Québec : 6 à 10% des foetus sont sous antidépresseurs
Bien entendu, ce n’est pas ce que titrent les médias, mais c’est pourtant le constat. Et je doute que ce constat ne soit pire aux États-Unis et/ou dans d’autres pays « civilisés ».
Toujours est-il qu’étant constamment en quête de savoir s’il ne serait pas possible que les médicaments aient des effets secondaires négatifs (puisqu’aucune autre étude n’a été réalisée en ce sens), les « chercheurs » se sont cette fois attaqué (après avoir tiré au sort un médicament, un type de candidat et une maladie) au lien possible entre autisme et antidépresseurs chez les femmes enceintes.
Selon l’Express :
Antidépresseurs et grossesse ne font pas bon ménage. La prise de tels médicaments accroîtrait de 87% le risque d’autisme pour l’enfant, alors que 6 à 10% des femmes enceintes se voient prescrire des antidépresseurs pour traiter une dépression, selon une vaste étude canadienne publiée ce lundi aux Etats-Unis.
Triste constat, mais plus ou moins 1 enfant sur 10 aura déjà été sous antidépresseurs avant même sa naissance. Je ne suis pas certain que nous ayons besoin d’une étude scientifique poussée pour comprendre que nous hypothéquons ainsi sérieusement la santé de la génération à venir, mais laissons les experts parler :
La sérotonine entre en jeu dans de nombreux processus développementaux prénataux et postnataux, y compris la division cellulaire, la migration des neurones, la différenciation cellulaire et la synaptogénèse, soit la création des liens entre les cellules du cerveau.
– Anick Bérard, source La Presse
1+1=2. Un médicament qui entrave le bon fonctionnement du cerveau humain a de très fortes chances… d’entraver le bon fonctionnement du cerveau humain. Experts à l’appui.
La Presse de continuer :
L’Organisation mondiale de la santé estime que la dépression représentera la deuxième cause de décès en 2020.
Le doute s’installe dans mon esprit : est-ce que ce sera la dépression ou les antidépresseurs qui seront la cause de tous ces décès? Les experts ne semblent pas se poser la question :
Mieux cerner les répercussions de ces médicaments est une priorité en matière de santé publique, compte tenu de leur utilisation répandue.
– Anick Bérard, source Science et Avenir
Comprenons donc comment les antidépresseurs sont nocifs plutôt que de simplement trouver une alternative, Big Pharma oblige.
D’ailleurs, à quand le médicament miracle pour empêcher l’autisme chez les enfants même si maman prend des antidépresseurs durant la grossesse?
Over and out.
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