(Maman, j'ai peur ! Je suppose que c'est vrai bien que cela soit d'un ridicule prononcé. note de rené)
«L'ultimatum se termine ce soir. Si, d'ici ce soir, Monsieur [le président du Venezuela] Maduro ne s'engage pas à organiser des élections présidentielles, nous considérerons que monsieur Guaido [l'opposant qui s'est autoproclamé «président par intérim]» est légitime pour les organiser à sa place et nous le considérerons comme le président par intérim jusqu'à des élections légitimes», a déclaré Nathalie Loiseau, ministre française des Affaires européennes, le 3 février durant l'émission politique Le Grand Jury, organisée conjointement par les médias français RTL, LCI et Le Figaro.
Le 26 janvier, six pays européens (Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni) avaient donné huit jours à Nicolas Maduro pour convoquer des élections présidentielles, faute de quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido, opposant pro-américain et président de l'Assemblée nationale, comme dirigeant du Venezuela pour qu'il organise ce scrutin. Le successeur d'Hugo Chavez a entamé son second mandat dans le courant du mois de janvier, après sa réélection.
Le chef de l'Etat vénézuélien leur avait répondu qu'il s'opposait fermement à de nouvelles présidentielles, mais pas de nouvelles élections législatives, sachant que l'Assemblée nationale est contrôlée par l'opposition depuis les élections de 2015.
Une réponse qui n'a guère plu à la ministre française. Accusant Nicolas Maduro de vouloir se «débarrasser» du président du Parlement, lui aussi élu. «Cette réponse est une farce, une farce tragique [...] L'élection de Monsieur Maduro en mai dernier c'était une farce, c'était une fiction d'élection», a déploré Nathalie Loiseau.
Lire aussi : Venezuela : le Parlement européen reconnaît l'opposant Juan Guaido comme président «légitime»
Avant la France et l'Allemagne, ce sont les Etats-Unis qui, les premiers, suivis par leurs fidèles alliés régionaux, ont reconnu Juan Guaido comme «président par intérim» du pays. C'est en effet ce titre que l'opposant s'était auto-attribué le 23 janvier lors d'un rassemblement de ses partisans, quelques minutes avant l'annonce de Donald Trump. Alors que l'armée vénézuélienne a depuis assuré de son soutien au dirigeant vénézuélien, ce 3 février, Donald Trump a rappelé que l'option militaire restait sur la table.
Auteur: RT France
Lire aussi : Démocratie ou pétrole ? John Bolton évoque les intérêts américains au Venezuela
Nouvelle menace : Paris laisse à Maduro jusqu'à «ce soir» pour «organiser des présidentielles»
© Miraflores Palace/Handout
Nicolas Maduro assiste à des exercices militaires à Caracas, le 2 février (image d'illustration).
L'ultimatum donné par six pays européens, dont l'Allemagne et la France, au président du Venezuela doit prendre fin le 3 février. Inflexible, Paris a adressé une nouvelle menace à Caracas.
«L'ultimatum se termine ce soir. Si, d'ici ce soir, Monsieur [le président du Venezuela] Maduro ne s'engage pas à organiser des élections présidentielles, nous considérerons que monsieur Guaido [l'opposant qui s'est autoproclamé «président par intérim]» est légitime pour les organiser à sa place et nous le considérerons comme le président par intérim jusqu'à des élections légitimes», a déclaré Nathalie Loiseau, ministre française des Affaires européennes, le 3 février durant l'émission politique Le Grand Jury, organisée conjointement par les médias français RTL, LCI et Le Figaro.
Le 26 janvier, six pays européens (Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni) avaient donné huit jours à Nicolas Maduro pour convoquer des élections présidentielles, faute de quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido, opposant pro-américain et président de l'Assemblée nationale, comme dirigeant du Venezuela pour qu'il organise ce scrutin. Le successeur d'Hugo Chavez a entamé son second mandat dans le courant du mois de janvier, après sa réélection.
Le chef de l'Etat vénézuélien leur avait répondu qu'il s'opposait fermement à de nouvelles présidentielles, mais pas de nouvelles élections législatives, sachant que l'Assemblée nationale est contrôlée par l'opposition depuis les élections de 2015.
Une réponse qui n'a guère plu à la ministre française. Accusant Nicolas Maduro de vouloir se «débarrasser» du président du Parlement, lui aussi élu. «Cette réponse est une farce, une farce tragique [...] L'élection de Monsieur Maduro en mai dernier c'était une farce, c'était une fiction d'élection», a déploré Nathalie Loiseau.
Lire aussi : Venezuela : le Parlement européen reconnaît l'opposant Juan Guaido comme président «légitime»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire