(Il est normal que les scientifiques chinois ou russes prennent de l'avance lorsque nos scientifiques occidentaux sont au service d'une idéologie comme en URSS, sont gratifiés non pas seulement d'un titre universitaire et de confort, une datcha par exemple, mais en plus en monnaie sonnante et trébuchante. Leurs recherches sont orientées par cette idéologie et ne sont plus ouvertes à l'intuition qui permet toutes les spéculations autorisées à un esprit libre. Disons qu'ils sont là pour nourrir la machine et restreignent donc consciemment leur champ de recherche. note de rené)
Des scientifiques plongés dans la terreur par des charlatans (France)
Quand la science, qui est une discipline où le doute doit être omniprésent, est réduite à une idéologie quasi religieuse..
Par Teresita Dussart, pour FranceSoir
TRIBUNE — L’Occident s’est longtemps cru à l’abri de mouvements talibans, ces gardiens de chèvres qui ont rendu la vie impossible, condamné à mort ou à la dégradation sociale les intellectuels d’Afghanistan. Nous avons les nôtres. Le wokisme, le covidisme, et l’Ukraine en ont fait des notables. Leur relation contractuelle avec les réseaux sociaux, en ont fait des prédateurs. Ils doivent veiller à la conservation de leurs petites entreprises de délation d’une part, leur respectabilité de l’autre.
Comme leur influence est en perte de vitesse, pour maintenir le niveau de trafic d’influence auquel ils se sont habitués, ils doivent se radicaliser. Traquer les scientifiques avec plus de sévérité redevient une priorité, alors que l’hypocondrie collective semble en chute libre. L’Express s’en fait le relais : « Faut-il sanctionner les chercheurs qui dérapent ? » Comment un chercheur peut-il déraper, est la première question qui passe par l’esprit. L’histoire de la science en prend un coup. L’Express, comme la plupart des médias de masse tombés en disgrâce, à l’instar des déconspirateurs, débunkeur, vérificateurs, traqueurs de fake news, décrypteurs et autres barbarismes de charlatans, place la condition scientifique sur le même pied que celle d’un l’influenceur. La science serait de l’opinion.
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« Depuis de deux ans, scientifiques et chercheurs n’ont jamais eu autant d’influence. Ils ont guidé le gouvernement [NDLR : un peu de propagande façon vieille école, au passage pour le gouvernement d’Emmanuel Macron], défilé sur le plateau de télévision et accordé d’innombrables interviews afin de vulgariser la science auprès du grand public. » Ça ce seraient les scientifiques autorisés. Ceux qui ne sont pas dans la recherche, mais dans la communication politique. Mais « tout n’est pas rose pour autant », lâche l’Express. « Du Pr. Didier Raoult à Laurent Toubiana, en passant par Jean-François Toussaint, sans oublier, l’ancien Prix Nobel Luc Montagnier, de nombreux chercheurs se sont illustrés par leur dérapages. » « Les sanctions ont été rares », se lamente l’auteur. Ils ont été bloqués, ridiculisés, réduit au silence, ont parfois perdu leur travail, une carrière entière vouée à la science et à la médecine ruinée ; mais la mort sociale et professionnelle ne saurait être un sort suffisant.
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L’auteur considère que le peu d’audience dont disposent encore ces personnalités qui, il y a encore deux ans étaient considérées comme des sommités, se doit au fait que les journalistes « sont nuls en science ». Comprendre : pas comme lui. Il y a chez les débunkers – qu’ils travaillent pour de grands médias ou disposent de leur petite boutique -, ce je ne sais quoi de pédant observé chez les talibans. Ce côté dogmatique de l’ignorant et des jugements définitifs qu’il émet de ses victimes. Ils se sentent omniscients.
Le trait typique du charlatan consiste à inventer des concepts pour habiller le ridicule de leur propos. Toute chose qui du temps de Molière se savait déjà. S’ils disposent de cette prérogative régalienne de décréter le bannissement médiatique, académique, social des scientifiques non oints c’est qu’ils entendent de tout et savent mieux que quiconque, de toutes les disciplines. Dotés de parcours académiques plutôt médiocres, sans pour autant être de brillants autodidactes, orphelins de toute reconnaissance intellectuelle avant de s’être créé leur kiosque de vérificateur, les grandes figures de la censurosphère, disposeraient à les en croire de savoirs comparables à ceux du CNRS ou du MIT réunis. En cinq minutes, ils peuvent décréter que l’apport d’un scientifique est de l’ordre du ni fait ni à faire, là où pour leurs pairs, il faudrait plusieurs semaines, voire des mois, pour évaluer la portée scientifique.
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Lorsque Christian Vélot avait alerté, notamment dans les colonnes de FranceSoir, sur le risque de recombinaison virale du vaccin administré de manière indiscriminée sur des populations pouvant être en train de transiter une infection et du risque de la vaccination généralisée, il avait été qualifié de conspirationniste par les censeurs. Car Christian Vélot « n’est que » docteur en biologie et maître de conférences en génétique moléculaire. Il n’est « même pas » virologue. Selon les talibans, il n’aurait jamais dû s’exprimer sur un sujet n’entrant pas directement dans son champ de compétence. Néanmoins, les personnes qui ont orchestré son bannissement des réseaux sociaux et médias, non seulement ne sont pas virologues, mais pas même scientifiques.
Le charlatanisme des débunkeurs a eu pour effet qu’à partir de 2020, informer sur des statistiques officielles est devenu une activité qui demande du courage. La semaine dernière, le professeur en biochimie Éric Chabrière, reprend dans un tweet les chiffres de la DRESS, démontrant qu’un vacciné avec rappel à deux fois plus de chances d’attraper le covid qu’un non vacciné.
Source France-Soir
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