(Ainsi, c'est ça qui se joue au Nigéria le contrôle des compagnies pétrolières nationales et pour attire les investisseurs américains sans aucun doute comme Exxon, donc black rock, vanguard et autres requins, l'état ou le chef de l'état qui a toujours été un agent américain sert la soupe à trump en supprimant la dette due à l'état de la Nigerian National Petroleum Company Limited. trump négocie pour que Exxon revienne sur le gisement de l'île de Sakhaline en Russie, assiège le Venezuela pour lui voler son pétrole et maintenant le Nigéria, sans compter embêter l'Arabie Saoudite pour la faire entrer dans les accords d'Abraham pour les UAE interposé. trump de lancer un filet sur l'énergie pétrolière planétaire ce qui signifie qu'après le Venezuela, il y aura d'autres pays qu'il voudra soumettre par la force. note de rené)
Nigeria : des tensions autour d’un projet de cession d’actifs pétroliers de la NNPC
(Agence Ecofin) - Face à des défis budgétaires, le Nigeria cherche des liquidités à travers notamment la suppression des subventions sur le carburant mais également la cession d’actifs liés au secteur des hydrocarbures un des principaux piliers de l’économie.
Alors que l’administration fédérale nigériane envisage de céder une partie des actifs pétroliers en coentreprise gérés par la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd), les syndicats pétroliers sont montés au créneau pour exprimer leur désapprobation du projet.
Lors d’une conférence de presse conjointe tenue le mardi 23 septembre, le Nigeria Union of Petroleum and Natural Gas Workers (NUPENG) et le Petroleum and Natural Gas Senior Staff Association of Nigeria (PENGASSAN), ont exprimé leur rejet catégorique du projet. Les syndicats affirment que la cession viserait à ramener la part de l’État dans certaines Joint-Ventures à environ 30 à 35 % alors qu’elle est aujourd’hui estimée autour de 55 à 60 %.
« Le gouvernement veut réduire sa participation dans ces actifs, vendre jusqu’à 35 % dans certains cas, 30 % dans d’autres, pour dégager des liquidités à déployer ailleurs », a ainsi déclaré Festus Osifo, président de PENGASSAN, lors de la sortie médiatique de l’organisation.
Fondamentalement, ces syndicats pétroliers, les deux principaux du secteur, estiment que la concrétisation de ce projet de cession représente une menace pour les revenus de l’État et la stabilité de la NNPC Ltd, tout en compromettant les salaires et avantages sociaux des travailleurs. Les syndicats disent également s’appuyer sur le soutien du Nigeria Labour Congress (NLC) qui a déjà affiché sa solidarité envers certaines actions du NUPENG.
Au 26 septembre, aucune réponse officielle du gouvernement fédéral, du ministère des Finances, du ministère du Pétrole ou de la NNPC Ltd n’a été rapportée par la presse locale. Alors que les syndicats menacent d’une action, la situation reste tendue avec le risque de perturbations dans le secteur pétrolier si aucun compromis n’est trouvé.
Abdel-Latif Boureima
Édité par Wilfried ASSOGBA
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Le Nigeria annule 5 milliards USD de dettes de sa compagnie pétrolière nationale
ISIN : BRVMC0000000 - Ticker : BRVMC. Sika Finance
Le gouvernement fédéral nigérian a décidé d'annuler les dettes historiques accumulées par la Nigerian National Petroleum Company Limited auprès du Trésor public. L'opération, approuvée par le président Bola Tinubu lors de la réunion du Comité fédéral de répartition des comptes en novembre dernier, porte sur 1,42 milliard de dollars américains et 5,57 billions de nairas. Cette annulation représente environ 96% des créances en dollars et 88% de celles en monnaie locale.
Les obligations concernées remontent à des arrangements contractuels variés incluant les contrats de partage de production, les obligations d'approvisionnement du marché intérieur, les accords de remboursement ainsi que les redevances des coentreprises pétrolières. L'effacement ne touche que les arriérés enregistrés jusqu'au 31 décembre 2024, tandis que les nouvelles dettes apparues depuis janvier 2025 restent en cours de recouvrement.
La décision s'inscrit dans une stratégie plus large visant à assainir les finances de la compagnie pétrolière d'État et à améliorer la transparence du secteur énergétique nigérian. Le premier producteur de pétrole africain traverse une période économiquement difficile marquée par des revenus pétroliers décevants et une production stagnante. La compagnie avait reconnu en septembre dernier que sa dette de 6 milliards de dollars envers ses fournisseurs internationaux affectait gravement sa capacité opérationnelle.
Voir aussi- Le Nigeria table sur un déficit budgétaire de 4,28% du PIB en 2026
L'annulation de dette ne règle cependant pas tous les contentieux financiers entourant la compagnie nationale. Un différend majeur persiste concernant un prétendu manque à verser de 42,37 milliards de dollars entre 2011 et 2017, un montant près de neuf fois supérieur aux dettes qui viennent d'être effacées. La NNPC continue de rejeter ces allégations et insiste sur le fait que tous les revenus ont été correctement comptabilisés durant cette période.
Au-delà de l'assainissement comptable, le gouvernement Tinubu prépare des réformes structurelles du secteur pétrolier. La NNPC a récemment lancé un appel d'offres pour céder des participations dans plusieurs de ses actifs pétroliers et gaziers, avec des pourcentages pouvant atteindre 25% de ses parts dans certains champs d'exploitation. Cette démarche vise à attirer des capitaux privés alors que plusieurs compagnies pétrolières internationales se retirent progressivement des activités terrestres dans le delta du Niger.
Fanuelle YAO
La Rédaction
Publié le 30/12/25 14:23
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