samedi 25 mai 2019

France : en 2040, plus aucun véhicule à carburants fossiles ne sera vendu dans l’Hexagone

  
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Une station de recharge pour voitures électriques - Crédits photo : Flickr
Bien qu’ils soient encore limités en termes d’autonomie sur route et du fait de leurs prix relativement élevés, les voitures électriques sont unanimement l’avenir de l’automobile. Si preuve il en fallait encore, les députés français viennent de voter un projet de loi qui vise à interdire d’ici 2040 la commercialisation de voitures à carburants fossiles sur l’étendue du territoire national. En gros, si vous comptez vous offrir une berline Mercedes ou BMW consommant 10 litres au 100 km (du sans plomb en plus) c’est le moment ou jamais.

La France vote la fin des voitures polluantes d’ici 2040

La commission du Développement durable a adopté le 17 mai dernier un amendement proposé par le co-rapporteur Jean-Luc Fugit (LREM) qui pose les bases de la transition du secteur automobile dans les 20 années à venir.
L’organisme s’appuie en effet sur les décisions prises par divers voisins européens qui ont eu l’audace de légiférer quant à l’avenir des voitures thermiques polluantes et dont les conséquences sur nos vies sont de plus en plus dramatiques.
Pollution automobile – Crédits photo : Libre Shot
Du coup à ce juste titre ladite commission a voté en faveur d’une interdiction pure et simple de la commercialisation de véhicules thermiques dans l’Hexagone d’ici 2040.

Objectif décarbonisation lancé

L’objectif avoué de ce projet de loi est d’amorcer la décarbonsiation du secteur des transports terrestres français d’ici 2050. Pour rappel il s’agit du principal émetteur de gaz à effet de serre dans notre pays.

Un caillou dans la marre, mais un espoir tout de même

En France le parc automobile est constitué à 93,6 % de véhicules à carburants fossiles, 4,2 % d’hybrides non rechargeables et seulement 0,7 % d’hybrides rechargeables. Les voitures électriques ou à hydrogène ne représentent qu’une partie infime des véhicules vendus en France chaque année, neufs comme de seconde main.
Plus qu’un projet de loi, l’amendement du député LREM a pour dessein ultime de réformer le secteur des transports terrestres en France pour un avenir sans carbone ou presque.



Source :


                                                                                            

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