mardi 6 octobre 2020

(La Chine prépare aussi la 6G, on s'arrête à la 10 ? Avec à nouveaux de nouvelles antennes ? L'espace va être saturé de satellites et le sol d'antennes. De la place pour l'agriculture encore va-t-il rester ? Et, encore plus dévoreuse d'énergie ce qui implique plus de centrales nucléaires. Parce qu'autrement, il n'y aura pas assez d'électricité pour les citoyens et pour ces nouvelles innovations. Bientôt, l'électricité ne sera-t-elle plus un droit en occident comme en Afrique ? note de rené)


La Corée du Sud va lancer un projet pilote de la 6G en 2026

Le pays devrait dépenser environ 169 millions de dollars sur une période de cinq ans pour développer cette technologie

Alors que de nombreux pays attendent la 5G, la Corée du Sud a prévu de lancer un projet pilote de 6G en 2026. Le réseau 6G sera 50 fois plus rapide que le réseau 5G. En outre, la Corée du Sud a des plans ambitieux pour la 6G et elle vise à commercialiser les services 6G entre 2028 et 2030, selon un article de Business Korea.

En août dernier, Chung Se-kyun, Premier ministre de Corée du Sud, a finalisé la stratégie du gouvernement pour promouvoir la recherche et le développement pour la prochaine génération de télécommunications lors d’une rencontre scientifique et technologique. Cette stratégie implique le développement préventif des technologies futures, tout en garantissant des brevets standard et de grande valeur et en jetant les bases de la recherche et développement et de l’industrie.

Le gouvernement sud-coréen prévoit d’investir 200 milliards de wons sud-coréens (environ 169 millions de dollars US) sur cinq ans pour ce projet, à partir de 2021. Ceci dans le but de sécuriser la technologie de base 6G à haut risque. Il commencera par mettre en place 10 tâches stratégiques dans 6 domaines clés, dont l’hyper-performance, l’hyper-bande passante, l’hyper-précision, l’hyper-espace, l’hyper-intelligence et l’hyper-confiance.

Ce projet vise à atteindre une vitesse de transmission de données d’un téraoctet par seconde, soit cinq fois plus rapide que la 5G, et à réduire la latence à un dixième des services 5G, jusqu’à 0,1 ms pour ses services sans fil. Le gouvernement prévoit notamment de rendre le réseau 6G disponible jusqu’à 10 km au-dessus du sol. Après avoir obtenu l’infrastructure et la technologie nécessaires, le gouvernement lancera le projet pilote 6G d’ici 2026. Ce dernier aura également des applications de grande portée dans divers secteurs comme les soins de santé, les voitures particulières et la construction de villes intelligentes.

Les premiers réseaux 6G pourraient être déployés en 2028, tandis que la commercialisation de masse de cette technologie aura lieu en 2030, selon un livre blanc publié par Samsung Electronics. En juillet dernier, Samsung a publié un livre blanc intitulé « The Next Hyper-Connected Experience for All », qui expose la vision de la société pour la prochaine génération de système de communication – à savoir la 6G. Le livre blanc couvre divers aspects liés à ce à quoi pourrait ressembler la 6G, notamment les méga tendances techniques et sociétales, les nouveaux services, les exigences, les technologies candidates et un calendrier de normalisation prévu.

En mai, Samsung Research, le centre de R&D avancée au sein de l’entreprise SET Business de Samsung Electronics, a fondé son centre de recherche sur les communications avancées dans le but d’accélérer la recherche sur la 6G. Dans son document, Samsung définit trois catégories d’exigences qui doivent être satisfaites pour réaliser les services 6G : exigences de performance, d’architecture et de fiabilité. Des exemples d’exigences de performance 6G sont un débit de données de pointe de 1 000 Gbps et une latence de moins de 100 microsecondes, soit 50 fois le débit de données de pointe et un dixième de la latence de 5G.

Samsung a également souligné que les exigences architecturales de la 6G comprennent la résolution des problèmes liés à la capacité de calcul limitée des appareils mobiles ainsi que la mise en œuvre de l’IA dès la phase initiale de développement de la technologie et la possibilité d’intégrer avec souplesse de nouvelles entités de réseau. Le document présente également des technologies candidates qui pourraient être essentielles pour satisfaire aux exigences de la 6G. Il s’agit notamment de l’utilisation de bandes de fréquences térahertz (THz), de nouvelles technologies d’antennes pour améliorer la couverture des signaux à haute fréquence, de technologies duplex avancées, de l’évolution de la topologie des réseaux, du partage du spectre pour accroître l’efficacité de l’utilisation des fréquences et de l’utilisation de l’IA dans les communications sans fil.

En janvier, la société de télécommunications japonaise NTT DoCoMo a déclaré qu’elle avait l’intention de lancer la technologie 6G commerciale d’ici 2030. Le gouvernement japonais a également annoncé son intention d’élaborer une stratégie globale concernant les futurs réseaux de communication sans fil 6G.

De plus, le gouvernement chinois a officiellement commencé à faire des recherches sur la technologie 6G en novembre de l’année dernière. Selon les rapports des médias d’État chinois, les ministères et les instituts de recherche ont tenu des réunions initiales dans le but de créer un groupe national de recherche et de développement sur la technologie 6G. Le ministère des Sciences et de la Technologie a déclaré qu’il allait mettre en place deux groupes de travail pour mener à bien les activités de recherche sur la 6G.

En février 2019, alors que le monde technologique faisait des mains et pieds pour finaliser les normes 5G afin de voir le plus rapidement possible les appareils compatibles 5G sur le marché, et alors que les acteurs de la téléphonie mobile ne pensaient pas encore au successeur de la 5G, le président américain Donald Trump a été l’un des premiers à évoquer la 6G. Il a, à l’époque, annoncé dans un tweet qu’il souhaite avoir « la technologie 5G, et même la 6G, aux États-Unis dès que possible ». Il ajoute qu’elle « est beaucoup plus puissante, plus rapide et plus intelligente que la norme actuelle. Les entreprises américaines doivent redoubler d’efforts ou seront laissées pour compte ». « Il n’y a aucune raison que nous soyons à la traîne à propos… ».

Traduction de Business Korea par Aube Digitale

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