gouvernement de l’ancien Président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, en février 2014, était, bel et bien, un coup d’Etat, soutenu, directement, par les Etats-Unis et l’Europe. Elles estiment même que les agences de renseignement des pays occidentaux auraient programmé ce coup d’Etat. Mais, du point de vue des Occidentaux, le gouvernement de Viktor Ianoukovitch aurait chuté, non pas, devant un coup d’Etat, mais sous la pression d’un mouvement populaire pro-occidental, en Ukraine.
Les informations et les reportages, diffusés par les médias russes, ont augmenté le taux de popularité du Président Vladimir Poutine, auprès de l’opinion publique. La plupart de ces médias sont, directement, contrôlés par l’Etat. A présent, la popularité de Poutine, en Russie, est à plus de 80 points, chiffre qui est supérieur même à celui datant de sa campagne électorale. L’entourage de Poutine le soutient beaucoup plus qu’avant. Le vice-président du personnel de la présidence a déclaré, récemment, lors d’une conférence de presse, que les pays occidentaux, qui attaquent les positions du Président Vladimir Poutine, attaquent, en fait, les intérêts nationaux de tous les Russes. Il est allé même jusqu’à dire que les citoyens russes croient que, sans Poutine, il n’y aura plus de Russie ! Contrairement à ce point de vue, les Américains et les Européens considèrent, toujours, qu’il y ait une différence entre la Russie et son gouvernement, et la personne qui le gouverne.
Le « Wall Street Journal » ajoute que la théorie du complot n’est pas un phénomène nouveau, en Russie. Nicolaï Patrochev, un haut responsable sécuritaire, a dit, récemment, dans une interview, que les Russes considèrent, souvent, les Etats-Unis et l’Occident, comme étant à l’origine de nombreux complots historiques contre la Russie. Selon lui, c’était l’Occident, qui aurait poussé l’ex-Union soviétique à intervenir, militairement, en Afghanistan. Il a ajouté que l’Occident avait fait chuter le prix du pétrole, dans les années 1980, pour détruire l’économie soviétique. Dans ce sens, il a estimé que les récentes sanctions de l’Occident contre la Russie n’ont d’autre objectif que d’affaiblir Moscou et de préparer le terrain au renversement du gouvernement de Vladimir Poutine.
Selon Ivan Krastov, chercheur au Centre d’études stratégiques sur les stratégies libérales, la théorie du complot ne peut pas fonctionne,r comme une idéologie, pour faire marcher un pays : «Le marxisme était une idéologie, mais la théorie du complot n’a rien à voir avec l’idéologie», a-t-il souligné.
L’ancien ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov, qui avait participé à la réunion annuelle du Club Valdaï, a déclaré : «Le statut des hommes politiques, en Russie, devient plus solide et plus fort, car il n’y a plus de confiance entre la Russie et l’Occident. En l’absence de cette confiance mutuelle, chaque partie croit que le but de l’autre partie est de porter atteinte à ses intérêts».
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