jeudi 23 février 2017

L’Ouganda devrait devenir un pays exportateur de pétrole à partir de 2020

L’Ouganda devrait devenir un pays exportateur de pétrole à partir de 2020
(Agence Ecofin) - En Ouganda, depuis l’annonce par les autorités du lancement prochain des études techniques d’avant démarrage de la production pétrolière, les acteurs de l’industrie pétrolière envisagent le démarrage de la production pour 2020.
Plusieurs licences ont été accordées aux compagnies internationales, depuis l’année dernière, et mention leur a été faite d’accélérer le processus d’exploration pour aboutir rapidement au lancement de la production. La ministre de l’Energie, Mme Irene Muloni (photo) a promis de faciliter l’attribution des licences pétrolières dans les prochains mois mais a exigé des compagnies de prendre leurs décisions finales d’investissement, au plus tard 18 mois après l’attribution des périmètres.
Selon The East African, les zones autorisées à l’exploitation regorgent d’un potentiel de 5,4 milliards de barils sur un total de 6,5 milliards. Ces 6,5 milliards de réserves découvertes jusqu’ici ne constituent que le quart du potentiel total ougandais.
Par ailleurs, toutes les coentreprises doivent être conclues avant le 31 décembre 2017.
En outre, Adewale Fayemi, le directeur général de la filiale locale de Total, a récemment fait savoir que la compagnie démarrera sa production en 2020.
Cependant, des inquiétudes subsistent concernant la question de la raffinerie pétrolière que compte installer l’Etat. Les autorités peinent à trouver un entrepreneur fiable pour conduire le projet depuis que le consortium russe RT Global Resources qui devait financer, construire et exploiter la raffinerie, s’est retiré. L’installation était censée sortir de terre en 2018, mais selon la ministre de l’Energie, elle sera finalement mise en place en 2020.
Olivier de Souza
(Et, encore du pétrole trouvé. Il est vrai que lorsqu'ils nous ont annoncé la fin du pétrole, cela a permis d'augmenter grave les prix à la pompe de façon à rendre l'exploitation des gaz/pétrole de schiste et bitumineux rentable et de revenir à un prix à la pompe bas lorsque les coûts d'exploitation de ces pétroles ont approchés ceux du pétrole conventionnel. Et, effet collatéral des prix bas, maintenus par l'Arabie Saoudite avec l'accord des States, "déstabiliser" les économies des pays exportateurs de pétrole qui pratiquait la mono-industrie, comme le Venezuela, l'Algérie, le Nigéria et la Russie, à l'époque qui depuis a diversifié son économie pour ne pas sombrer. Et, vous remarquerez que l'exploitation de gaz de schiste n'a pas sombré, ses coûts s'étant contractés, le pétrole bitumineux, par contre, lui, risque de couler, mais, il n'intéresse pas directement les States.
Et, pour le changement climatique, vous croyez qu'ils nous racontent quoi comme connerie qu'on gobe les yeux au plafond, vu que c'est écrit dans les journaux ? note de rené)

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