dimanche 27 décembre 2015

Barrage de Sivens : l’Etat abandonne le projet

Le projet de barrage de Sivens, est définitivement abandonné. Ce barrage controversé a fait l’objet de manifestations marquées par la mort d’un militant écologiste, Rémi Fraisse.

Epilogue dans le dossier du barrage de Sivens. Le projet initial de barrage, qui a fait l'objet de nombreuses contestations, a été définitivement abandonné.
"Pitoyable"
Vendredi, un arrêté a été signé par les préfets du Tarn et du Tarn et Garonne, a annoncé dimanche le sénateur du Tarn et Garonne François Bonhomme sur Twitter partageant du même coup sa déception.                
Dans un autre tweet, le sénateur dénonce la "retraite pitoyable de #Valls#Hollande"         
 Un recours possible
Cet arrêté, publié par France 3 Midi-Pyrénées, abroge la déclaration d'intérêt général du projet de barrage, qui devra être affichée pendant une durée minimale d'un mois. L'arrêté est susceptible d'un recours devant le tribunal administratif de Toulouse, précise le texte.                
Ce barrage a suscité une vive controverse et a été à l'origine de manifestations avec des heurts lors desquels le militant écologiste Rémi Fraisse a été tué par une grenade offensive lancée par un gendarme le 26 octobre 2014.

Le 11 décembre, le conseil départemental du Tarn a adopté l'accord transactionnel proposé par l'Etat sur une compensation de 3,4 millions d'euros sur l'abandon du projet: 2,1 ME pour les dépenses en pure perte et 1,3 ME pour réhabiliter la zone humide.                
Un autre projet, avec une retenue d'eau réduite de moitié, est à l'étude et devrait être lancé prochainement. Il est défendu par les syndicats agricoles pour des questions d'irrigation.                
Surnommé le "Sivens light", il est combattu par les zadistes qui estiment que le barrage est inutile et que les petites retenues d'eau collinaires alentours sont suffisantes aux besoins d'irrigation.
Ce contenu peut également vous intéresser :

Aucun commentaire: