(Le dernier arrivé, à mon avis, il est pire qu'astrazeneca. Ils ont vu qu'ils pouvaient faire n'importe quoi et sont couverts, donc, acte. note de rené)
Covid-19 : l’UA recevra jusqu’à 400 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson
(Agence Ecofin) - Face à la propagation du coronavirus en Afrique, l’Union africaine a mis en place une stratégie visant à obtenir des vaccins pour la population du continent. En janvier 2021, l’institution annonçait déjà avoir sécurisé 400 millions de doses supplémentaires du vaccin AstraZeneca.
L’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson (J&J) s’est engagée à fournir jusqu’à 400 millions de doses de son vaccin anti-covid-19 à l’Union africaine (UA), d’ici 2022. C’est ce qu’ont annoncé les responsables de l’institution dans un communiqué ce lundi 29 mars 2021.
Cette démarche entre dans le cadre de l’engagement du groupe pharmaceutique à « un accès équitable et mondial aux nouveaux vaccins anti-covid-19 ». Dans cette optique, l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) et la société ont signé un accord pour la livraison de 220 millions de doses du vaccin J&J aux 55 Etats membres de l’UA, à partir du troisième trimestre 2021. De plus, le laboratoire indique que l’AVAT pourra passer une commande de 180 millions de doses supplémentaires pour 2022.
La mise à disposition du vaccin permettra aux pays africains de poursuivre ou d’entamer les campagnes de vaccination contre la covid-19, nécessaires à l’atteinte d’une immunité collective. Il s’agit d’une opération importante puisque, d’après Alex Gorsky, directeur général de J&J, « personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité ».
Plus tôt en 2020, la firme pharmaceutique avait conclu un accord avec l'Alliance du Vaccin (Gavi) pour la fourniture de 500 millions de doses du vaccin via l’initiative Covax.
Notons que le vaccin Johnson & Johnson a montré une efficacité générale de 67 % contre la covid-19. De plus, il est à prise unique ; ce qui constitue un avantage certain pour les pays africains, surtout dans un contexte où la pénurie de vaccin est un risque pour l’immunisation de la population.
Carine Sossoukpè (Stagiaire)
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