Pêché en Norvège, la majorité du cabillaud surgelé qui arrive en France passe d’abord par la Chine où on lui fait subir des traitements peu orthodoxes…
Acheter du poisson sauvage plutôt que du poisson d’élevage ? Ce réflexe peut sembler logique, surtout quand on cherche un produit le plus naturel possible. Seulement voilà, en fait, ce choix ne vous garantit rien du tout. Eh oui, le poisson sauvage gonflé à l’eau et à la chimie par l’industrie agro-alimentaire, ça n’est pas un mythe. Voilà ce que nous révèle une enquête édifiante et particulièrement instructive signée France 5.
Dans Mollo sur le cabillaud (le documentaire en question), on apprend qu’une majorité du cabillaud pêché en Norvège passe d’abord par la Chine avant d’atterrir dans nos assiettes. Pourquoi ce détour de 15 000 km par l’Asie ? Parce que là-bas, pour pas cher, on découpe le poisson avant de le bodybuilder à grand renfort de flotte et d’additifs alimentaires. Incroyable ? Oui, mais vrai. La preuve dans cet extrait :
Pourquoi relayer ce genre d’info ? Parce qu’un consommateur averti en vaut deux et parce que c’est par une meilleure information des citoyens que s’amorcera le changement nécessaire de nos habitudes alimentaires.Source