Aux États-Unis, les consommateurs font plonger un géant de la malbouffe
Symbole de la malbouffe, le groupe Kraft Heinz a présenté des résultats catastrophiques. La cause ? Des consommateurs qui changent leurs habitudes.
Tandis que les Français commencent doucement à modifier leur façon de consommer, aux États-Unis, il semblerait qu’une évolution comparable soit également amorcée. Comme le souligne un article de Sud Ouest « Les Américains boudent la malbouffe et font plonger les résultats des industriels. » Un phénomène nouveau qui s’expliquerait, comme chez nous, par une méfiance grandissante du consommateur vis-à-vis de la nourriture ultra transformée. Explications.
Pour justifier son propos, le journal Sud Ouest s’appuie sur les mauvais résultats économiques d’un des plus grands symboles de la malbouffe : le groupe Kraft Heinz.
Kraft Heinz, c’est le célèbre Ketchup, mais c’est aussi un tas d’autres choses comme les chips et les macaronis au fromage prêts à avaler. Or, malgré ses produits stars, le groupe a dévoilé des résultats économiques catastrophiques au cours du dernier trimestre 2018 : 12,6 milliards de dollars de pertes de revenus. Résultat ? Un titre boursier qui a plongé de 27,46%.
Pourtant, aux premiers temps de la fusion entre Kraft Foods et Heinz, en 2015, tout se passait très bien, une grosse réduction des coûts permettant de gonfler les bénéfices. Sauf que, pendant ce temps là, sans crier gare, le consommateur américain était déjà en train de faire sa révolution. Voilà ce que dit RFI à ce sujet :
« Cette course effrénée aux économies a empêché le groupe de se concentrer sur l’essentiel : le goût du public. Or, celui-ci évoluait. Les macaronis au fromage en boîte, les jus de fruits concentrés Capri-Sun ou le fromage fondu à tartiner ne faisaient plus recette. »
N’ayant pas senti le vent tourner, Kraft Heinz essaie désormais de rattraper son retard en investissant 300 millions de dollars pour changer ses recettes et en annonçant que tous ses emballages seraient recyclables et réutilisables d’ici 2025.
Autrement dit, les consommateurs ont donné une grosse claque à ce géant de la malbouffe qui, s’il veut s’en remettre, va devoir répondre très vite aux nouvelles exigences environnementales et sanitaires de ses clients. Un superbe exemple qui illustre à merveille le pouvoir des consommateurs.
(L'entreprise dont warren buffet est actionnaire principal. note de renéà
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