(blog à finir et à corriger)
Désolé, mes chers cinq lecteurs, ces derniers temps, la plume me tombe des mains et je ne suis pas causant.
D'ailleurs, aujourd'hui aussi, j'ai un peu la flemme. Donc, cela sera bref.
Mais, commençons par LA LIBERTE, chère à tout être humain.
En Europe, si, personne ne proteste, elle va vite se retrouver derrière nous et le monde que nous préparons à nos enfants risquent d'être très sérieusement "DANGEREUX"
(source : wikistrike)
Nouvelle loi en Grèce: les opposants à l'UE risquent désormais deux ans de prison !
Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d'accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.
Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l'article 458, qui est une mesure relative à la "violation du droit communautaire", dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l'UE.
Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l'UE risque la prison !
Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.
La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c'est l'ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.
C’est confirmé, l’UE est une dictature…
Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.
Alexander Doyle pour WikiStrike
Bravo pour leur Europe qui continue à se construire contre nos intérêts à nous les citoyens soi-disant libre et vivant en démocratie.
Et, dans le style, le président français, François Hollande ne fait pas pire que son prédécesseur, nicolas sarkozy, il fait la même en imposant des taxes que le privé est chargé de collecter. En plus, concernant l'écotaxe qu'ils ne sont même pas capable de mettre en place, le contrat établi à l'époque de sarkozy oblige l'état à payer des millions d'euros aux sociétés chargées de la collecte.
(source : Bastamag.net)
Alors, si, j'ai un conseil à vous donner, "COMPTEZ SUR VOS PROPRES FORCES !"
Comment ?
En mettant en service et en exploitant des petites centrales solaires photovoltaïques en toiture de bâtiments publics.
Qui ?
Des citoyens lambda (176 au 10 octobre 2013) groupés en une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) sans but lucratif animée pas un groupe d’une quinzaine de bénévoles.
Combien ?
Au 1 octobre 2013, ce sont sept petites centrales qui sont déjà en production sur des lycées, écoles, mairies,... et quatre qui sont en projet pour 2014.
Quelle puissance, quelle production ?
Début octobre 2013 : 103 kva sur 7 petites centrales produisent 109 000 kwh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de quarante foyers.
Objectif fin 2014 : tripler la production avec quelques jolis projets "sur le grill" et toujours en coopérative citoyenne sans but lucratif.
Nous ne serons pas loin alors d’assurer un production de nature à compenser intégralement les consommations domestiques de l’ensemble de nos coopérateurs qui deviendront dès lors électriquement neutres.
Mais où ?
En Auvergne bien sûr (pays du soleil !), dans la chaîne des volcans autour d’une commune d’irréductibles : Loubeyrat.
Mais avec quels moyens ?
Au départ une cagnotte associative, rapidement abondée de quelques subventions, enrichie de souscriptions de parts coopératives locales ou plus lointaines (certains coopérateurs résident en Corse, dans le Périgord, en Béarn, on ne les voit jamais aux AG mais ils sont coopérateurs et ça veut dire beaucoup).
Depuis le début, toute la production est livrée à EDF (en attendant de pouvoir vendre à Enercoop). Les sommes collectées sont intégralement réinvesties sur les projets futurs.
Peut-on aider ?
Oui, exceptionnellement et pour permettre de toucher un public plus large que les vaillants coopérateurs, la plate-forme de "micro funding" Ulule est mobilisée, chacun peut depuis chez lui apporter des fonds (à partir de 1€) et recevoir en échange quelques contre parties et surtout avoir la fierté de pouvoir dire : "C’est un peu grâce à mo i !" Attention c’est jusqu’au 15 novembre et pas plus tard !
Un exemple : les gradins de rugby du stade Manzat transformés en centrale solaire
Après un premier trimestre de production, la centrale solaire photovoltaïque que nous avons mise en service à la mi juillet sur les gradins de rugby de Manzat affiche des résultats conformes aux attentes. Avec une production autour des 7 900 kWh produits fin octobre, nous aurons produit en un peu plus de trois mois l’équivalent de la consommation annuelle de trois foyers.
Cette installation a été l’occasion de remettre entièrement à neuf la toiture en bac acier des gradins. La saison de rugby reprend, nous espérons n’avoir pas trop dérangé les activités de nos rugbymans au cours du chantier qui s’est organisé sur plusieurs semaines.
Pourquoi, devons-nous, nous organiser entre-nous ?
Simple, parce qu'ils nous empoisonnent !
(source : Jeunecitoyen
Le Coca-Cola et le boissons énergisantes, le vinaigre balsamique, les bonbons (Carambar), les gnocchis (à poêler, Panzani), les biscuits apéritifs (Tuc), les barres chocolatées (Kellogs, Special K), les condiments (Savora). Ainsi que les alcools et cocktails avec ou sans alcool (Old nick, Mister cocktail), les chewing-gum (Hollywood, Mentos), les soupes (Maggi, Royco minute soup).
> Pourquoi ?
Ils peuvent contenir le colorant E150D, des sulfites de sodium, des colorants azoïques ou du BHA.
Le colorant caramel E150D est classé « cancérigène possible » par le centre international de recherche sur le cancer (Circ). Depuis janvier 2012, l’Etat de Californie a limité « drastiquement son usage ».
Le sulfite de sodium (E221) est un conservateur qui peut provoquer des maux de tête, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires, note « 60 millions de consommateurs ».
Les colorants azoïques donnent une coloration vive aux aliments mais ils sont soupçonnés d’être allergisants, et peut-être cancérigènes. « De nombreuses marques de confiserie ont choisi de leur substituer des colorants naturels », précise le magazine. Encore un effort !
