jeudi 25 mars 2021

 (Ils ont oublié les ouragans martiens. Mieux de construire dans les grottes, plus protégées. note de rené)


Des scientifiques dévoilent une ville martienne à couper le souffle pouvant accueillir 250 000 personnes


La phrase clé est le luxe interplanétaire.

C’est officiel – une entreprise vient de dessiner les plans de la première ville humaine sur Mars, selon un communiqué de presse d’ABIBOO.

Appelée Nüwa City, la première colonie martienne à grande échelle pourrait abriter 250 000 personnes et être construite le long et dans le flanc d’une falaise colossale – où les habitants de Mars auraient accès à la lumière du Soleil sans risquer une surexposition à la menace mortelle des radiations cosmiques.

Plus important encore, ABIBOO affirme que la construction commencera en 2054 et que les premiers colons s’installeront en 2100.

Le plan d’ABIBOO pour la première ville martienne sera construit sur le flanc d’une falaise

La plupart des nouveaux rendus de Nüwa City représentent des intérieurs de chambres (et le mot clé semble être luxe), et on peut se demander si l’objectif de 2100 est une estimation réaliste. Mais il est clair, d’après le communiqué de presse, qu’ABIBOO a fait le travail d’envisager comment une ville sur Mars pourrait fonctionner et finalement prospérer. Le flanc d’une falaise sur la planète rouge permettra aux colons de vivre dans des maisons personnelles, d’autres zones étant réservées à des fins agricoles et énergétiques, où les gens pourront élever du bétail ou produire de l’énergie à partir du Soleil.

L’objectif est de construire une civilisation autonome sur la surface martienne, capable de subsister sans avoir besoin de s’approvisionner constamment sur Terre, mais les plans exacts sur la façon dont cela se fera n’ont pas encore été dévoilés. Mais la situation sera difficile. La pression atmosphérique de Mars est inférieure à 1 % de celle de la Terre, la température est assez froide pour faire fondre les larmes, qui couleraient certainement d’une personne exposée aux radiations mortelles qui brûleraient sérieusement toute peau exposée nue aux rayons cosmiques.

« Nous avons dû faire beaucoup d’analyses basées sur l’informatique et travailler avec les scientifiques pour essayer de comprendre quelles sont les circonstances auxquelles nous serons confrontés », a déclaré Alfredo Muñoz, fondateur du studio d’architecture ABIBOO. « Nous devons relever des défis très spécifiques aux conditions de Mars, notamment la gravité, qui ne représente qu’un tiers de celle de la Terre. »

Cependant, heureusement pour nous, il y a du CO2 et de l’eau à la surface de Mars.

La future ville sur Mars ne devrait probablement pas dépendre de la Terre

« L’eau est l’un des grands avantages qu’offre Mars, elle aide à pouvoir obtenir les matériaux appropriés pour la construction », a déclaré Muñoz. « Fondamentalement, avec l’eau et le CO2, nous pouvons générer du carbone et avec le carbone, nous pouvons générer de l’acier. » ABIBOO prévoit d’utiliser uniquement des matériaux provenant de Mars pour construire la première ville de la planète.

Le nouveau projet de ville martienne s’inscrit dans un projet scientifique plus vaste organisé par la Mars Society – avec un travail de développement du réseau SONet, qui est une équipe internationale de scientifiques et d’universitaires. « Les enseignements que nous tirons du développement d’une ville entièrement durable sur Mars nous apportent un grand nombre d’idées et de connaissances sur des choses que nous pourrions faire différemment sur Terre », a expliqué M. Muñoz.

Beaucoup de gens sont passionnés par la construction d’une présence humaine substantielle sur Mars. De Carl Sagan à Robert Zubrin, et des passionnés de Mars au PDG de SpaceX, Elon Musk, l’intérêt est loin de faiblir. Bien que certaines estimations de Musk semblent un peu irréalistes, le consensus est de plus en plus fort sur le fait que toute future ville sur Mars devra être autosuffisante – sinon, les futurs habitants de la planète rouge ne parviendront jamais à s’affranchir de la Terre.

Regardez les images sur le site.

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Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche 

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