La construction d’un mur par la Turquie entre l’Arménie Occidentale et l’Arménie Orientale serait contraire au droit international
La moitié du travail sur la construction d’un mur modulaire à la frontière entre la Turquie et l’Iran a été achevée, le ministre turc de l’Intérieur Suleiman Soylu.
ARMÉNIE OCCIDENTALE – La Turquie a rejeté l’idée de construire un mur à la frontière avec la République d’Arménie et la Géorgie, a précisé le ministre des Affaires intérieures de Turquie Suleyman Soylu.
Dans le même temps, il a parlé de plans visant à équiper la frontière avec les deux pays du Caucase par un système de contrôle électronique.
« Je pense que dans les deux prochains mois, des mesures appropriées seront prises. Bien que nous ne parlions pas de la construction d’un mur modulaire, mais seulement d’un système de sécurité électronique « , a expliqué le ministre.
Il a également indiqué que la moitié des travaux de construction d’un mur modulaire à la frontière entre la Turquie et l’Iran ont été achevés.
Le ministre turc, accompagné de représentants des forces de gendarmerie, a visité la construction d’un mur de sécurité de 3 mètres de haut et 144 kilomètres de long à la frontière avec l’Iran.
Selon Soylu, un mur modulaire le long de la frontière des provinces turques d’Agri et d’Igdir était nécessaire à la fois pour lutter contre le terrorisme et dans le cadre de la prévention de la contrebande et de la migration illégale.
« Au cours des huit derniers mois, 50% du mur a déjà été construit, et 70% des blocs de béton qui doivent être installés pendant les travaux de construction », a déclaré M. Soylu, cité par l’agence Anadolu.
Illustration: Armtimes.com
En janvier 2017, les cercles politiques internes de la Turquie ont discuté du fait que le ministère de la Défense et des Finances du pays ont décidé conjointement que la frontière arméno-turque serait entourée d’un mur des villes d’Ardahan, Kars et Igdir.
Un certain temps après, avec le cofinancement de l’Union européenne et de la Turquie, des travaux ont commencé sur le déminage dans les territoires de la Turquie à la frontière de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de l’Iran.
Répondant à la question du député du principal parti démocratique populaire de Turquie, Mahmut Tanal, le ministre de la Défense Fikri Yshik a confirmé que la Turquie allait construire un mur de sécurité à la frontière avec l’Arménie et l’Iran.
Comme l’a rapporté l’agence de presse « Regnum ».
Rappelons que, le 29 décembre 1917, le Conseil des Nationalités de l’Union Soviétique a proclamé le droit des Arméniens de l’Arménie turque (Arménie Occidentale) à l’autodétermination jusqu’à leur indépendance, et que depuis le 19 janvier 1920, l’Arménie Occidentale, est un Etat reconnu indépendant de facto à la Conférence de Paris et de jure le 11 mai 1920 à la Conférence de San Remo par le Conseil Suprême des Alliés dont sa frontière avec la Turquie a fait l’objet d’une sentence arbitrale par le Président des Etats -Unis Woodrow Wilson, le 22 novembre 1920, mais non reconnue par les instances onusiennes parce qu’elle est occupée par la Turquie.
Rappelons que, de 1894 à 1923 dans les territoires occupés de l’Arménie Occidentale, la population autochtone arménienne a subi un génocide perpétré par trois gouvernements successifs turcs.
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