Le BHA (hydroxyanisole butylé) est un anti-oxydant, cancérogène possible chez l’homme selon le Circ. Plusieurs études estiment qu’il s’agit également d’un perturbateur endocrinien.
Les lingettes pour bébés (Nivea, Pampers), le dentifrice (Colgate, Carrefour kids), le fond de teint (L’Oréal), la crème dépilatoire (Nair), la crème hydratante (Dove), du gel anticellulite (Linéance), la mousse à raser (Avène), le gel douche…
> Pourquoi ?
Ils contiennent des paraben, conservateurs soupçonnés de dérégler le système hormonal. Mais ce n’est pas tout. Ils peuvent aussi contenir du Triclosan : un agent antibactérien qui, par un usage répété, pourrait favoriser des résistances aux antibiotiques.
Le phénoxyéthanol, un conservateur, est quant à lui soupçonné d’être toxique pour la reproduction et le développement chez l’animal. L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) préconise de ne plus l’utiliser dans les produits destinés au siège pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
Enfin, le MIT (méthylisothiazolinone), utilisé comme conservateur, peut provoquer des allergies. Par exemple de l’eczéma, mais aussi des réactions plus invalidantes au quotidien. Et quand on y est allergique, « c’est pour la vie », note « 60 millions de consommateurs ».
Le liquide vaisselle (Mir, Carrefour, Palmolive), les adoucissants, les lessives (Mir, Ariel, Woolite), et les nettoyants ménagers (Ajax, Cif, Mr Propre).
> Pourquoi ?
Là aussi, il contiennent du MIT, avec risque de réactions allergiques.
Laura Fernandez Rodriguez – Le Nouvel Observateur »
Source : Le Nouvel Observateur
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, les savants ou chercheurs ne sont pas tous FOUS, la preuve :
(source : Top Santé.com)
Toutes les personnes (en majorité des femmes) qui souffrent
de fibromyalgie vont enfin pouvoir respirer ! Non, leur maladie n’est
pas seulement psychosomatique. Oui, c’est une véritable pathologie avec
une cause et des effets. Cette découverte est tellement importante
qu’elle fait la Une de la revue de l’Académie américaine de la douleur,
accompagnée d’un éditorial rempli de louanges du Professeur Robert
Gerwin, de l’Ecole de médecine John Hopkins (Baltimore).
Une équipe de chercheurs d’Albany, aux Etats-Unis, dirigée par les Dr. Frank Rice Phillip Albrecht, a identifié certaines altérations de notre corps qui seraient responsables de la fibromyalgie. Lorsque notre température chute (hypothermie) ou qu’elle grimpe (hyperthermie), nous avons à l’intérieur du corps une sorte de thermostat, l’hypothalamus qui permet à notre corps de maintenir son équilibre. Quand nous utilisons nos muscles, particulièrement au niveau des mains et des pieds, un autre thermostat appelé shunt arterio-veineux nous permet de garder une température stable. Ce shunt agit comme une soupape entre les artérioles ou les veines qui alimentent le corps en sang oxygéné pour permettre aux organes de bien fonctionner, et les veinules, qui emportent les déchets du sang.
Or, selon les chercheurs d’Albany, c’est un dysfonctionnement de ce shunt atério-veineux qui serait responsable des douleurs de la fibromyalgie. « Lorsque ce shunt est défectueux, les muscles et les tissus de la peau ne peuvent pas être nourris correctement et leurs déchets ne peuvent pas être évacués. Il en résulte une accumulation d'acide lactique dans les muscles et le tissu profond qui affecte le système musculaire et provoque les douleurs qui voyagent d’une partie à l’autre du corps » expliquent les médecins. « Ce dysfonctionnement du shunt envoie également des messages erronés à notre système nerveux central et les nerfs hypersensibilisés envoient à leur tour des signaux de douleur ».
Cette découverte devrait enfin ouvrir la voie aux recherches sur le traitement de la douleur de la fibromyalgie, une maladie qui concernerait entre 2 et 5% de la population française.
mm
Désolé, mes chers cinq lecteurs, ces derniers temps, la plume me tombe des mains et je ne suis pas causant.
D'ailleurs, aujourd'hui aussi, j'ai un peu la flemme. Donc, cela sera bref.
Mais, commençons par LA LIBERTE, chère à tout être humain.
En Europe, si, personne ne proteste, elle va vite se retrouver derrière nous et le monde que nous préparons à nos enfants risquent d'être très sérieusement "DANGEREUX"
(source : wikistrike)
Nouvelle loi en Grèce: les opposants à l'UE risquent désormais deux ans de prison !
Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d'accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.
Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l'article 458, qui est une mesure relative à la "violation du droit communautaire", dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l'UE.
Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l'UE risque la prison !
Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.
La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c'est l'ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.
C’est confirmé, l’UE est une dictature…
Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.
Alexander Doyle pour WikiStrike
Bravo pour leur Europe qui continue à se construire contre nos intérêts à nous les citoyens soi-disant libre et vivant en démocratie.
Et, dans le style, le président français, François Hollande ne fait pas pire que son prédécesseur, nicolas sarkozy, il fait la même en imposant des taxes que le privé est chargé de collecter. En plus, concernant l'écotaxe qu'ils ne sont même pas capable de mettre en place, le contrat établi à l'époque de sarkozy oblige l'état à payer des millions d'euros aux sociétés chargées de la collecte.
