vendredi 17 août 2018

Petit aperçu sur quelques manipulations des banques, mes chers cinq lecteur.


Les banques ont initié les formations MBA pour générer des milliers de dévots pour diffuser à travers les partis politiques et les gouvernements leur vision de l’entreprise vouée un type de libre échange par l’entremise du profit au service de l’actionnariat. Remplir le compte en banques des actionnaires devient l’objectif divin et final de l’entreprise. Le finalité économique et social de l’entreprise est rejetée comme archaïque et un frein à sa croissance, les salariés étant ramenés à la dimension d’une force de travail déshumanisé. 
La restructuration est l’arme fatale utilisée pour remodeler l’entreprise, surtout les plus performante pour renverser le rapport salarié/patronat en faveur de l’actionnariat. 
Pour se faire, une campagne de communication est mise en place pour imposer la bonne parole relayée par les communicants des banques.
Un nouveau paradigme se met alors en place qui s’étend à tous les secteur d’activités s’imposant même aux services publics dans un objectif futur de démantèlement.  
La dimension humaine n’a pas sa place dans la vision des grandes banques mondialisées.  
Pour court-circuiter la dimension sociale de l’entreprise, le langage utilisé se modifie, se codifie.
On  parle réduction des coûts de production pour ne pas dire réduction d’effectif. 
On parle diversification des circuits d’approvisionnements pour ne pas dire délocalisation.
La notion d’humain est expulsé du discours entrepreneurial pour n’être réduit qu’à un simple outil de production.  
Ceci est pour le côté enseignement. Il y a également la prise de pouvoir dans le monde de l’entreprise.
Cela se fait par de nouvelles règles de gestion, de management pour imposer le nouvel esprit qui doit désormais irradier le monde de l’entreprise. En conséquence, l’entreprise traditionnelle qui s’impliquait dans  les conditions de vie de ses salariés est balayée.
L’ancien monde de l’entreprise est pilonné  par un battage médiatique et les dévots du libre en faveur pour mettre en place un modèle voué au profit des actionnaires et dont les vrais grands bénéficiaires sont en réalité les banques.
En fait, tout tourne autour des grandes banques anglo-américaines qui prônent les théories de l’école de Chicago d’un état sans contrôle sur l’économie.  
Aussi, l’autre stade indispensable est le contrôle des états.
Prendre le contrôle d’un état est facile, mais, demande du temps selon les régimes politiques visés et son assise populaire.
Le levier unique est la « dette ».
Il s’agit, d’abord, de neutraliser la banque centrale en lui enlevant son principal outil, l’émission de la monnaie pour le confier aux banques privées.
Ensuite, obliger l’état par la promulgation d’une loi à n’emprunter que sur les marchés. 
Alors, le piège se referme, il suffit alors aux marchés d’accorder des délais de paiement, des intérêts bas, à encourager l’état à se lancer dans de grands travaux, bref à l’amener à un point où le service de la dette devienne insupportable.
L’élaboration de la politique économique du pays est ensuite confiée aux grandes institutions bancaires qui dé-régularisent le cadre législatif qui les concerne.   
Après, cela peut être, 
- mettre en place une politique dirigiste de captation de l’épargne populaire.
- s’attaquant aux régimes de retraites et à la politique salariale pour amener les propriétaires à vendre.
- pousser le gouvernement à obliger le secteur hospitalier à se financer sur les marchés financiers pour finir par s’accaparer leur parc immobilier.
La Grèce, laboratoire pour étudier les réactions populaires a prouvé que le modèle dans sa version extrême pouvait être exporté. 
En ce qui concerne la France, les grandes banques anglo-américaines ont menés les politiques macro-économiques qui nous mènent, aujourd’hui dans le mur de leur profit.  

rené

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