mercredi 14 août 2019


 

Le Japon envisage de déverser l’eau radioactive de Fukushima dans le Pacifique

Mardi 13 août 2019 16:49 source : Ouest France

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photo le stockage maximal des réservoirs d'eau radioactive risque d'être atteint d'ici trois ans. © pool / reuters
Le stockage maximal des réservoirs d'eau radioactive risque d'être atteint d'ici trois ans.© POOL / REUTERS

Un milliard de litres d’eau radioactive est actuellement stocké dans de grands réservoirs. D’ici trois ans, leur capacité maximale de stockage risque d’être atteinte. Des experts japonais prônent « un rejet contrôlé » dans le Pacifique. Une solution qui inquiète grandement le voisin sud-coréen.

La Corée de sud est inquiète assure RFI. Et elle a de très bonnes raisons. Son voisin japonais envisage sérieusement de déverser l’eau radioactive de Fukushima dans le Pacifique. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de place dans les réservoirs pour stocker cette eau hautement contaminée qui provient des nappes phréatiques situées sous la centrale.
La polémique avait déjà fait rage en 2017. L’eau est contaminée au tritium, un isotope de l’hydrogène, radioactif pendant plus d’une douzaine d’années. Elle est stockée sur le site, dans 580 énormes cuves. Tepco, la compagnie d’électricité qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, veut s’en débarrasser. Des experts lui ont assuré que le Pacifique est capable de diluer ce tritium et qu’il ne sera pas dangereux pour l’environnement.

L’eau contaminée « suivra les courants marins »

Ce n’est pas l’avis des pêcheurs, des agriculteurs et de l’ONG Greenpeace en Corée. Cette dernière est convaincue que le Japon va faire ce choix car c’est la solution la plus rapide et la moins chère. « Une fois que cette eau contaminée et ce tritium seront dans l’océan, ils suivront les courants marins et se retrouveront partout, y compris dans la mer à l’est de la Corée », redoute Chang Mari, représentante de l’ONG Greenpeace en Corée citée par RFI.
Par ailleurs, le temps est compté si l’on en croit les responsables de la centrale comme l’explique Futura Planète. Selon eux, si le site n’est pas vidé de ces grands réservoirs, il sera impossible de construire des installations de stockage sûres pour les débris de combustible fondu et autres contaminants qui seront bientôt extraits de la centrale dans le cadre des travaux de déclassement.
Ouest-France  (C'est comme le plastique maintenant que les pays asiatiques n'en veulent pas et que l'Afrique sera incapable d'absorber nos déchets, ils finiront dans les mers et les océans. Ce n'est pas la peine de se voiler la face. note de rené)

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