(source : Bastamag.net)
Les dessous de l’écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l’impôt français
En
reportant l’entrée en vigueur de l’écotaxe pour les poids lourds, le
gouvernement Ayrault vient une nouvelle fois de capituler face à des
intérêts privés. Mais derrière cette taxe écologique se cache une autre
question, qui n’a jamais été soumise au débat public : c’est la première
fois que la collecte de l’impôt est confiée à des entreprises privées.
Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR
empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement. Du
jamais vu ! Enquête.
Après
six ans de reports et d’atermoiements, l’écotaxe poids lourds est
devenue un sujet explosif. Et le gouvernement n’en finit plus de
s’empêtrer dans des reculades qui le décrédibilisent. Les critiques se
focalisent sur le coût de la taxe pour les transporteurs et les
agriculteurs. Pourtant, l’essentiel est ailleurs : pour la première
fois, la collecte d’un impôt est confiée à des entreprises privées.
L’État a fait le choix de déléguer le recouvrement de l’écotaxe à un
prestataire, par le biais d’un contrat de partenariat public-privé. Le
produit de la perception de la taxe, estimée à 1 200 millions d’euros
par an, sera reversé à l’administration des douanes. Une première en
matière de fiscalité ! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre
par un gouvernement socialiste et écologiste... L’écotaxe « s’appuie sur un mode de recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une taxe du XXIe siècle ! », s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des Esgaulx, dans un rapport remis la Commission des finances en février dernier.
« Un retour à la Ferme Générale de l’Ancien Régime ! », dénonçait la CGT, lorsque le gouvernement Fillon a validé cette option, peu après le Grenelle de l’environnement. Cette externalisation entraine un surcoût pour le contribuable. « L’écotaxe est incontestablement coûteuse », admet Marie-Hélène Des Esgaulx. Sur un total de 1,2 milliard d’euros collectés, environ 280 millions d’euros sont consacrés à la rémunération du prestataire privé. Soit 23 % [1] ! C’est la taxe la plus coûteuse jamais mise en place ! « A titre de comparaison, ce pourcentage ne dépasse pas 1,2 % pour l’impôt sur le revenu », poursuit le rapport. « Le recouvrement d’un impôt coûte souvent moins de 1% du montant de celui-ci, confirme Philippe Bock, secrétaire général du syndicat Solidaires Douanes. « Pour les services des douanes, la masse salariale coûte un milliard d’euros, pour des rentrées fiscales de 67 milliards d’euros. Le coût de recouvrement de l’écotaxe est complètement prohibitif ! » Cette taxe poids lourds, « c’est service public minimum et profits maximum », résume le syndicat.
Benetton, Goldman Sachs, Thales et SFR, collecteurs d’impôt
« Le coût global du contrat de partenariat, bien qu’élevé, ne semble pas surestimé », conclut Marie-Hélène Des Esgaulx devant la commission des Finances. Il est de toute façon bien tard pour s’en apercevoir. Le contrat de partenariat a été signé en octobre 2011, pour une durée de 13 ans et 3 mois [2]. L’État se trouve lié jusqu’en 2025, sans qu’aucune étude n’ait été menée sur l’opportunité de confier cette mission au secteur privé. « Les Douanes n’étaient pas capables de faire un tel montage technique », tranche le député UMP Hervé Mariton. Au terme du contrat, l’ensemble du dispositif doit être remis à l’État.
Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA) pour mettre en œuvre le dispositif ? Un consortium d’entreprises baptisé Ecomouv’, mené par le groupe italien Autostrade. Celui-ci est une filiale d’Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque états-unienne Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv’, s’est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria, une entreprise qui vend des services informatiques aux entreprises. Visiblement, personne ne s’est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3 300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe. Rappelons également que l’objectif initial de l’écotaxe est de développer des transports plus écologiques, notamment le fret ferroviaire, sur lequel la SNCF a quelques intérêts financiers.
Les rentrées fiscales passeront-elles par les paradis fiscaux ?
Ecomouv’ prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d’euros pour les 11,5 années d’exploitation du dispositif. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes – environ 600 000 immatriculés en France et 200 000 étrangers – devront s’enregistrer auprès d’Ecomouv’, notamment via des sociétés de télépéages habilitées : Axxes, DKV, Eurotoll, Ressa, Telepass et Total. Les poids lourds devront se doter d’un boîtier, type GPS, qui permettra de retracer leur parcours sur les 15 000 km de tronçons routiers concernés par la taxe. Des portiques installés sur ces routes serviront uniquement à contrôler que les camions sont bien dotés de boîtiers. Les sociétés de télépéage collecteront une partie des taxes, versées sous forme d’abonnement [3]. En contrepartie, elles seront rémunérées par Ecomouv’ à hauteur de 60 millions d’euros par an. Les transporteurs pourront, s’ils le souhaitent, s’acquitter de la taxe directement auprès d’Ecomouv’.
« Nous osons tout de même espérer que le cahier des charges a formellement interdit à Ecomouv’ de disposer comme il l’entend des sommes avancées par les redevables, sous peine de voir celles-ci reversées aux actionnaires, ou bien servir à quelque spéculation ou encore transférées dans quelque paradis fiscal », s’interroge Solidaires. Que le collecteur d’impôts joue en bourse les sommes collectées serait en effet une nouveauté ! Le syndicat s’inquiète également des usages possibles des données collectées sur les transporteurs et leurs pratiques.
