LA BCE EST L'UNIQUE OBJET DU RESSENTIMENT DE ROME QUI VEUT RETABLIR LE FLORIN DE CATHERINE DE MEDICIS (Italie)
Rome, unique objet de mon ressentiment !
Rome, que mon bras vient d'immoler en amont!
Rome que j'ai vu naître, et qui mon cœur irrite !
Rome que je hais parce qu'elle nous résiste!
Eh oui, vous vous rappelez ? La BCE avait tenté un 2e Coup d'Etat financier en Italie. Le premier avec Berlusconi avait réussi. Mais le second en mai 2018 a fait long feu. Du coup, la seule chose qui reste à la BCE pour faire plier les vilains populistes de Rome consiste à ne plus acheter les Bons du Trésor italiens.
Revenant sur ses promesses de début d'année, la BCE a dit qu'elle arrêtait sa planche à billets au 31 décembre 2018.
Traduction en français: "Mr Salvini, dem** -vous maintenant avec votre dette". Via le Telegraph de Londes d'Ambrose qui revient sur le sujet que je vous avais exposé à maintes reprises ici et en vidéos:
"(Italy) is a greater threat to European banks and global finance than the current opera buffa in Turkey. It is drawing closer. The ECB has pre-announced that it will halve purchases of eurozone bonds to €15bn (£13bn) a month in October, and will stop altogether at the end of the year. There will no longer be a lender-of-last resort behind eurozone states on January 1, 2019.
Any rescue will require the backing of the EU bail-out fund (ESM), under draconian terms, subject to a vote in the Bundestag.
There is no chance that the insurgent Lega-Five Star coalition in Rome would accept any such programme dictated by the German finance ministry. The eurosceptic alliance would activate its "minbot" parallel currency and subvert monetary union from within. “The minibot is part of our official programme. We have it if needed,'' he told me this morning.
“There are only two golden keys to get out of this slaughterhouse: either the ECB agrees to hold the risk spread at 150 points; or we take back our own currency and restore national independence,'' said Mr Borghi. The spread ended today at 290.
Mr Borghi has long been the eurosceptic firebrand of the nationalist Lega. An ex-Deutsche Bank trader, he proposes the restoration of the Medici Florin as the new patriotic coin of Italy."
Voilà une menace qui tient la route. Les Italiens n'ont pas peur de la BCE et sont prêts à passer au florin, qui sera plus italien que l'ancienne lire. Après tout, la banque moderne est née à Florence, un retour aux sources de la banque saine. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2018
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