Dicamba : le nouvel herbicide dévastateur de Monsanto va faire très mal
Après avoir officialisé leur accord puis s’être développé aux Etats-Unis, BASF et Monsanto souhaitent mettre en place leur nouvelle formule d’herbicide en France. Alors que la Commission européenne a plié, il y a quelque mois, sous le poids des lobbys en accordant 18 mois de sursis au Roundup, Monsanto souhaite mettre en place un nouvel […]
8 mars 2018 - Maureen Gilmant source ; La Relève et la Peste
Après avoir officialisé leur accord puis s’être développé aux Etats-Unis, BASF et Monsanto souhaitent mettre en place leur nouvelle formule d’herbicide en France.
Alors que la Commission européenne a plié, il y a quelque mois, sous le poids des lobbys en accordant 18 mois de sursis au Roundup, Monsanto souhaite mettre en place un nouvel herbicide en France.
En effet, depuis plus de 50 ans Monsanto commercialise des produits toxiques et collectionne les scandales sanitaires. Et pourtant, après l’herbicide cancérigène dénoncé par l’OMS (Roundup), c’est un nouvel herbicide « tératogène » que l’entreprise souhaite mettre en place sur le territoire français.
Le nouvel herbicide de Monsanto : Dicamba
En 2009, l’entreprise allemande BASF et Monsanto signent un accord afin de développer une nouvelle génération de produits chimiques luttant contre les mauvaises herbes. Ainsi, suite à une licence conjointe, les deux parties élaborent des formules « innovantes » à base de Dicamba.
Ce produit ne possède pas les mêmes propriétés que le glyphosate, mais la substance serait tératogène. Ainsi, elle provoquerait l’altération du processus de reproduction, développerait des masses cellulaires anormales, provoquerait des douleurs musculaires, AVC ou encore des problèmes respiratoires.
Alors que le produit est commercialisé aux USA depuis deux ans, des milliers d’agriculteurs américains ont porté plainte contre Monsanto durant l’année 2017. Plus précisément, 2700 plaintes visant les effets de l’herbicide (Dicamba) ont été déposées à l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Principalement utilisé pour les plants de soja et de coton, cet herbicide doit obligatoirement être couplé à de nouvelles semences génétiquement modifiées.
Toujours enclenché dans un processus de « dépendance des agriculteurs », les produits Monsanto, comme à leur habitude, détruisent l’ensemble des plantes sauf OGM, afin d’imposer par la suite ses propres produits OGM (hors de prix) comme solution.
Ainsi, selon eux, les chercheurs seraient capables de produire des cultures résistantes en utilisant la biotechnologie végétale et la sélection végétale avancée. Ils valorisent ces plantations comme un avantage pour les agriculteurs. Pour eux, les cultures qui résistent aux herbicides agricoles, tels que le Roundup et le Dicamba, représenteraient la prochaine « génération de cultures résistantes ». « Si vous n’achetez pas Xtend (semence résistance de Monsanto) vous allez en souffrir » résume un fermier du Missouri interrogé par le New York Times.
Face à ce constat alarmant et alors que les grands médias opèrent un silence complet, des pétitions sont lancées en France. Adressées au ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, ces pétitions souhaitent faire barrage à l’utilisation des herbicides de Monsanto sur le sol français.
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