« Pour le prestataire privé, c’est gagnant-gagnant, résume Philippe Bock, de Solidaires Douanes. Mais pour l’État, c’est un fiasco sur le plan fiscal et sur le plan environnemental. L’objectif écologique a été complètement perdu en route. L’écotaxe devait promouvoir les circuits courts, en taxant les transports, et comme les autoroutes sont exonérées, cela incite les camions à se reporter vers les grands axes routiers ! » Un travers pointé dans le rapport de la sénatrice Marie-Hélène Des Esgaulx : avec l’écotaxe, le ministère des Transports s’attend à une augmentation de 15 à 20 % du trafic poids lourds sur les autoroutes. Une recette supplémentaire estimée à 400 millions d’euros par an pour les sociétés gérant les autoroutes, principalement Vinci et la Sanef !
Ecotaxe : quels profits pour le privé, quelles recettes pour l’État ?
C’est ce type de partenariat public-privé qu’a choisi l’Allemagne pour son écotaxe poids lourds. Celle-ci permet de collecter près de 4,4 milliards d’euros par an, autoroutes comprises. Toll Collect, le consortium qui gère le dispositif, regroupe Deutsche Telekom, le constructeur automobile Daimler et Cofiroute, filiale du groupe français Vinci. Il a été rémunéré à hauteur de 600 millions d’euros. L’affaire semble juteuse, puisque Toll Collect annonce un bénéfice net de 80 millions d’euros en 2012 [4]. Un peu moins évident pour l’État allemand, qui, depuis 2004, lui réclame 3,3 milliards d’euros de dommages-intérêts pour manque à gagner, du fait de nombreux retards subis par le projet, et 1,7 milliard de pénalité pour non-respect du contrat. Un contentieux qui dure depuis huit ans. A ce tarif, autant gérer soi-même la collecte.
En Slovaquie, c’est également un consortium privé, SkyToll, qui a signé un contrat d’exploitation pour 13 ans. Ce consortium, détenu à 10% par le concessionnaire d’autoroutes français Sanef, dirigé par Alain Minc, a gagné l’appel d’offres en 2007. Il avait pourtant fait l’offre la plus élevée… Douze recours [5] et deux enquêtes de la commission européenne plus tard, le dispositif mis en place est loin d’avoir fait ses preuves. La taxe a rapporté 141 millions d’euros en 2010. Sur lesquels Sky Toll ponctionne 110 millions d’euros ! Résultat : l’État slovaque a touché à peine le quart de la somme collectée [6]. « Les coûts de fonctionnement par rapport au rendement de la taxe seront nettement inférieurs en France à ce qu’ils sont en Slovaquie », explique le député UMP Hervé Mariton, auteur d’un rapport à l’Assemblée nationale sur le sujet en 2011. Voilà qui est rassurant.
Contentieux et présomption de corruption
Le service des douanes sera chargé de gérer les contentieux et les recouvrements forcés, mais aussi d’assurer le contrôle du dispositif. « Quel accès aurons-nous au système informatique ?, interroge Philippe Bock. Il sera impossible pour nous d’avoir une vue globale du système. » Les risques de défaillance sont grands. La France se prépare-t-elle à des désillusions ? Car la bataille entre sociétés privées pour le marché de l’écotaxe est rude. L’appel d’offre a déjà été marqué par plusieurs contentieux. En janvier 2011, la Sanef – qui a perdu l’appel d’offre – dépose un recours devant le tribunal administratif de Pontoise afin d’empêcher la signature du contrat. Motif : l’État a été conseillé durant la procédure par la société RAPP, qui a travaillé pour la société Autostrade sur la mise en place d’une taxe poids lourds en Autriche. L’indépendance de ce conseil est donc contestée. La procédure a été annulée par le juge administratif, mais validée par le Conseil d’État.
La Sanef a également saisi le service central de la prévention de la corruption du ministère de la Justice pour « faits relevant du délit de favoritisme, de trafic d’influence et d’incitation à la corruption ». Selon ses dirigeants, la société « a été approchée » et « on lui aurait fait comprendre que le résultat de l’appel d’offre serait fonction de ce qu’elle pourrait accepter de "faire" ou de qui elle pourrait "gratifier" ». L’affaire a été transmise au Parquet de Paris, puis de Nanterre. Qu’importe. Le contrat entre l’État et Ecomouv’ est signé en octobre 2011, sous le gouvernement Fillon. Commence alors un « délai contractuel » de 21 mois au terme duquel le dispositif devra être prêt et la collecte lancée. Jean-Marc Ayrault profitera-t-il du nouveau report annoncé le 28 octobre pour renégocier les modalités de collecte de l’écotaxe ? Pieds et poings liés au partenariat public-privé, le nouveau gouvernement dispose d’une faible marge de manœuvre.
Déjà un demi-milliard de perdu
Le lancement de la taxe, prévue en juillet 2013, est repoussé une première fois en octobre, puis en janvier 2014. Chaque report signifie une perte de recettes pour l’État. Un préjudice évalué à 90 millions d’euros par mois, selon L’Officiel des Transporteurs. Soit un manque à gagner de plus de 500 millions d’euros rien qu’en 2013. Le nouveau report sine die laisse présager une accumulation des pertes. Selon Ecomouv, entre 800 millions et un milliard d’euros d’investissements ont déjà été engagés. Un montant que devra rembourser le gouvernement en cas d’annulation du projet, estime le consortium. Celui-ci n’obtiendra sans doute pas les 800 millions d’euros prévus en cas d’annulation du contrat – puisque celui-ci est seulement suspendu – mais il pourrait demander des indemnités de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Des agents des douanes chargés de superviser les contrôles ont déjà été mutés au centre de Metz, où travailleront 130 agents au sein du service taxe poids lourds. Plusieurs centaines de personnes ont été recrutées par Ecomouv’ pour son centre d’appel et de traitement des factures, également basé à Metz. Autant de personnes qui risquent de se retrouver en chômage technique si la situation ne se débloque pas.
