mercredi 5 décembre 2018


Pour les médias gouvernementaux russes, Washington est derrière le mouvement des "gilets jaunes"
 15h35, le 04 décembre 2018 , modifié à 15h52, le 04 décembre 2018 Europe 1 via le blog de Sam la touch


Dans plusieurs articles revenant sur les violences ayant touché Paris et plusieurs villes de province, des médias gouvernementaux russes soutiennent que les États-Unis sont à l'origine du mouvement des "gilets jaunes".
Ils disent y voir la main des États-Unis. Plusieurs médias gouvernementaux russes comparent depuis dimanche les violentes manifestations des "gilets jaunes" en France aux "révolutions de couleur" ayant secoué ces dernières années d'ex-républiques soviétiques.
"L'affaiblissement de Macron, et avec un peu de chance sa démission, va dans l'intérêt de Donald Trump", explique mardi le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazetadans un long article revenant sur les violences ayant touché Paris et plusieurs villes de province.
Une "réplique des 'révolutions de couleur'", selon certains médias. "Il suffit de rappeler que le chef de la 5ème République a récemment revendiqué sa position de leader de l'Union européenne, défendu l'idée d'une armée européenne indépendante des États-Unis et défendu activement l'accord nucléaire iranien", poursuit le journal gouvernemental russe. Suffisant aux yeux du journal pour voir dans le mouvement des "gilets jaunes" une réplique des "révolutions de couleur" qui ont fait sortir la Géorgie et l'Ukraine de l'orbite russe en étant soutenues, selon Moscou, par les États-Unis ou les Occidentaux.
Beaucoup de similitudes entre les deux mouvements ? Selon Rossiïskaïa Gazeta, il existe beaucoup de similitudes entre les deux : "la création artificielle d'un mouvement de protestation organisé par les réseaux sociaux (…), des scènes théâtrales devant prouver à la société la prétendue volonté du peuple". Au final, prévient le journal, "une victoire des 'gilets jaunes' renforcerait considérablement la position américaine en Europe, en montrant clairement aux dirigeants européens que chipoter avec Donald Trump, a fortiori être en conflit avec lui, est risqué".
Dans une tribune publiée lundi, une éditorialiste de l'agence de presse publique Ria Novosti jugeait elle aussi "très convaincants" les arguments en faveur d'une "révolution de couleur" organisée par les États-Unis, soulevant toutefois d'autres arguments comme "la révolte de la 'bonne vieille (et blanche) France' contre le gouvernement et son multiculturalisme radical".
Un présentateur avait ouvert le bal dimanche. Présentateur vedette de la chaîne Rossiya-1, Dmitri Kisselev avait ouvert le bal dans son émission dominicale en jugeant impossible qu'une "croissance microscopique des prix de l'essence" provoque "des scènes de pillage, la mobilisation d'une armée de policiers, de la fumée, des tirs, du sang, des nuages de gaz lacrymogène".
"Le prétexte est évidemment disproportionné", avait continué Dmitri Kisselev, réputé être la voix du Kremlin, ajoutant que "cela ressemble à l'exportation américaine d'une révolution de couleur" avant d'asséner : "Tout ça parce que le président Macron a parlé de la nécessité d'une armée européenne". Mardi, le Kremlin a toutefois été plus pondéré, disant "ne pas voir" d'influence des États-Unis dans le mouvement des "gilets jaunes". "C'est une affaire exclusivement interne à la France. Pour nous, il est important que ces troubles ne fassent pas de victimes humaines et de blessés, en particulier de citoyens russes", a commenté le porte-parole Dmitri Peskov.


(Bon, les démocrates accusent les russes pour l'élection présidentielle alors que ce sont les grands électeurs qui ont fait basculer le résultat. Pourquoi, ne s'en prennent-ils pas au grands électeurs et à ce système électoral au final anti-démocratique. Les russes accusent les américains, sans doute pour que les américains ne les accusent pas, d'être derrière les troubles en France, une méthode éprouvée et élaborée par soros avec ses révolutions de couleurs, surfer sur les frustrations. soros a un intérêt, il veut déstabiliser l'euro pour faire un max de fric comme lors de la crise de la livre anglaise. Donc, il déstabilise l'UE où ses lobbyistes traînent dans tous les couloirs, même dans ceux du palais présidentiel français d'ailleurs. macron est au final un imbécile, il réduit les français à la misère en leur donnant l'impression qu'il le fait exprès. Pourtant, personne ne s'attendait à ce que les retraités descendent dans la rue, une catégorie de population que l'on pense trop vieille et trop usée, juste bonne à jeter. Retraités qui ont voté à 70% pour macron. A mon avis, cette fois, c'est le peuple qui surfe tout seul sur ses frustrations, que certains viennent après pour utiliser cette révolte des consciences, c'est fort possible, mais, ils n'en sont pas à l'origine. note de rené)

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