Le rapport du GIEC est clair, et les conclusions simples : il faut que les pays du monde entier et notamment les pays les plus développés fassent des efforts en matière de neutralité carbone.Cependant, le premier ministre australien vient de déclarer que l’Australie ne ferait pas davantage d’efforts. Selon le l’homme politique, le pays fait déjà beaucoup de choses dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et il ne faut pas en attendre davantage.

L’urgence climatique

Washington et Paris ont appelé à réagir face à l’urgence climatique. En effet, le rapport du GIEC est une véritable alerte, et les conséquences à plus ou moins long terme pourraient être catastrophiques pour l’humanité. Cependant, tous les pays ne sont pas d’accord pour agir face à cette urgence. La preuve avec l’Australie. En effet, le premier ministre australien ne souhaite pas fixer des objectifs plus ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique dans ce pays.

Le rapport de l’ONU est pourtant clair. Le réchauffement climatique est bien plus rapide que prévu. Et il faudrait donc que les pays les plus pollueurs fixent des objectifs plus ambitieux en matière de neutralité carbone. Cependant, le premier ministre australien estime que son pays a largement fait sa part.

De nouveaux objectifs

L’homme politique a affirmé qu’il ne souhaitait pas signer un chèque en blanc au nom des Australiens pour atteindre de nouveaux objectifs. Il a rejeté donc les appels à adopter un nouvel objectif de réduction et de compensation des émissions de carbone. Certes, l’Australie fera le maximum, mais aucun engagement ne sera pris en ce sens, en tout cas à l’heure actuelle.

Selon le porte-parole du gouvernement australien, ce sont les pays en voie de développement et les nouvelles technologies qui doivent être pointés du doigt. Le premier ministre australien estime qu’il faut se concentrer sur un changement de mode de fonctionnement, qui doit se faire au niveau international et ne doit pas concerner uniquement certains pays.