La Bretagne, quasi exemptée d’écotaxe
Reste que les opposants à l’écotaxe – Medef et FNSEA de Bretagne en tête – semblent avoir fait plier le gouvernement. Ce qui agace profondément les associations écologistes. Seule une partie du réseau routier est concernée [7] par l’écotaxe. Et la Bretagne en est grandement exemptée en raison de son caractère « péninsulaire », avec un taux de réduction de 50%, rappellent le Réseau action climat et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) dans un communiqué. La contribution des transporteurs bretons est évaluée à 42 millions d’euros par an, alors que la région devrait recevoir annuellement 135 millions d’euros pour l’amélioration de ses infrastructures de transport [8], expliquent les associations. De cela, FNSEA et Medef locaux n’en ont cure.
Derrière les arbitrages sur l’écotaxe et la capitulation permanente du gouvernement, une interrogation plus grave subsiste : l’État français a-t-il encore les moyens et l’autorité nécessaires pour assurer la collecte des impôts, sans céder à des intérêts privés ? En matière de fiscalité devraient primer la cohérence et l’intérêt général, et non la sous-traitance au plus offrant d’une fonction régalienne déjà bien mise à mal.
Agnès Rousseaux
(@AgnesRousseaux)
Photo : CC Liquid Oh
« Un retour à la Ferme Générale de l’Ancien Régime ! », dénonçait la CGT, lorsque le gouvernement Fillon a validé cette option, peu après le Grenelle de l’environnement. Cette externalisation entraine un surcoût pour le contribuable. « L’écotaxe est incontestablement coûteuse », admet Marie-Hélène Des Esgaulx. Sur un total de 1,2 milliard d’euros collectés, environ 280 millions d’euros sont consacrés à la rémunération du prestataire privé. Soit 23 % [1] ! C’est la taxe la plus coûteuse jamais mise en place ! « A titre de comparaison, ce pourcentage ne dépasse pas 1,2 % pour l’impôt sur le revenu », poursuit le rapport. « Le recouvrement d’un impôt coûte souvent moins de 1% du montant de celui-ci, confirme Philippe Bock, secrétaire général du syndicat Solidaires Douanes. « Pour les services des douanes, la masse salariale coûte un milliard d’euros, pour des rentrées fiscales de 67 milliards d’euros. Le coût de recouvrement de l’écotaxe est complètement prohibitif ! » Cette taxe poids lourds, « c’est service public minimum et profits maximum », résume le syndicat.
Benetton, Goldman Sachs, Thales et SFR, collecteurs d’impôt
« Le coût global du contrat de partenariat, bien qu’élevé, ne semble pas surestimé », conclut Marie-Hélène Des Esgaulx devant la commission des Finances. Il est de toute façon bien tard pour s’en apercevoir. Le contrat de partenariat a été signé en octobre 2011, pour une durée de 13 ans et 3 mois [2]. L’État se trouve lié jusqu’en 2025, sans qu’aucune étude n’ait été menée sur l’opportunité de confier cette mission au secteur privé. « Les Douanes n’étaient pas capables de faire un tel montage technique », tranche le député UMP Hervé Mariton. Au terme du contrat, l’ensemble du dispositif doit être remis à l’État.
Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA) pour mettre en œuvre le dispositif ? Un consortium d’entreprises baptisé Ecomouv’, mené par le groupe italien Autostrade. Celui-ci est une filiale d’Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque états-unienne Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv’, s’est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria, une entreprise qui vend des services informatiques aux entreprises. Visiblement, personne ne s’est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3 300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe. Rappelons également que l’objectif initial de l’écotaxe est de développer des transports plus écologiques, notamment le fret ferroviaire, sur lequel la SNCF a quelques intérêts financiers.
Les rentrées fiscales passeront-elles par les paradis fiscaux ?
Ecomouv’ prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d’euros pour les 11,5 années d’exploitation du dispositif. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes – environ 600 000 immatriculés en France et 200 000 étrangers – devront s’enregistrer auprès d’Ecomouv’, notamment via des sociétés de télépéages habilitées : Axxes, DKV, Eurotoll, Ressa, Telepass et Total. Les poids lourds devront se doter d’un boîtier, type GPS, qui permettra de retracer leur parcours sur les 15 000 km de tronçons routiers concernés par la taxe. Des portiques installés sur ces routes serviront uniquement à contrôler que les camions sont bien dotés de boîtiers. Les sociétés de télépéage collecteront une partie des taxes, versées sous forme d’abonnement [3]. En contrepartie, elles seront rémunérées par Ecomouv’ à hauteur de 60 millions d’euros par an. Les transporteurs pourront, s’ils le souhaitent, s’acquitter de la taxe directement auprès d’Ecomouv’.
« Nous osons tout de même espérer que le cahier des charges a formellement interdit à Ecomouv’ de disposer comme il l’entend des sommes avancées par les redevables, sous peine de voir celles-ci reversées aux actionnaires, ou bien servir à quelque spéculation ou encore transférées dans quelque paradis fiscal », s’interroge Solidaires. Que le collecteur d’impôts joue en bourse les sommes collectées serait en effet une nouveauté ! Le syndicat s’inquiète également des usages possibles des données collectées sur les transporteurs et leurs pratiques.
