Procès de Gbagbo à la CPI: toutes les hypothèses restent de mise
source : Sputnik
Le porte-parole de la juridiction internationale a exclu «en principe» qu'il y ait une deuxième audience, « à moins de circonstances qui la justifieraient». La décision qui sera rendue, à l'issue du délibéré, pourrait «soit ordonner le maintien en détention, soit la mise en liberté soit la mise en liberté sous condition» de MM Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, a-t-il encore précisé.
Cette dernière hypothèse ne correspond pas à la requête de l'Accusation, qui argue de « circonstances exceptionnelles » justifiant le maintien en détention des deux anciens coaccusés, ni à celle des avocats de la Défense qui se basent sur l'acquittement prononcé par le jugement en premier instance et la mise en liberté immédiate qu'il a ordonnée.
Les deux anciens coaccusés ivoiriens devaient répondre de quatre chefs d'accusation dans le cadre de leur implication présumée dans les violences postélectorales de 2010-2011 en Côte d'Ivoire qui ont fait 3.000 morts, selon l'ONU.
L'issue de la procédure en cours devant la Cour pénale internationale revêt un enjeu politique crucial pour Laurent Gbagbo, dont les proches n'ont pas exclu qu'il se présente à l'élection présidentielle dans son pays, prévue en octobre 2020.
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La Chambre d'appel de la Cour pénale internationale se prononce, vendredi, sur la libération de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-bras droit, Charles Blé Goudé. La décision pourrait, éventuellement, ne pas intervenir dans la journée, mais une deuxième audience reste improbable.
La chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) tiendra une audience, vendredi 1er février à La Haye, pour se prononcer sur la libération de l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, et de son ancien ministre, Charles Blé Goudé, acquittés par la Chambre de première instance, le 15 janvier.
«En principe, la chambre va entendre les observations des parties, ensuite délibérer et préparer sa décision. Il n'est pas possible de savoir, pour l'instant, si la décision peut tomber le jour même ou pas», a précisé Fadi El Abdallah, porte-parole de la CPI, à Sputnik.
Cette dernière hypothèse ne correspond pas à la requête de l'Accusation, qui argue de « circonstances exceptionnelles » justifiant le maintien en détention des deux anciens coaccusés, ni à celle des avocats de la Défense qui se basent sur l'acquittement prononcé par le jugement en premier instance et la mise en liberté immédiate qu'il a ordonnée.
Saisie par le Procureur, la chambre d'appel de la CPI avait suspendu, le 18 janvier, la décision de « libération immédiate » prononcée par la première Chambre suite à l'acquittement des deux anciens coaccusés.
L'Accusation avait, dans un premier temps, saisi la Chambre de première instance d'une requête visant à suspendre l'effet de la libération immédiate, dans l'optique d'un appel qu'elle entendait interjeter contre la décision d'acquittement.
Toutefois, la Chambre de première instance avait estimé, à la majorité des voix, «qu'il n'y avait pas de circonstances exceptionnelles allant à l'encontre de la mise en liberté de M. Laurent Gbagbo et M. Charles Blé Goudé suite à leur acquittement», précisait un communiqué de presse de la CPI.
L'acquittement de Laurent Gbagbo, 73 ans, est intervenu au terme de sept ans de détention à La Haye, dont trois ans de procès, au cours desquelles plusieurs demandes de remise en liberté provisoire avaient été présentées, sans succès.L'Accusation avait, dans un premier temps, saisi la Chambre de première instance d'une requête visant à suspendre l'effet de la libération immédiate, dans l'optique d'un appel qu'elle entendait interjeter contre la décision d'acquittement.
Toutefois, la Chambre de première instance avait estimé, à la majorité des voix, «qu'il n'y avait pas de circonstances exceptionnelles allant à l'encontre de la mise en liberté de M. Laurent Gbagbo et M. Charles Blé Goudé suite à leur acquittement», précisait un communiqué de presse de la CPI.
Les deux anciens coaccusés ivoiriens devaient répondre de quatre chefs d'accusation dans le cadre de leur implication présumée dans les violences postélectorales de 2010-2011 en Côte d'Ivoire qui ont fait 3.000 morts, selon l'ONU.
L'issue de la procédure en cours devant la Cour pénale internationale revêt un enjeu politique crucial pour Laurent Gbagbo, dont les proches n'ont pas exclu qu'il se présente à l'élection présidentielle dans son pays, prévue en octobre 2020.
(Le type est innocenté et "ils" le maintiennent en prison, la preuve que ce CPI n'est qu'une grosse pantalonnade pour servir les intérêts de l'occident. C'est également la preuve que sa destitution n'a été qu'un complot ourdi par le boucher de la Libye, sarlkozy, président de la France à l'époque avec bombardements lourds des médias appartenant aux milliardaires français avec manipulation de foule, dénonciation de génocide, aide à un mouvement d'opposition armé que l'on fait semblant de combattre auprès de l'actuel acquitté et au final, intervention armée directe contre lui et intronisation du candidat à la botte. note de rené)
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