Le ministre des Affaires Etrangères du Chili, Roberto Ampuero, a confirmé ce mardi dans la soirée que Leopoldo López, Lilian Tintori et sa fille se « sont réfugiés » à l’ambassade du Chili tandis que 25 militaires vénézuéliens qui ont participé au coup d’Etat ont demandé l’asile à l’ambassade du Brésil à Caracas, selon le porte-parole de la Présidence du pays, Otávio Rêgo Barros.
«Lilian Tintori et sa fille sont entrées comme hôtes à la résidence de notre mission diplomatique à Caracas. Il y a quelques minutes, s’y est joint son conjoint, Leopoldo López, qui reste à cet endroit avec sa famille, » a affirmé Ampuero, le chancelier du Gouvernement de Sebastián Piñera qui a également affirmé que « le Chili réaffirme son engagement envers les démocrates vénézuéliens. »
L’information concernant les 25 militaires vénézuéliens a été donnée par différents médias brésiliens comme Folha et Poder360.
Mardi matin, on a appris par les réseaux sociaux que la base militaire de La Carlota avait soi-disant été prise par un groupe d’opposants dirigés par le député Juan Guaidó, le dirigeant Leopoldo López – qui a violé son assignation à résidence – et un groupe de militaires et de membres du Service Bolivarien de Renseignement qui lançaient des appels à la population sur les réseaux sociaux pour qu’elle les soutienne et déposent le Président Légitime, Nicolás Maduro.
Peu après, on a appris que la base militaire de La Carlota n’a jamais été prise par les putschistes mais que le groupe de civils et de militaires – parmi lesquels se trouvaient de nombreuses troupes qui ont été amenées là en les trompant en leur disant qu’elles devaient participer à une opération militaire destinée à rétablir l’ordre dans une prison à l’intérieur du pays – étaient postés sur l’autoroute Francisco Fajardo, et plus précisément sur l’Echangeur Altamira, situé à l’extérieur de la base militaire.
Là, de nombreux individus cagoulés ont attaqué la base militaire avec des cocktails Molotov et des pierres, sans réussir à a prendre.
Pendant ce temps, de l’autre côté de la ville, des milliers de personnes, partisanes du Président Nicolás Maduro, entouraient le Palais de Miraflores, qui était l’objectif final des putschistes.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

(Faire croire qu'une base militaire était passée à la dissidence, ça me rappelle l'affaire de Timisoara en Roumanie à l'époque de la fin du dictateur communiste où il a été affirmée, témoignages des journalistes qu'un charnier de 4000 corps avait été trouvé. Alors, que ce n'était tout simplement une pure invention des services occidentaux. note de rené)