lundi 28 novembre 2022

 

Le PDG de Pfizer, qui a déclaré que la « désinformation » en ligne était criminelle, est reconnu coupable de déclarations « trompeuses » sur les vaccins


Un régulateur a statué.

L’année dernière, à Atlantic Council, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a qualifié de « criminels » les personnes qui diffusent des informations erronées sur le vaccin COVID-19, dans ses appels à la censure de la désinformation en ligne.

Cependant, cette année, le Dr Bourla est lui-même jugé responsable par l’autorité de réglementation pharmaceutique du Royaume-Uni d’avoir fait des déclarations « trompeuses » sur la vaccination des enfants.

En décembre dernier, dans une interview accordée à la BBC, le Dr Bourla a déclaré qu’« il n’y a aucun doute dans mon esprit que les avantages, complètement, sont en faveur » de la vaccination des enfants âgés de cinq à onze ans.

Il a poursuivi en disant que « le Covid dans les écoles est en plein essor ».

« Cela perturbe, de manière significative, le système éducatif et il y a des enfants qui auront des symptômes graves. »

L’interview a été réalisée avant que le vaccin ne soit approuvé pour les enfants âgés de cinq à onze ans au Royaume-Uni.

Après la publication de l’interview, le groupe de campagne des parents UsForThem a déposé une plainteauprès de la Prescription Medicines Code of Practice Authority (PMCPA). La plainte accusait le Dr Bourla d’avoir fait des commentaires « honteusement trompeurs » sur la vaccination des enfants et que ces commentaires étaient « de nature extrêmement promotionnelle », et qu’il avait violé plusieurs clauses du code de pratique de l’Association de l’industrie pharmaceutique britannique (ABPI).

« Il n’y a tout simplement aucune preuve que les écoliers en bonne santé au Royaume-Uni courent un risque important de contracter le virus COV-2 du SRAS et laisser entendre qu’ils le sont est honteusement trompeur », indique la plainte.

Le PMCPA a convoqué un comité du code de déontologie qui a conclu que le Dr Bourla avait effectivement enfreint le code de déontologie de quelques façons, notamment en ne présentant pas les informations au public de manière factuelle et équilibrée, en induisant le public en erreur et en faisant des affirmations qui ne peuvent être corroborées.

Le Telegraph a rapporté que Pfizer a fait appel des conclusions du panel et a fortement contesté les affirmations de UsForThem selon lesquelles le PDG a violé le code de conduite. La société a fait valoir que les remarques du Dr Bourla étaient fondées sur des « preuves scientifiques actualisées » et qu’elles pouvaient être prouvées par des « évaluations indépendantes des avantages et des risques accessibles au public ».

Une commission d’appel a confirmé que le Dr Bourla avait induit le public en erreur, qu’il avait fait des déclarations déséquilibrées et qu’il avait fait des déclarations non fondées.

Cependant, elle a rejeté les allégations selon lesquelles Pfizer avait discrédité l’industrie, encouragé l’utilisation imprudente d’un traitement et n’avait pas maintenu des normes élevées.

Lire aussi : Reuters trébuche dans sa tentative de « vérifier les faits » concernant le scandale de la transmission du Covid de Pfizer

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche

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