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Le coprésident du groupe de l’OMS appelle à « donner la priorité aux actions susceptibles de restreindre les libertés individuelles »
L’agence de santé non élue s’empare à nouveau du pouvoir lors des négociations du traité sur la pandémie.
Lors d’une réunion qui s’est tenue la semaine dernière, un coprésident d’un groupe de travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé d’étudier les amendements au droit international visant à accroître les pouvoirs de l’OMS a franchi une étape supplémentaire en exhortant les membres à donner la priorité aux « actions susceptibles de restreindre les libertés individuelles ».
Le coprésident du groupe de travail de l’OMS sur les amendements au Règlement sanitaire international (2005), le Dr Abdullah Assiri, a fait ces commentaires lors d’une table ronde stratégique organisée dans le cadre de la soixante-seizième Assemblée mondiale de la santé (réunion annuelle de l’organe décisionnel de l’OMS).
Au cours de cette table ronde stratégique, les membres de l’OMS ont discuté du traité international sur les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international – deux instruments qui, ensemble, étendront les pouvoirs de l’OMS en matière de lutte contre la « désinformation », renforceront ses pouvoirs de surveillance et favoriseront la mise en place de passeports vaccinaux mondiaux.
M. Assiri a fait le point sur les progrès réalisés par l’OMS en ce qui concerne les amendements au RSI avant de suggérer que les libertés individuelles devraient être restreintes par cette agence de santé non élue.
« Toutefois, le monde a besoin de différents mandats juridiques, tels que le traité sur les pandémies, pour naviguer à travers une pandémie particulière, si elle se produit, et elle se produira », a déclaré M. Assiri. « La hiérarchisation des actions susceptibles de restreindre les libertés individuelles, l’obligation et le partage des informations, des connaissances et des ressources et, surtout, le financement des efforts de lutte contre la pandémie sont autant d’éléments nécessaires en cas de pandémie. Les moyens de mener à bien ces actions ne sont tout simplement pas disponibles à l’heure actuelle. »
Bien que les nouveaux pouvoirs étendus contenus dans le traité sur la pandémie et les amendements au RSI restreignent les libertés individuelles, telles que la vie privée et la liberté d’expression, les responsables de l’OMS se sont abstenus jusqu’à présent de l’admettre directement.
Les commentaires de M. Assiri sont le dernier exemple en date des nombreux cas où l’OMS continue de réclamer davantage de pouvoirs, alors que l’agence de santé non élue a déjà acquis une influence considérable au cours de la pandémie.
Depuis 2020, l’OMS s’est associée à YouTube, Facebook et Wikipédia et a eu un impact direct sur les règles d’expression sur ces plateformes. Google a renouvelé son partenariat avec l’OMS le mois dernier.
Bien qu’elle ait déjà une grande influence sur le discours en ligne, l’OMS a cherché à obtenir encore plus de pouvoir en 2021 (lorsque les travaux sur le traité international sur les pandémies ont commencé) et en 2022 (lorsque l’administration Biden a proposé des amendements au RSI).
La prise de pouvoir de l’OMS s’est heurtée à la résistance des responsables politiques aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Australie et en Europe. L’OMS prévoit de finaliser le traité sur les pandémies et les amendements au RSI d’ici mai 2024.
S’il est adopté, le traité sur la pandémie s’appliquera aux 194 États membres de l’OMS (qui représentent 98 % des pays du monde) et les amendements au RSI s’appliqueront à 196 pays. Ces deux instruments sont juridiquement contraignants en vertu du droit international.
Lire aussi : Les sénateurs australiens refusent d’examiner le traité de l’OMS sur les pandémies
Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
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