Hospitalisée à l’hôpital Chubert de Vannes, Yvonne a été obligée de quitter sa chambre à minuit. Seule et affaiblie, elle a dû rentrer chez elle en taxis jusqu’à Belz, près d’Auray.
Yvonnes, 80 ans, a été hospitalisée, fin octobre, au service des Urgences de l’hôpital de Vannes. Depuis plusieurs jours, elles étaient prises de vomissements après avoir suivi un traitement pour une sciatique. « Elle ne mangeait plus, elle était très faible », explique François Coupez, son fils.
Rapidement prise en charge par les médecins, elle est mise sous perfusion dans la journée. En fin de soirée, elle passe des radios et est installée sur un lit, dans une chambre.
« À minuit, un médecin est venu la voir en lui disant qu’elle devait partir. Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors », poursuit son fils, en colère.
Sans mode de transport, on lui demande alors si elle possède un moyen de paiement pour réserver un taxi. « En pleine nuit, à 80 ans, ma mère s’est retrouvée devant l’hôpital et à payer 103 € pour rentrer chez elle, à Belz », regrette François Coupez.
Arrivée vers 2 h du matin à son domicile, Yvonne va alors avoir beaucoup de mal, dans le noir, à ouvrir sa porte de garage. « Elle était trop faible pour rentrer chez elle. Sans force, elle aurait pu passer la nuit dehors sans pouvoir rentrer chez elle ».
Des questions mais pas de réponses
Le fils de la patiente s’étonne : « Comment peut-on laisser une femme seule, affaiblie, malade et âgée de 80 ans se débrouiller pour rentrer chez elle en pleine nuit ? J’ai quand même du mal à comprendre ».
Pour l’hôpital Chubert, « cette personne n’a pas, pour le moment, sollicité le service de réclamation des usagers de l’établissement. Par conséquent, nous ne pouvons faire aucun commentaire sur la prise en charge de cette patiente », indique simplement la directrice adjointe de l’hôpital.
Yvonne a-t-elle été invitée rapidement et probablement maladroitement à quitter sa chambre pour libérer un lit ? Pourquoi l’avoir hospitalisée toute une journée, lui avoir fait passer des radios pour finalement lui dire en pleine nuit de partir ?
Des questions que la famille de l’octogénaire se pose aujourd’hui. Mais il manque les réponses…
(Jospin, sarkozy, hollande, macron ont et détruisent les services publiques de santé....exprès pour le secteur privé deviennent la seule alternative. Tout ça est voulu, construit par nos hommes politiques. Les subventions des hôpitaux vont à l'industrie pour créer des emplois qui ne le seront jamais et l'optimisation fiscale et faite pour qu'ils s'enrichissent plus ce qui réduit ce qu'il reste de l'enveloppe financière publique du secteur sanitaire. Cela vaut pour tous les secteurs du public qui doit disparaître pour que nous vivions comme aux Etats-Unis. note de rené)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire