(Le soleil, c'est la vie sans le soleil, elle n'existerait pas. Ceci dit, la canicule ne semble pas à l'approche en France comme l'année dernière. Pour l'instant, aujourd'hui, chez moi, dans le nord de la France, il fait 25° avec un ciel nuageux. Dès le 15 août la température baissera comme tous les ans. note de rené)
L’UE envisage de bloquer le soleil, alors que les efforts en matière de climat s’essoufflent
BRUXELLES – L’Union européenne va se joindre à un effort international visant à évaluer si des interventions à grande échelle, telles que la déviation des rayons du soleil ou la modification des schémas météorologiques de la Terre, sont des options viables pour lutter contre le changement climatique.
L’Union européenne annoncera mercredi un cadre d’évaluation des implications sécuritaires d’une planète qui se réchauffe rapidement, telles que la possibilité que la rareté de l’eau ou de la nourriture déclenche des conflits et des migrations, selon un projet de document consulté par Bloomberg. Une partie de cette évaluation comprend l’étude des dangers potentiels de la réingénierie de l’atmosphère.
« Ces technologies présentent de nouveaux risques pour les personnes et les écosystèmes, mais elles pourraient également accroître les déséquilibres de pouvoir entre les nations, déclencher des conflits et soulever une myriade de questions éthiques, juridiques, politiques et de gouvernance », selon le document, qui est susceptible d’être modifié.
En se lançant dans ces recherches, l’Union européenne se trouve au cœur du débat sur la question de savoir si la géo-ingénierie du climat est une bonne science ou une simple distraction de science-fiction aux conséquences potentiellement dangereuses pour la planète et son atmosphère. L’Union européenne souhaiterait que des discussions internationales aient lieu sur l’élaboration de règles applicables à ce secteur naissant.
« L’UE soutiendra les efforts internationaux visant à évaluer de manière exhaustive les risques et les incertitudes liés aux interventions sur le climat, y compris la modification du rayonnement solaire », selon le document.
Ces interventions à grande échelle sont apparues parallèlement aux progrès scientifiques et à la crainte croissante que les nations ne dépassent leur objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C. Les options potentielles comprennent l’injection d’aérosols stratosphériques, qui consiste à augmenter la concentration de particules dans l’atmosphère afin de réduire la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la Terre.
Les critiques affirment que ces efforts, dans le meilleur des cas, détournent l’attention de la lutte contre le principal déclencheur du réchauffement climatique : l’augmentation des émissions. Au pire, ces interventions massives pourraient avoir des effets secondaires imprévus, tels que la modification de régimes pluviométriques vitaux, avertissent-ils.
Certains scientifiques ont appelé à la conclusion d’un accord international de non-utilisation de ces solutions. BLOOMBERG
Source : The Straits Times – Traduit par Anguille sous roche
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