mardi 2 mars 2021

 (Alors, là, je me marre, le gouvernement l'a détruite et maintenant, il veut la relancer. La consommation n'est pas là, les français attendent la crise économique qui va suivre et tentent de prendre leur précaution, sans compter l'inflation qui dépasse largement les 6% (tous les prix augmentent) en partie de son fait (électricité, gaz, taxes, plus les prix à la consommation), plus les aides publiques covid aux entreprises qui vont s'arrêter et des banques à la ramasse malgré l'aide financière massive de la banque centrale européenne qui vont directement à la spéculation sur les marchés financiers et ne sont pas à là pour le redémarrage de l'économie. Au lieu de nous raconter des conneries, le gouvernement devrait nous dire exactement ce qu'il se passe pour qu'on puisse s'y préparer et améliorer, d'abord, notre situation. note de rené)


Faisant fi de l'épidémie, le gouvernement veut accélérer la relance économique (France)

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire veut accélérer le déploiement du plan de relance. 40 milliards d'euros devraient être dépensés en 2021.

26 milliards d'euros du plan de relance ont déjà été engagés.
26 milliards d'euros du plan de relance ont déjà été engagés. STRINGER / REUTERS









Malgré les craintes de nouvelles restrictions sanitaires, le gouvernement veut «accélérer» le déploiement du plan de relance pour stimuler la reprise de l'économie, et cherche aussi la solution miracle pour mobiliser l'épargne considérable emmagasinée par les Français depuis le début de l'épidémie.

«Mon objectif est d'accélérer le déploiement de ce plan de relance, et quelle que soit la situation sanitaire», a affirmé lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lors d'un point presse, estimant que la situation sanitaire ne devait pas être «un obstacle» à la relance. «C'est maintenant que (...) se joue» la reprise, a-t-il insisté. Le défi est de taille, avec tout un pan de l'activité, notamment dans le tourisme, qui subit encore massivement la persistance de l'épidémie et pour qui le soutien d'urgence se poursuit.

Croissance

En parallèle, de nombreux secteurs se sont bien ressaisis, et se projettent déjà vers l'avenir, notamment dans l'industrie, bien moins pénalisée par le couvre-feu. La croissance de l'activité manufacturière a ainsi atteint en février son plus haut niveau depuis trois ans, selon l'enquête mensuelle du cabinet IHS Markit. Le gouvernement compte donc sur la dynamique du plan de relance de 100 milliards d'euros d'ici 2022 pour soutenir la croissance française, qu'il attend toujours à 6% cette année.

Ce plan «donne des résultats très tangibles», s'est félicité Bruno Le Maire, citant un chômage des jeunes «contenu», le déploiement des véhicules électriques ou encore l'ouverture de nouvelles liaisons ferroviaires. Sur les 40 milliards d'euros que le gouvernement a l'ambition de dépenser d'ici la fin de l'année, 16 milliards ont été déployés, auquel il faut ajouter la baisse annuelle de 10 milliards d'euros d'impôts de production.

Trois volets

Le plan comprend trois volets essentiels: le soutien à l'investissement industriel, à la transition écologique, et des aides à la formation et à l'emploi des jeunes. Plus de 30.000 entreprises, dont 70% de PME, en ont bénéficié à ce stade, et un million de ménages et de jeunes, a précisé le ministre. Pour accélérer sur le volet industriel, un milliard d'euros de crédits seront redéployés, a confirmé Bruno Le Maire, dans la logique - fixée à l'annonce du plan -de favoriser les projets qui seront les plus rapides à aboutir.

La relocalisation des secteurs industriels critiques sera dotée de 250 millions d'euros supplémentaires, soit une enveloppe globale de 850 millions, tandis que le dispositif Territoires d'industrie bénéficiera de 150 millions d'euros en plus des 400 millions prévus. Enfin, la numérisation des petites et moyennes entreprises industrielles voit son enveloppe passer de 280 millions à 880 millions d'euros.

Autre avancée: la France a enfin obtenu le feu vert de Bruxelles pour déployer les prêts participatifs, dédiés au renforcement des fonds propres des entreprises mis à mal pendant la crise. Il sera détaillé jeudi. En revanche, pas question de rajouter à ce stade des crédits supplémentaires, comme le réclament par exemple certains économistes ou le Medef. «Notre objectif, c'est de dépenser rapidement et efficacement les crédits» existants, a jugé Bruno Le Maire.

Pas de taxe sur l'épargne

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait notamment plaidé début janvier pour la mise en place d'un «deuxième volet» au plan, dédié à la reprise des secteurs les plus en difficulté (hôtellerie, évènementiel, etc.). Il prône aussi des mesures ciblées, comme un chèque vert, pour inciter les ménages à consommer l'épargne qu'ils ont accumulée l'an dernier à la fois par crainte de l'avenir mais aussi du fait d'une consommation empêchée par les restrictions sanitaires. L'épargne des ménages constitue d'ailleurs l'autre «défi» du gouvernement pour réussir la relance, a reconnu Bruno Le Maire.

L'an dernier, les ménages ont engrangé une épargne supplémentaire de 100 à 120 milliards d'euros, selon la Banque de France, et elle pourrait atteindre les 200 milliards d'ici la fin 2021. Bercy travaille à «des incitations» mais rejette toute «taxation» de cette épargne, a indiqué le ministre, alors que certains élus de gauche et des économistes proposent d'instaurer une taxe exceptionnelle sur les ménages les plus aisés ou sur les entreprises qui ont tiré parti de la crise, comme les géants de la distribution.

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