« Pour le prestataire privé, c’est gagnant-gagnant, résume Philippe Bock, de Solidaires Douanes. Mais pour l’État, c’est un fiasco sur le plan fiscal et sur le plan environnemental. L’objectif écologique a été complètement perdu en route. L’écotaxe devait promouvoir les circuits courts, en taxant les transports, et comme les autoroutes sont exonérées, cela incite les camions à se reporter vers les grands axes routiers ! » Un travers pointé dans le rapport de la sénatrice Marie-Hélène Des Esgaulx : avec l’écotaxe, le ministère des Transports s’attend à une augmentation de 15 à 20 % du trafic poids lourds sur les autoroutes. Une recette supplémentaire estimée à 400 millions d’euros par an pour les sociétés gérant les autoroutes, principalement Vinci et la Sanef !
Ecotaxe : quels profits pour le privé, quelles recettes pour l’État ?
C’est ce type de partenariat public-privé qu’a choisi l’Allemagne pour son écotaxe poids lourds. Celle-ci permet de collecter près de 4,4 milliards d’euros par an, autoroutes comprises. Toll Collect, le consortium qui gère le dispositif, regroupe Deutsche Telekom, le constructeur automobile Daimler et Cofiroute, filiale du groupe français Vinci. Il a été rémunéré à hauteur de 600 millions d’euros. L’affaire semble juteuse, puisque Toll Collect annonce un bénéfice net de 80 millions d’euros en 2012 [4]. Un peu moins évident pour l’État allemand, qui, depuis 2004, lui réclame 3,3 milliards d’euros de dommages-intérêts pour manque à gagner, du fait de nombreux retards subis par le projet, et 1,7 milliard de pénalité pour non-respect du contrat. Un contentieux qui dure depuis huit ans. A ce tarif, autant gérer soi-même la collecte.
En Slovaquie, c’est également un consortium privé, SkyToll, qui a signé un contrat d’exploitation pour 13 ans. Ce consortium, détenu à 10% par le concessionnaire d’autoroutes français Sanef, dirigé par Alain Minc, a gagné l’appel d’offres en 2007. Il avait pourtant fait l’offre la plus élevée… Douze recours [5] et deux enquêtes de la commission européenne plus tard, le dispositif mis en place est loin d’avoir fait ses preuves. La taxe a rapporté 141 millions d’euros en 2010. Sur lesquels Sky Toll ponctionne 110 millions d’euros ! Résultat : l’État slovaque a touché à peine le quart de la somme collectée [6]. « Les coûts de fonctionnement par rapport au rendement de la taxe seront nettement inférieurs en France à ce qu’ils sont en Slovaquie », explique le député UMP Hervé Mariton, auteur d’un rapport à l’Assemblée nationale sur le sujet en 2011. Voilà qui est rassurant.
Contentieux et présomption de corruption
Le service des douanes sera chargé de gérer les contentieux et les recouvrements forcés, mais aussi d’assurer le contrôle du dispositif. « Quel accès aurons-nous au système informatique ?, interroge Philippe Bock. Il sera impossible pour nous d’avoir une vue globale du système. » Les risques de défaillance sont grands. La France se prépare-t-elle à des désillusions ? Car la bataille entre sociétés privées pour le marché de l’écotaxe est rude. L’appel d’offre a déjà été marqué par plusieurs contentieux. En janvier 2011, la Sanef – qui a perdu l’appel d’offre – dépose un recours devant le tribunal administratif de Pontoise afin d’empêcher la signature du contrat. Motif : l’État a été conseillé durant la procédure par la société RAPP, qui a travaillé pour la société Autostrade sur la mise en place d’une taxe poids lourds en Autriche. L’indépendance de ce conseil est donc contestée. La procédure a été annulée par le juge administratif, mais validée par le Conseil d’État.
La Sanef a également saisi le service central de la prévention de la corruption du ministère de la Justice pour « faits relevant du délit de favoritisme, de trafic d’influence et d’incitation à la corruption ». Selon ses dirigeants, la société « a été approchée » et « on lui aurait fait comprendre que le résultat de l’appel d’offre serait fonction de ce qu’elle pourrait accepter de "faire" ou de qui elle pourrait "gratifier" ». L’affaire a été transmise au Parquet de Paris, puis de Nanterre. Qu’importe. Le contrat entre l’État et Ecomouv’ est signé en octobre 2011, sous le gouvernement Fillon. Commence alors un « délai contractuel » de 21 mois au terme duquel le dispositif devra être prêt et la collecte lancée. Jean-Marc Ayrault profitera-t-il du nouveau report annoncé le 28 octobre pour renégocier les modalités de collecte de l’écotaxe ? Pieds et poings liés au partenariat public-privé, le nouveau gouvernement dispose d’une faible marge de manœuvre.
Déjà un demi-milliard de perdu
Le lancement de la taxe, prévue en juillet 2013, est repoussé une première fois en octobre, puis en janvier 2014. Chaque report signifie une perte de recettes pour l’État. Un préjudice évalué à 90 millions d’euros par mois, selon L’Officiel des Transporteurs. Soit un manque à gagner de plus de 500 millions d’euros rien qu’en 2013. Le nouveau report sine die laisse présager une accumulation des pertes. Selon Ecomouv, entre 800 millions et un milliard d’euros d’investissements ont déjà été engagés. Un montant que devra rembourser le gouvernement en cas d’annulation du projet, estime le consortium. Celui-ci n’obtiendra sans doute pas les 800 millions d’euros prévus en cas d’annulation du contrat – puisque celui-ci est seulement suspendu – mais il pourrait demander des indemnités de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Des agents des douanes chargés de superviser les contrôles ont déjà été mutés au centre de Metz, où travailleront 130 agents au sein du service taxe poids lourds. Plusieurs centaines de personnes ont été recrutées par Ecomouv’ pour son centre d’appel et de traitement des factures, également basé à Metz. Autant de personnes qui risquent de se retrouver en chômage technique si la situation ne se débloque pas.
