jeudi 9 novembre 2017

Un vaccin qui éviterait plus de 100.000 fausses couches et décès de nourrissons

Plus de 21 millions de femmes enceintes dans le monde sont porteuses du streptocoque B, une bactérie potentiellement mortelle pour le nouveau-né. Des chercheurs estiment qu'il est nécessaire de développer un vaccin contre cette infection.

Vacciner pour éviter 100.000 fausses couches et décès de nourrissons

Un vaccin à 80% efficace et donné à 90% des femmes dans le monde pourrait éviter 231.000 cas d'infection - pas toujours mortelle - de femmes enceintes et de nouveaux-nés.
© CHINE NOUVELLE/SIPA




































Plus de 100.000 fausses couches et décès de nouveaux-nés pourraient être évités dans le monde grâce à un vaccincontre une infection courante chez les femmes enceintes par une bactérie, le streptocoque B, suggèrent plusieurs études publiées le 6 novembre 2017. Le risque de maladie présenté par ce streptocoque a été longtemps sous-estimé, soulignent les auteurs, dont les travaux paraissent dans la revue médicale Clinical Infectious Diseases et ont également été présentées à la conférence annuelle de l'American Society of Tropical Medicine and Hygiene réunie à Baltimore (Maryland) du 5 au 9 novembre 2017.

Une bactérie responsable de septicémies et de méningites

Plus de 21 millions de femmes enceintes dans le monde sont porteuses de cette bactérie longtemps considérée inoffensive, estiment ces chercheurs de la faculté d'Hygiène et de médecine Tropicale de Londres (LSHTM). Aujourd'hui, on sait que ce streptocoque est responsable de septicémies et de méningites potentiellement mortelles chez le nouveau-né et que cet agent pathogène est aussi une cause majeure de fausse-couche. Or, il n'y pas encore de vaccin disponible, déplorent les chercheurs dont les études ont été financées par la Fondation de Bill et Melinda Gates.
Cette analyse montre pour la première fois qu'un vaccin à 80% efficace et donné à 90% des femmes dans le monde pourrait éviter 231.000 cas d'infection - pas toujours mortelle - de femmes enceintes et de nouveaux-nés. Naturellement présent et inoffensif dans l'appareil digestif, le streptocoque B devient pathogène lorsqu'il migre vers d'autres organes et n'occasionne que des infections bénignes, sauf chez la femme enceinte et son foetus. Avant ces études, les données recueillies sur les infections des nouveaux-nés par ce streptocoque se limitaient aux pays riches.

L'Asie, l'Afrique et les Etats-Unis très touchés

Ces dernières études ont déterminé que l'infection est présente chez les femmes enceintes partout. En moyenne 18% des femmes attendant un enfant sont colonisées par cette bactérie avec des taux allant de 11% en Asie de l'est à 35% dans les Caraïbes. Les cinq pays où l'on compte le plus grand nombre de femmes enceintes infectées sont l'Inde (2,4 millions), la Chine (1,9 million), le Nigeria (1,06 million), les Etats-Unis (942.800) et l'Indonésie (799.100). L'Afrique, avec seulement 13% de la population mondiale, compte 65% de toutes les fausses couches et décès de nouveaux-nés résultant de l'infection par ce streptocoque, révèle l'étude.
Actuellement la seule prévention consiste à donner des antibiotiques aux femmes au moment de l'accouchement pour réduire le risque pour l'enfant ce qui permet d'éviter 29.000 cas par an, pour la plupart dans les pays riches. Cette approche pourrait être difficile dans les pays en développement où de nombreuses naissances ont lieu à domicile. Enfin, donner des antibiotiques à 21,7 millions de femmes pourrait contribuer à la résistance microbienne.
(D'abord, il ne se déclare pas pour 7 milliards de femmes dans le monde, seulement 21 millions en sont porteuse et 100.000 atteintes. Pour qu'il rapporte un "immense" profit, ce vaccin devra être imposé à toutes les femmes dans le monde en tout cas dans le monde occidental avec évidemment des effets secondaires souvent désastreux pour la santé. En France, il se rajouterait aux 11 vaccins imposés aux bébés sur demande du labo pharmaceutique qui le produirait. Comme pour le Gardasil dont le nombre réel de victimes reste toujours "Confidentiel", encore que le nombre de malades ne remontent pas toujours jusqu'au labo de la faute des médecins traitants. C'est juste un truc pour faire du fric en rendant les malades, malades d'une autre maladie et client à vie des labos pharmaceutiques. Mais, déjà, il prépare le public, alors que le vaccin est soit prêt, soit en phase de test. Et, qu'ils ne nous disent pas que chaque vie est importante alors qu'ils en bousillent des millions à travers la planète avec leurs vaccins et leurs médicaments. note de rené)

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