Macron dit non au boycott d'Israël et ne souhaite pas d'Etat Palestinien (France)
Récemment accusé d’avoir utilisé de l’argent public pour financer sa campagne, l’ancien ministre de François Hollande, en marche vers l’élection de 2017, a effectué une visite presque présidentielle au Liban.
Lors d’une conférence à Beyrouth le 23 janvier, l’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron a rejeté l’idée que la France reconnaisse un Etat palestinien avant qu’un accord n’ait été trouvé entre les deux parties, rapporte le média israélien i24News.
Assurant qu’il n’est pas souhaitable de mettre la pression sur l’Etat hébreu, le candidat à la présidentielle a abordé le mouvement citoyen BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui tente d’infléchir la politique de colonisation israélienne par diverses actions chocs : «Le boycott d'Israël a été condamné par la France [dans un arrêt de la Cour de Cassation de 2015] et il n'est pas question de revenir là-dessus.»
Emmanuel Macron, qui rencontrait le nouveau président libanais Michel Aoun et son Premier ministre Saad Hariri lors du voyage, a également évoqué la crise syrienne.
«[Le président syrien Bachar el-]Assad est un dirigeant qui a failli [...], l'erreur qui a été faite, de droite ou de gauche, a été à un moment de faire du départ de Bachar el-Assad un préalable à tout […] La France n’est pas là pour décerner des bons points et des mauvais points à qui que ce soit, elle est là pour construire la paix, c'est bien plus compliqué», a assuré le fondateur du mouvement En Marche !, tout en refusant de «pactiser» avec le dirigeant syrien.
Emmanuel Macron a ensuite ajouté qu’il fallait accepter de dialoguer avec chacune des «grandes puissances régionales» pour «construire une solution politique» en Syrie.
Une visite organisée par l’Elysée ?
Alors que des soupçons sont apparus ces derniers jours quant à un présumé financement douteux de la campagne d’Emmanuel Macron, la rumeur est apparue que le président de la République lui-même aurait cette fois-ci joué un rôle pour organiser le voyage de son ancien ministre au Liban.
Citant une source anonyme, le site Le Vent se Lève, qui se présente comme un «média d’opinion alternatif», affirme que l’Elysée, le ministère des Affaires étrangères, et l’ambassade de France au Liban auraient donné des «coups de pouce» en faisant jouer leurs contacts afin d’arranger le déplacement.
Si l’information est difficile à vérifier, il n’en est pas moins sûr que la visite était l'occasion pour Emmanuel Macron «de se donner une stature internationale» à quelques mois de l’élection présidentielle.
(Produit marketing de la famille rothschild, financé par goldman sachs, répète ce que ses patrons lui disent. note de rené)
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