mercredi 7 novembre 2018

Le président de Samsung évoque ses inquiétudes au sujet de l’IA

source : Presse citron
Lors du Web Summit qui se tient actuellement à Lisbonne, le président de Samsung Electronics a évoqué l’intelligence artificielle, jugeant que celle-ci devait être « guidée par des principes ».

Il y a 1 heure,le 7 novembre 2018


S’il est certain que l’intelligence artificielle marquera notre siècle, plusieurs figures du secteur de la technologie ont déjà exprimé leurs inquiétudes en arguant du fait qu’il fallait la réguler plutôt que de la laisser évoluer sans cadre.
Sujet relativement récurrent de discorde entre Elon Musk (SpaceX, Tesla) et Mark Zuckerberg (Facebook), l’IA a déjà été au centre de vives piques que se sont envoyées les deux patrons. Pour sa part, le fondateur de Facebook a tendance à penser qu’il faut laisser l’IA grandir, là où Musk se veut plus alarmiste. À l’occasion du Web Summit, c’est le président de Samsung Electronics, Young Sohn qui s’est exprimé sur le sujet dans une interview accordée à Business Insider.

Ajouter de l’éthique à l’IA

Dans celle-ci, Sohn dépeint un avenir qui ne se veut pas totalement rassurant, déclarant par exemple : « Je m’inquiète pour ça [le futur de l’IA, NDLR] C’est pourquoi j’ai soulevé ces questions d’éthique. Je veux dire, je pense qu’on devrait vraiment s’inquiéter de l’éthique. Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui ne va pas ? ». Il a ajouté à cela que les données portant sur l’intelligence artificielle étaient une « opportunité », précisant qu’il n’était pas d’accord pour autant avec le système de crédit social mis en place en Chine. En se basant sur des technologies boostées à l’intelligence artificielle, Pékin a mis au point un système qui analyse les faits et gestes de ses citoyens afin de leur accorder une note. Si celle-ci est bonne, ils peuvent accéder à de meilleures écoles pour leurs enfants, de meilleurs emplois ou de meilleurs appartements. Dans le cas inverse, leur note baisse et ils peuvent, par exemple, se voir refuser l’accès à des moyens de transport comme l’avion ou le train. Traverser lorsque le feu tricolore n’est pas vert peut-être un motif faisant baisser la note. Ainsi, Young Sohn a déclaré qu’il n’était pas d’accord avec ce principe de crédit social, jugeant que cela était « un problème ».
Il y a quelques mois, plusieurs leaders de l’intelligence artificielle ont signé un engagement selon lequel ils s’engagent à ne pas construire d’armes autonomes (basées sur l’IA). Les cofondateurs de DeepMind et Elon Musk ont signé l’engagement aux côtés de 3 170 personnes et 242 entreprises, mais aussi une petite trentaine de pays. La France n’en fait pas partie.
(Si, l'on est conscient des dangers de l'IA, au lieu d'attendre qu'un péquin revienne du futur pour détruire Terminator, qui faudrait-il tuer dès maintenant et combien ? note de rené)

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