La Bretagne, quasi exemptée d’écotaxe
Reste que les opposants à l’écotaxe – Medef et FNSEA de Bretagne en tête – semblent avoir fait plier le gouvernement. Ce qui agace profondément les associations écologistes. Seule une partie du réseau routier est concernée [7] par l’écotaxe. Et la Bretagne en est grandement exemptée en raison de son caractère « péninsulaire », avec un taux de réduction de 50%, rappellent le Réseau action climat et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) dans un communiqué. La contribution des transporteurs bretons est évaluée à 42 millions d’euros par an, alors que la région devrait recevoir annuellement 135 millions d’euros pour l’amélioration de ses infrastructures de transport [8], expliquent les associations. De cela, FNSEA et Medef locaux n’en ont cure.
Derrière les arbitrages sur l’écotaxe et la capitulation permanente du gouvernement, une interrogation plus grave subsiste : l’État français a-t-il encore les moyens et l’autorité nécessaires pour assurer la collecte des impôts, sans céder à des intérêts privés ? En matière de fiscalité devraient primer la cohérence et l’intérêt général, et non la sous-traitance au plus offrant d’une fonction régalienne déjà bien mise à mal.
Agnès Rousseaux
(@AgnesRousseaux)
Photo : CC Liquid Oh
Alors, si, j'ai un conseil à vous donner, "COMPTEZ SUR VOS PROPRES FORCES !"
En Auvergne, des citoyens s’organisent pour devenir autonomes en énergie
Combrailles durables
mardi 29 octobre 2013
Beaucoup en
parlent, ils l’ont fait : une coopérative de citoyens en Auvergne mène
concrètement la transition énergétique sur son territoire. Et ça
marche ! Par exemple sur un stade de rugby.
Comment ?
En mettant en service et en exploitant des petites centrales solaires photovoltaïques en toiture de bâtiments publics.
Qui ?
Des citoyens lambda (176 au 10 octobre 2013) groupés en une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) sans but lucratif animée pas un groupe d’une quinzaine de bénévoles.
Combien ?
Au 1 octobre 2013, ce sont sept petites centrales qui sont déjà en production sur des lycées, écoles, mairies,... et quatre qui sont en projet pour 2014.
Quelle puissance, quelle production ?
Début octobre 2013 : 103 kva sur 7 petites centrales produisent 109 000 kwh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de quarante foyers.
Objectif fin 2014 : tripler la production avec quelques jolis projets "sur le grill" et toujours en coopérative citoyenne sans but lucratif.
Nous ne serons pas loin alors d’assurer un production de nature à compenser intégralement les consommations domestiques de l’ensemble de nos coopérateurs qui deviendront dès lors électriquement neutres.
Mais où ?
En Auvergne bien sûr (pays du soleil !), dans la chaîne des volcans autour d’une commune d’irréductibles : Loubeyrat.
Mais avec quels moyens ?
Au départ une cagnotte associative, rapidement abondée de quelques subventions, enrichie de souscriptions de parts coopératives locales ou plus lointaines (certains coopérateurs résident en Corse, dans le Périgord, en Béarn, on ne les voit jamais aux AG mais ils sont coopérateurs et ça veut dire beaucoup).
Depuis le début, toute la production est livrée à EDF (en attendant de pouvoir vendre à Enercoop). Les sommes collectées sont intégralement réinvesties sur les projets futurs.
Peut-on aider ?
Oui, exceptionnellement et pour permettre de toucher un public plus large que les vaillants coopérateurs, la plate-forme de "micro funding" Ulule est mobilisée, chacun peut depuis chez lui apporter des fonds (à partir de 1€) et recevoir en échange quelques contre parties et surtout avoir la fierté de pouvoir dire : "C’est un peu grâce à mo i !" Attention c’est jusqu’au 15 novembre et pas plus tard !
Un exemple : les gradins de rugby du stade Manzat transformés en centrale solaire
Après un premier trimestre de production, la centrale solaire photovoltaïque que nous avons mise en service à la mi juillet sur les gradins de rugby de Manzat affiche des résultats conformes aux attentes. Avec une production autour des 7 900 kWh produits fin octobre, nous aurons produit en un peu plus de trois mois l’équivalent de la consommation annuelle de trois foyers.
Cette installation a été l’occasion de remettre entièrement à neuf la toiture en bac acier des gradins. La saison de rugby reprend, nous espérons n’avoir pas trop dérangé les activités de nos rugbymans au cours du chantier qui s’est organisé sur plusieurs semaines.
Source et photo : Combrailles durables
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Pourquoi, devons-nous, nous organiser entre-nous ?
Simple, parce qu'ils nous empoisonnent !
(source : Jeunecitoyen
Coca-Cola, Tuc, Colgate… 100 produits quotidiens et toxiques
60 millions de consommateurs » a passé en revue les produits de supermarché contenant des substances toxiques.
