Aluminium dans les vaccins: Les conclusions de chercheurs français dévoilées
Des hypothèses qui appellent à être approfondies.
VACCINS - C'est l'un des arguments des anti-vaccins les plus courants: l'aluminium dans les vaccins présente des dangers pour la santé. Le Parisiendévoile ce vendredi 22 septembre les conclusions d'un essai mené sur des souris et la discussion entre spécialistes qui a suivi. Ces documents avaient été remis à l'ANSM en mars.
Depuis 2013, l'équipe du professeur Gherardi, chef du service neuromusculaire à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, étudie l'impact des sels d'aluminium sur les souris, sa neurotoxicité. L'essai mené par ces chercheurs pointe les risques qu'entraîne cette substance mais il "n'est en rien -au contraire- contre les vaccins", précise le quotidien.
La dose ne fait pas le poison
Les sels d'aluminium sont un adjuvant. Quand, dans un vaccin, l'agent pathogène injecté est tué ou que seul un de ses fragments est présent, il faut ajouter un adjuvant pour que notre système immunitaire puisse reconnaître qu'il doit intervenir. Lise Barnéoud cite dans son livre "Immunisés" la comparaison avec une voiture en feu. Les adjuvants "sont là pour dire à notre système immunitaire: 'fais gaffe, ce gars-là est méchant'. On met des bagnoles en feu à côté du type, on met sa signature dessus pour dire 'regarde il y a un truc qui se passe ici qui n'est vraiment pas normal'."
À la lumière des recherches menées, les chercheurs émettent l'hypothèse que, même en faible quantité, les sels d'aluminium peuvent présenter un danger. Ils peuvent "induire une accumulation d'aluminium à long-terme et des effets neurotoxiques". Parmi les trois experts indépendants qui se sont penchés sur les résultats de cet essai, l'un n'est pas convaincu par cette hypothèse, un autre juge les résultats "particulièrement innovants".
En janvier 2017, la même équipe de recherche avait publié dans la revueToxicology que chez la souris, des particules d'aluminium pouvaient migrer dans le cerveau via des cellules immunitaires. Mais le professeur Romain Gherardi et son équipe cherchent aussi à comprendre pourquoi seul un petit nombre d'individus vaccinés réagit de la sorte aux sels d'aluminium.
Une piste génétique?
Autre hypothèse émise par les chercheurs, la possibilité que certaines personnes soient plus disposées génétiquement que d'autres à développer des MFM ou myofasciite macrophage. Derrière ce nom barbare se cache une lésion au niveau de l'épaule, plus précisément au niveau du muscle où se font les injections de vaccins où l'aluminium reste concentré pendant des mois voire des années. Cette lésion pourrait être à l'origine "d'une maladie rare entraînant une maladie chronique, des douleurs chroniques, musculaires et des troubles cognitifs", peut-on lire dans Science & Santé, la revue éditée par l'Inserm. Une hypothèse pour laquelle les chercheurs ont déposé un brevet, selon Le Parisien.
Pour pouvoir aller plus loin et vérifier ces hypothèses, les recherches menées par le professeur Gherardi devront être approfondies. Elles pourraient permettre de trouver des substituts aux sels d'aluminium. En 2015, Manuel Rosa-Calatrava, chercheur en virologie et directeur adjoint du laboratoire virologie et pathologie humaine (VirPath) expliquait au HuffPost que la recherche progressait pour pouvoir remplacer cet adjuvant. "De nombreuses recherches pour éliminer les sels d'aluminium dans les vaccins ont lieu. Une piste très prometteuse concerne en particulier des protéines non métalliques dont les propriétés d'adjuvants seraient bien plus intéressantes que les sels d'aluminium."
(Qu'est-ce qu'ils nous emmerdent, on leur dit que des personnes très nombreuses sont allergiques aux adjuvants et qu'automatiquement ils vont développer des maladies qui vont détruire leur santé. Ils ne veulent pas faire de test pour déterminer qui est allergiques à telle ou telle substance ajoutée. C'est comme si, ils les condamner à mort sans aucune conséquence judiciaire pour eux. note de rené)Lire aussi :
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