jeudi 30 juin 2022

 (Plus la Russie résiste plus le pentagone la pousse au conflit armé avec l'union européenne. Les  capacités de résistance de l'armée ukrainienne s'épuisant, un des pouvoir qui agit dans l'ombre aux USA cherche absolument la faille. On ne sait pas trop qui dirige le conflit Otan-Russie, biden l'a souligné les States se battront jusqu'au dernier ukrainien. Mais la volonté de Washington d'aller toujours plus loin est caractéristique du lobby militaro-industriel américain, du deep state de la city de Londres et de wall street. Ses dirigeants se répartissent dans tous les conseils d'administration des multinationales et des plus importants fonds d'investissements, ou même de la CIA qui mènent la danse en Ukraine. Pour l'instant poutine slalome entre les embûches, mais là où il a su éviter de laisser au Kazakhstan se développer une guerre civile, il n'a pas pu éviter d'intervenir lorsque l'Ukraine a déclenché une offensive contre les républiques auto-proclamées du Donbass et de Lugansk avec promesse de Kiev de "tuer" les russophones et ensuite de s'attaquer directement à la Russie en envahissant la Crimée. Cependant les américains avaient bien pensé leur affaire en sachant que les russes interviendraient, que l'armée ukrainienne ne tiendrait pas l'offensive et en bunkérisant les villes pour que l'armée russe s'enlise, subisse des pertes conséquentes en hommes et matériels. Et en reproduisant sur place la stratégie mise en place et éprouvée au Moyen-Orient avec les djihadistes de prise en otage des populations comme bouclier humain. Aussi la décision de la Lituanie d'établir un blocus de l'ex-clave (avec débouchée sur la mer) n'est surtout pas anodine. Les américains qui dirigent l'Otan veulent un conflit de grande envergure avec l'union européenne, tout en posant un voile sur leur responsabilité majeure dans toute cette histoire, alors que l'Ukraine grouillent d'officiers supérieurs et de troupe des forces spéciales américaines. Si c'est un conflit nucléaire qui est visé, je dirais que c'est la preuve que tous ces gens qui grenouillent au pouvoir à Washington n'en ont rien à foutre du peuple américain qui subira de toute façon les conséquences d'un tel type de conflit. Mais la manière dont il est traité prouve qu'il le méprise. Je rappelle à ces braves gens qu'il faut un nombre d'échantillon assez important pour renouveler une espèce. A moins qu'ils ne pensent avec leur banque d'ADN ne pas en avoir besoin. note de rené)


Expert américain: la Lituanie a attiré l’Otan dans un piège

Source Observateur-Continental

La crise de Kaliningrad étape vers la guerre.

Quelqu’un à Bruxelles aurait dû créer un couloir entre Kaliningrad et le reste de la Russie.

La décision musclée de la Lituanie d’appliquer les sanctions de l’UE en bloquant le fret ferroviaire russe pourrait risquer d’aggraver le conflit Russie-Otan, a rapporté l’experte américaine Emma Ashford dans un entretien avec Foreign Policy.

En se demandant si la Lituanie avait consulté les alliés en Europe occidentale ou les Etats-Unis avant de faire ce choix, l’experte affirme qu’ «il s’agit d’un cas potentiel de piégeage d’une alliance où d’un membre de l’Alliance, généralement plus petit et plus faible, qui parvient à entraîner son allié dans un conflit qui ne sert pas ses intérêts». 

Elle a souligné que les partenaires de la Lituanie, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, sont plus réservés tandis que Vilnius est plus enclin à aggraver les relations avec la Russie. 

L’experte américaine précise: «La Lituanie est certainement dans son droit d’appliquer les sanctions de l’UE, mais nous devons être clairs sur le fait que c’est aussi un choix extrêmement dangereux», car «la plupart des approvisionnements dont dépendent les habitants de Kaliningrad arrivent par voie terrestre en train depuis la Russie» et «les Russes décrivent cela comme un blocus, et ce n’est pas totalement inexact»; «C’est donc une étape d’escalade assez claire de la part d’un allié américain».

Emma Ashford martèle que si la Lituanie n’ a pas à «créer un couloir spécifique pour Kaliningrad, quelqu’un à Bruxelles aurait dû en créer un» car «cela n’est pas du commerce dans l’Union européenne; c’est le commerce à l’intérieur de la Russie qui doit traverser le territoire européen».

Des accommodements devraient être faits pour cette réalité. Après tout, l’Union européenne et la Russie ne sont pas en guerre. Cela a le potentiel de faire pencher la balance, insiste-t-elle.

Si cela n’est pas le cas, avertit-elle, «alors c’est une étape claire dans l’escalade».

Source Observateur-Continental


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