mardi 31 août 2021

(Si les français le font, c'est que tous le font en occident. Mais, comme les amendes ne sont pas à la hauteur des profits engendrés, ils vont continuer. Si on leur ponctionnait à chaque fois un pourcentage du chiffre d'affaire réduisant ainsi le montant des dividendes versées aux actionnaires, ils arrêteraient vite leur cinéma. N'oublions pas que des jean foutre y ajoute des molécules chimiques toxiques. note de rené)

 

Qualité des épices : une enquête révèle de nombreuses arnaques dans les rayons de nos supermarchés (France)

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Une enquête menée en 2019 par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a permis de révéler que des nombreuses fioles ne contenaient pas les épices annoncées. À la place, des assortiments bien moins vendeurs...

Et si le cumin et le paprika que vous achetez n'en étaient pas vraiment ? C'est ce que révèle une enquête menée en 2019 par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), et relayée par nos confrères de L'Express.

Le business juteux des épices aura donné des idées à certains fabricants mal intentionnés : insérer toute sorte d'autres assortiments dans les flacons vendus en supermarché. Dans le détail, ces arnaques touchent principalement le safran, une épice particulièrement onéreuse dont le prix avoisine les 30 000 euros le kilo. Seuls 15% des flacons étudiés par la DGCCRF n'ont pas appelé de remarque particulière, c'est-à-dire que 85% ont présenté une anomalie.

Le cumin et le paprika sont également très touchés par ce phénomène. Si ces épices sont bien présentes dans certains flacons, les fabricants y rajoutent parfois des résidus issus de l'extraction d'olive, tels que la peau ou les noyaux de ces petits fruits. Certaines autres épices comportent des Apellations d'Origine Contrôlée (AOP) factices, alors que d'autres épices seraient remplacées par de l'amidon et du colorant, selon L'Express.

Une amélioration par rapport à 2016, note la DGCCRF

La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, apporte toutefois une touche d'optimisme dans son rapport, puisque les anomalies détectées dans les flacons étudiés sont moins nombreuses qu'en 2016. En 2019, les anomalies concernaient un flacon sur quatre, contre un flacon sur deux en 2016.

Afin de lutter contre cette arnaque aux épices, la DGCCRF appelle les consommateurs à être vigilants. Pour ce faire, ils sont invités à plutôt privilégier des herbes aromatiques et des épices entières, "moins susceptibles de faire l'objet de fraude que lorsqu'elles sont hachées".

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