jeudi 28 juillet 2016


L’analyse ADN des crânes de Paracas prouve qu’ils ne sont pas humains

27 juillet 2016

Sur la côte sud du Pérou se trouve la péninsule du désert de Paracas. Ce paysage aride est le lieu où l’archéologue péruvien Julio Tello a fait une découverte étonnante en 1928.
Dans ces tombes, Tello a découvert les restes humains ( ?) les plus controversés de l’histoire. Les corps avaient les plus grands crânes allongés du monde et ont été appelés les ″crânes Paracas″.
Une représentation ...
Une représentation …
Tello a trouvé au total plus de 300 crânes et qui ont été estimés avoir plus de 3000 ans. Une analyse récente de l’ADN de certains de ces crânes a présenté des résultats étonnants qui pourraient remettre en cause la perspective actuelle de l’arbre de l’évolution humaine.

Plusieurs autres cultures ont pratiqué l’élongation ou déformation crânienne, mais les techniques qu’ils utilisaient produisaient des résultats différents. Certaines tribus d’Amérique du Sud liaient les crânes des nourrissons avec des lianes et des bouts de bois afin de changer leur forme. Cette technique permettait d’appliquer une pression constante sur le crâne sur une longue période temporelle. Ce type de déformation crânienne changeait la forme mais ne modifiait pas la taille, le poids ou le volume du crâne ; ce sont toutes les caractéristiques d’un crâne humain standard.
Les crânes Paracas sont différents. Leurs crânes sont 25 % plus grands et 60 % plus volumineuxque des crânes humains réguliers, ce qui a conduit les chercheurs à croire qu’ils n’ont pas pu être modifiés par la technique précédemment mentionnée. Ils sont également structurellement différents et ont seulement une plaque pariétale, par opposition aux crânes humains qui en possèdent deux. Ces différences ont approfondi le mystère vieux de dix ans concernant les crânes Paracas et les chercheurs n’ont pas été en mesure d’expliquer leurs origines.
Le directeur du Musée d’histoire de Paracas a envoyé des échantillons de cinq crânes afin qu’ils subissent un test génétique. Les échantillons consistaient de cheveux, de peau, de dents et de fragments d’os du crâne. Le laboratoire n’a pas été informé de l’origine des échantillons afin d’éviter des résultats biaisés ou influencés. Les résultats sont fascinants.
L’ADN mitochondrial (hérité de la mère) a présenté des mutations inconnues chez n’importe quel humain, primat ou tout autre animal. Les mutations ont suggéré nous avons affaire à un tout nouvel être humain, ou un cousin très éloigné de l’Homo sapiens, du Néandertalien ou autre. Les individus de Paracas étaient très biologiquement différents des humains, ils n’auraient pas été capables de s’accoupler. ″Je ne suis pas sûr que ce sera même inscrit dans l’arbre connu de l’évolution″, a ajouté une généticienne.

Les implications de cette découverte sont énormes. Qui étaient les mystérieux individus de Paracas ? Ont-ils évolué ici sur Terre et ont emprunté un chemin radicalement différent du nôtre qu’ils ne nous ressemblaient plus ? Si non, d’où viennent-ils ?
Cette avancée pose encore plus de questions qu’elle ne peut en résoudre, mais c’est une nouvelle preuve suggérant que nous n’étions pas seuls et ne le sommes toujours pas.

(On a compris que plusieurs espèces humanoïdes ont co-existé avant que seule ne survive la nôtre. Après, avoir, peut-être massacré toute les autres, comme à son habitude. Des espèces, comme cela existe chez les primates, le gorille, le chimpanzé, le ouistiti, ext. note de rené)

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