mercredi 21 novembre 2018


Bon, mes chers cinq lecteurs, un petit mot sur la démocratie.

Nous avons l’anglaise avec ses aristocrates qui possèdent les terres, les villages et les églises et des quartiers entiers à Londres sans compter la chambre des lords où les plus grands d’entre-eux viennent défendre leurs intérêts.

Nous avons l’indienne où le pays est dominé par des castes et où le culte des innombrables divinités entretient la soumission de l’immensité du peuple à un ordre établi des milliers d’années auparavant.

Nous avons l’américaine où les nantis ont persuadé le peuple que leur richesse finirait par ruisseler sur lui à condition que l’état ne leur fasse pas payer d’impôts. Résultat, les milliardaires ont fini par dominer l’état en imposant leur modèle d’organisation sociale, l’oligarchisme qu’ils tentent d’imposer à travers le monde.

Nous avons la française dont le modèle social, l’état providence, qui protégeait les citoyens et assurait la gratuité des services fondamentaux comme l’éducation et la santé, s’effondre au profit de l’oligarchisme prôné par les américains. 

Nous avons la chinoise qui est un gloubi-boulga de socialisme, de capitalisme, de gouvernance impérial dans le sens chinois du terme, de dictature implacable doublé de systèmes numériques de contrôle digne du roman 1984 d’orwell, bref, oublions, rien ne transparaît de démocratique là dedans.

En fait, c’est quoi la démocratie ?
Au sens grec, démos : le peuple, Kratos : le pouvoir, le pouvoir du peuple.
A l’époque, le pouvoir du peuple s’épanouissait au milieu d’une société d’esclaves donc un pouvoir réservé à une élite.
Démocratie……un idéal rêvé ?
Non, non, consolez-vous, il reste, le vote au suffrage universel pratiqué par tous les pays que je viens de définir comme démocrate ou qui s’affuble de cette défroque pour se définir.
Malheureusement, ces peuples choisissent tous désormais, leur dirigeant parmi des élites dont l’objectif est de conforter leurs privilèges et de réduire celui des peuples.
Pourtant, en Suisse existe le référendum populaire qui permet au peuple de choisir un destin local ou national qui restreint le pouvoir discrétionnaire des élus.
Est-ce suffisant ?
On pourrait également ajouter, un droit officiel au boycott qui pourrait restreindre le pouvoir des multinationales et le pouvoir des banques. 
Dans la foulée, imposer un vote par panachage pour éliminer les candidats corrompus lors des élections.
Ce ne sont que quelques pistes de réflexion.
Comme, mon but, n’est pas de vous imposer ma pensée unique,  je vous laisse le soin de faire votre propre liste pour réfléchir à ce qui ne va pas chez vous.

Bien le bonjour chez vous.
rené

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