(Bon, 95%, c'est le record pour l'instant. N'oublions pas que le vaccin, c'est l'industrie pharmaceutique privée russe. note de rené)
Le fonds souverain russe affirme que le vaccin contre le COVID “Sputnik 5” est efficace à 95%
Apparemment, la Russie s’inspire de Pfizer car les données finales publiées par le gouvernement concernant l’efficacité de Sputnik 5 montrent que le vaccin est en fait efficace à 95%, et non à 91-92% comme indiqué précédemment.
Les autorités russes ont également affirmé que leur vaccin était plus efficace que le vaccin Oxford-AstraZeneca en raison de la technologie brevetée de la Russie. Les deux vaccins reposent sur la technique du vecteur adénoviral, bien que chacun d’eux suive sa propre procédure.
“Sputnik montre une très grande efficacité, supérieure à 95%”, a déclaré mardi Kirill Dmitriev, le responsable du Fonds d’investissement direct russe. “C’est une nouvelle incontestablement positive, non seulement pour la Russie, mais pour le monde entier, pour tous les pays”.
Les résultats préliminaires ont été publiés alors que la concurrence s’intensifie entre les développeurs de vaccins pour produire en masse un vaccin contre le coronavirus et essayer de mettre fin à la pandémie.
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La Russie a deux projets de vaccins contre les coronavirus qui sont en phase finale de développement (dont l’un est devenu tristement le premier vaccin à recevoir l’approbation des organismes de réglementation nationaux en août dernier), mais malgré le fait que de nombreux Russes (dont, selon certaines informations, l’une des filles adultes du président) aient eu la possibilité de recevoir les vaccins expérimentaux, le président Vladimir Poutine n’a toujours pas été vacciné.
Le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, a déclaré mardi que Poutine ne serait pas autorisé à recevoir un vaccin expérimental car, en tant que chef de l’Etat, cela serait contraire aux règles.
“Nous n’avons pas encore commencé la vaccination à grande échelle et le chef de l’État ne peut pas participer à la vaccination en tant que volontaire. C’est impossible”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, aux journalistes mardi. “Le président ne peut pas utiliser un vaccin non certifié.”
Apparemment, la question de savoir si Poutine avait été vacciné ou non est devenue un sujet majeur dans la presse russe. Il est certain que Poutine, 68 ans, est dans une catégorie à risque plus élevé en raison de son âge. Mais le président est également connu pour maintenir un programme de fitness exigeant qui comprend un entraînement de judo.
Selon l’agence de presse TASS, l’une des agences de presse russes, le premier groupe de volontaires âgés de 60 ans et plus vient seulement de commencer les essais le 28 octobre, selon le médecin qui supervise les tests.
A la mi-octobre, environ deux mois après l’approbation du premier vaccin russe, les autorités sanitaires russes ont approuvé un deuxième vaccin COVID-19, celui-ci créé par un ancien laboratoire de recherche sur les armes biologiques, le Centre d’Etat de virologie et de biotechnologie des vecteurs en Sibérie.
Poutine a déclaré lors de commentaires télévisés à l’époque : “Nous devons augmenter la production de notre premier et maintenant de notre second vaccin… Nous devons avant tout approvisionner le marché intérieur.”
La Russie a également conclu des accords avec des partenaires internationaux pour partager son vaccin. “Sputnik V” coûtera moins de 20 dollars – la moitié du prix du vaccin Moderna et également moins que celui de Pfizer – sur les marchés internationaux pour un traitement en deux temps, ce qui en fait l’une des options les moins chères du marché.
Après des résultats préliminaires qui auraient montré que le vaccin russe “Sputnik 5” était efficace à 92 %, les résultats finaux ont été publiés mardi. Les premiers tests ont montré qu’il était efficace à 91 % pour prévenir les infections, bien que les résultats finaux n’aient pas encore été publiés dans une revue à comité de lecture. La Russie a déjà commencé à vacciner les enseignants, les travailleurs de la santé et d’autres personnes à haut risque alors que l’hiver russe brutal annonce une résurgence du virus. La Russie a le cinquième plus grand nombre de cas de virus confirmés, mais l’un des taux de mortalité par habitant les plus faibles (bien que beaucoup pensent que la Russie supprime le nombre réel de décès liés au COVID).
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