Le chlorpyrifos sur le point d’être interdit aux États-Unis
Le chlorpyrifos est présent dans l’environnement depuis très longtemps. Il a néanmoins été associé à des retards de développement et des baisses de QI chez l’enfant.
Des effets nocifs prouvés pour le chlorpyrifos
Le chlorpyrifos était souvent utilisé pour lutter contre les problèmes liés aux insectes tels que les cafards, les bestioles et les moustiques. Une cour d’appel fédérale américaine a récemment décidé que l’EPA (United States Environmental Protection Agency) devait en interdire l’utilisation. En 2015, l’administration Obama avait tenté de le faire interdire.
L’utilisation du chlorpyrifos s’est répandue dans le monde entier peu après son intégration en 1965. Les études sur ses effets ont débuté peu après son introduction. Des effets dangereux pour l’être humain avaient été signalés. En 2000, Dow l’a retiré du marché américain. Mais il est encore présent dans d’autres produits. Les agriculteurs et terrains de golf continuent de l’utiliser. On le retrouve dans de nombreuses cultures (dont celle des oranges) et dans les étiquettes auriculaires insectifuges du bétail.
Un produit efficace, mais néfaste
Le chlorpyrifos est un produit très efficace. Mais il est aussi néfaste. On le classe dans la même classe de produits chimiques que le gaz sarin, les organophosates. C’est un agent nerveux qui attaque les voies chimiques et génère une rupture de la capacité de communiquer des nerfs. En France, comme partout ailleurs, nous y avons certainement tous été exposés par inhalation, par ingestion ou par simple contact.
Un reportage complet de Cash Investigation sur les pesticides toxiques :
Les effets du chlorpyrifos sur les humains et les animaux sont étudiés depuis maintenant près de cinquante ans. Il peut affecter les êtres vivants à plusieurs nivaux. Le produit se montre très toxique pour les insectes, les abeilles, les oiseaux et les poissons. Il l’est modérément pour les humains. Mais de récentes études menées sur des enfants sont parvenues à faire le lien entre le chlorpyrifos et des problèmes de développement ainsi que des baisses de QI. L’EPA a soixante jours pour l’interdire.
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