Ces substances à risques qui empoisonnent le quotidien » : dans son numéro de septembre, le magazine « 60 millions de consommateurs » n’épingle pas seulement les substances toxiques contenues dans la cigarette électronique. Le magazine de l’Institut national de la consommation (INC) pointe aussi plusieurs familles de produits dont nous faisons un usage quotidien. Pas un scoop : dans son documentaire « Notre poison quotidien », la journaliste Marie-Monique Robin dénonçait déjà voici un an l’omniprésence de substances cancérogènes et de perturbateurs endocriniens dans nos placards et réfrigérateurs, et les graves dysfonctionnements de l’évaluation de leur toxicité. Cette fois, on plonge dans le cabas. Revue de détail. A vous de faire le tri.Alimentation
> Ils sont épinglésLe Coca-Cola et le boissons énergisantes, le vinaigre balsamique, les bonbons (Carambar), les gnocchis (à poêler, Panzani), les biscuits apéritifs (Tuc), les barres chocolatées (Kellogs, Special K), les condiments (Savora). Ainsi que les alcools et cocktails avec ou sans alcool (Old nick, Mister cocktail), les chewing-gum (Hollywood, Mentos), les soupes (Maggi, Royco minute soup).
> Pourquoi ?
Ils peuvent contenir le colorant E150D, des sulfites de sodium, des colorants azoïques ou du BHA.
Le colorant caramel E150D est classé « cancérigène possible » par le centre international de recherche sur le cancer (Circ). Depuis janvier 2012, l’Etat de Californie a limité « drastiquement son usage ».
Le sulfite de sodium (E221) est un conservateur qui peut provoquer des maux de tête, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires, note « 60 millions de consommateurs ».
Les colorants azoïques donnent une coloration vive aux aliments mais ils sont soupçonnés d’être allergisants, et peut-être cancérigènes. « De nombreuses marques de confiserie ont choisi de leur substituer des colorants naturels », précise le magazine. Encore un effort !
Le BHA (hydroxyanisole butylé) est un anti-oxydant, cancérogène possible chez l’homme selon le Circ. Plusieurs études estiment qu’il s’agit également d’un perturbateur endocrinien.
Cosmétiques
> Ils sont épinglésLes lingettes pour bébés (Nivea, Pampers), le dentifrice (Colgate, Carrefour kids), le fond de teint (L’Oréal), la crème dépilatoire (Nair), la crème hydratante (Dove), du gel anticellulite (Linéance), la mousse à raser (Avène), le gel douche…
> Pourquoi ?
Ils contiennent des paraben, conservateurs soupçonnés de dérégler le système hormonal. Mais ce n’est pas tout. Ils peuvent aussi contenir du Triclosan : un agent antibactérien qui, par un usage répété, pourrait favoriser des résistances aux antibiotiques.
Le phénoxyéthanol, un conservateur, est quant à lui soupçonné d’être toxique pour la reproduction et le développement chez l’animal. L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) préconise de ne plus l’utiliser dans les produits destinés au siège pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
Enfin, le MIT (méthylisothiazolinone), utilisé comme conservateur, peut provoquer des allergies. Par exemple de l’eczéma, mais aussi des réactions plus invalidantes au quotidien. Et quand on y est allergique, « c’est pour la vie », note « 60 millions de consommateurs ».
Produits d’entretien
> Ils sont épinglésLe liquide vaisselle (Mir, Carrefour, Palmolive), les adoucissants, les lessives (Mir, Ariel, Woolite), et les nettoyants ménagers (Ajax, Cif, Mr Propre).
> Pourquoi ?
Là aussi, il contiennent du MIT, avec risque de réactions allergiques.
Laura Fernandez Rodriguez – Le Nouvel Observateur »
Source : Le Nouvel Observateur
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, les savants ou chercheurs ne sont pas tous FOUS, la preuve :
(source : Top Santé.com)
Fibromyalgie : la pathologie enfin expliquée
On a longtemps pensé que le
fibromyalgie était de l’ordre du psychosomatique. Or des chercheurs
semblent avoir découvert la cause de cette pathologie qui touche
majoritairement les femmes.
© iStockPhoto
Une équipe de chercheurs d’Albany, aux Etats-Unis, dirigée par les Dr. Frank Rice Phillip Albrecht, a identifié certaines altérations de notre corps qui seraient responsables de la fibromyalgie. Lorsque notre température chute (hypothermie) ou qu’elle grimpe (hyperthermie), nous avons à l’intérieur du corps une sorte de thermostat, l’hypothalamus qui permet à notre corps de maintenir son équilibre. Quand nous utilisons nos muscles, particulièrement au niveau des mains et des pieds, un autre thermostat appelé shunt arterio-veineux nous permet de garder une température stable. Ce shunt agit comme une soupape entre les artérioles ou les veines qui alimentent le corps en sang oxygéné pour permettre aux organes de bien fonctionner, et les veinules, qui emportent les déchets du sang.
Or, selon les chercheurs d’Albany, c’est un dysfonctionnement de ce shunt atério-veineux qui serait responsable des douleurs de la fibromyalgie. « Lorsque ce shunt est défectueux, les muscles et les tissus de la peau ne peuvent pas être nourris correctement et leurs déchets ne peuvent pas être évacués. Il en résulte une accumulation d'acide lactique dans les muscles et le tissu profond qui affecte le système musculaire et provoque les douleurs qui voyagent d’une partie à l’autre du corps » expliquent les médecins. « Ce dysfonctionnement du shunt envoie également des messages erronés à notre système nerveux central et les nerfs hypersensibilisés envoient à leur tour des signaux de douleur ».
Cette découverte devrait enfin ouvrir la voie aux recherches sur le traitement de la douleur de la fibromyalgie, une maladie qui concernerait entre 2 et 5% de la population française.
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