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par Sputnik Afrique
Plus de 97% des Maliens se sont prononcés pour le projet de la quatrième Constitution du Mali lors du référendum tenu le 18 juin. Le vote a été validé, le taux de participation étant proche de 40%, a rapporté l’organisme de gestion électorale du pays.
Le projet de la nouvelle Constitution du Mali a été approuvé par plus de 97% des citoyens ayant participé au référendum du 18 juin, a annoncé ce 23 juin le responsable du comité national de gestion électorale du Mali.
«J’annonce solennellement les résultats du référendum constitutionnel tenu le 18 juin 2023. La répartition des votes : «pour» – 3 154 644 votes, ainsi le résultat obtenu représente 97,06%», a déclaré le responsable du comité de gestion électorale à la chaîne de télévision publique ORTM.
Ce vendredi également, l’institution indépendante de gestion électorale Aige a annoncé le référendum valide, avec un taux de participation estimé à 38,72%. Au total, huit millions de Maliens ont été appelés à prendre part au vote.
Référendum repoussé de trois mois
Fixée initialement pour le 19 mars, la date du référendum avait été décalée en raison de la nécessité d’installer les bureaux de vote dans toutes les régions du pays. C’est au mois de mai que le gouvernement malien par intérim a établi la nouvelle date du référendum du 18 juin.
Pour procéder au vote, chaque personne interrogée devait répondre «oui» ou «non» à la question si elle soutient le projet de la Constitution proposée par les autorités de la transition au Mali.
Nouvelle Constitution malienne
La troisième version de la Constitution malienne, actuellement en vigueur, date de 1974.
La nouvelle Constitution, approuvée le 18 juin dernier, vise à renforcer les pouvoirs du futur président, qui déterminera la politique de la Nation, et affirme l’attachement à la forme républicaine et à la laïcité de l’État. Le chef du gouvernement sera élu pour cinq ans et ne pourra pas effectuer plus de deux mandats, selon le projet de Constitution.
Selon la nouvelle Loi nationale, «le gouvernement est responsable devant le président», et non plus devant l’Assemblée nationale. L’initiative des lois appartiendrait au président et aux parlementaires, et non plus au gouvernement et à l’Assemblée nationale. Le président obtient également le droit de dissoudre le parlement.
La nouvelle Constitution prévoit la création d’une deuxième chambre du parlement – le Sénat, ainsi que de la Chambre des comptes.
Les 13 principales langues du Mali deviennent étatiques. Dans le même temps, le français reçoit le statut d’une «langue de travail».
source : Sputnik Afrique
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