(blog à finir et à corriger)
Décidément, on peux se demander pour qui cette Europe se construit-elle. Le président Barroso vient de signer un accord de libre échange avec le Canada, sans que les termes de cet accord ne soit dévoilé au public canadien et européen.
En faisant cela, les "technocrates européens" livrent les populations européennes à l'arbitraire des multinationales.
Et, pour en livrer encore plus aux prédateurs, les "experts" veulent intégrer encore plus de pays. En tout cas, il y en a un qui déchante de son intégration, c'est la Croatie.
(source :
Décidément, on peux se demander pour qui cette Europe se construit-elle. Le président Barroso vient de signer un accord de libre échange avec le Canada, sans que les termes de cet accord ne soit dévoilé au public canadien et européen.
En faisant cela, les "technocrates européens" livrent les populations européennes à l'arbitraire des multinationales.
Et, pour en livrer encore plus aux prédateurs, les "experts" veulent intégrer encore plus de pays. En tout cas, il y en a un qui déchante de son intégration, c'est la Croatie.
(source :
Est-ce vraiment nécessaire?
La
Commission européenne
veut
accélérer l'adhésion à
l'UE de
la Turquie, de l'Albanie
et de la
Macédoine
|
|
Il y a trois ans, la candidature de
l’Albanie avait été refusée
par la Commission, qui avait jugé que
Tirana devait poursuivre
ses efforts en matière de lutte contre
le crime organisé
et la corruption. Les gouvernements des
Etats-membres décideront
si l’Albanie peut déposer formellement
sa candidature au cours
d’un sommet qui se tiendra au prochain
mois de décembre.
«Cinq priorités importantes séparent
l'Albanie des négociations
d'adhésion : la corruption, le crime
organisé, les réformes judiciaire
et administrative et les droits de
l’homme», a déclaré Štefan Füle,
le commissaire européen à
l’Elargissement.
La Serbie, la Macédoine et le Monténégro
se sont déjà vus
accorder le statut de candidats officiels
à l’entrée à l’UE, bien
que cette entrée ne devrait pas
intervenir avant 2020. Cependant,
la Commission travaille actuellement sur
la reprise des négociations
avec la Turquie, qui avaient été
ralenties depuis 3 ans.
Les négociations avaient même été
totalement stoppées en juin
de cette année, après que le gouvernement
du Premier ministre
Recep Tayyip Erdogan avait pris la
décision d’écraser les
manifestations pacifiques qui s’étaient
déroulées à Istanbul.
Selon Füle, l’adhésion à l’UE
« demeure le cadre le plus adéquat
pour promouvoir les réformes de types
européennes ».
La commission a salué les progrès
réalisés par le Monténégro et
la Serbie. Füle a même indiqué que le
Monténégro devrait entamer
le premier les négociations en matière de
réforme judiciaire, de droits
de l’homme et de sécurité avant la fin de
cette année.
Cependant, les négociations d'adhésion
avec la
Macédoine ont été systématiquement
bloquées par la Grèce
au cours des 4 dernières années, parce
que cette dernière exige
que l’ex-République yougoslave change de nom, de sorte qu'aucune confusion ne
soit possible avec la province grecque de Macédoine.
Les autorités de Skopje ont déjà modifié
le drapeau et la
constitution en signe de bonne volonté,
mais elles refusent
de trouver un compromis sur le nom de
leur pays. En
outre, la Macédoine a également un
différend avec la Bulgarie
qui l’accuse de discriminer les ethnies
bulgares.
En revanche, la commission a indiqué que
les discussions
avec la Bosnie-Herzégovine étaient au
point mort.
«Il s’agit d’un pays islamique qui tend
de plus en plus vers le
fondamentalisme islamique. Récemment, une
présentatrice de
télévision a été renvoyée parce qu'elle
était habillée « trop sexy ».
Mais ce qui est bien pire, c'est le règne
carrément anti-démocratique
du Premier ministre Erdogan. Les
journalistes qui écrivent des choses
désagréables au sujet de ses politiques
sont mis derrière les barreaux,
ou pire. L’armée et la police ont été
«purgées» de leurs dissidents, et
elles terrorisent la population. C’est ce
qui s’est passé l'été dernier lors
les émeutes dans plusieurs villes turques
". (...)
« En outre, l'UE voudrait également
à l'Albanie la rejoigne, avec la
Macédoine dans son sillage. (...) Deux
pays démunis, corrompus,
qui n’apporteront aucune valeur ajoutée
pour une contribution
significative à l’exception de la
criminalité et de la corruption, qui sont
déjà en train de devenir un problème
croissant au sein de l'union actuelle »
Le journal
polonais Gazeta Wyborcza doute quant à
lui de la qualité de
la candidature de la Macédoine (traduction Presseurop):
«Le gouvernement +autoritaire+ de Nikola
Gruevski +se sert du
différend [avec la Grèce, ndlr] pour
rallier le soutien de l'opinion+.
Tandis que l'hystérie nationaliste
muselle le débat public, les
vrais problèmes du pays demeurent,
notamment l'adoption du
budget de cette année, après l'éviction
de députés de l'opposition
du parlement. Un accord signé sous la
pression de l'UE entre le
gouvernement et l'opposition reste
également lettre morte à l'heure qu'il est ».
Dans la vidéo ci-dessous on peut voir
comment une discussion
sur le budget au Parlement macédonien
s'est achevée en pugilat
en décembre dernier. A partir de 1:10 les
choses se corsent sérieusement.
L’UE a-t-elle intérêt à intégrer un tel
pays actuellement?
|
En fait, ils ont fit l'Europe avec un écran de fumée pour jouer la démocratie, les élections, alors qu'en réalité ce sont les technocrates de l'ultralibéralisme qui tiennent la direction des opérations. Ils nous ont fait comme les Etats-Unis où la parole a été soustraite au peuple au bénéfice des multinationales et des grandes banques.
Ils écrivent les lois et le congrès et le sénat les votent sans sourciller.
Comme, ce qu'il se passe désormais pour l'Europe.
Mais, passons plutôt à un projet d'habitat, cela nous changera
(source : Alter echome :
UN HABITAT AUYONOME : LA GEONEF ou EARTHSHIP)
Concept apparu dans les années 70 dans la mouvance hippie du « retour à la Terre », la Géonef (puisqu’il existe une traduction française pour « Earthship », utilisons-la !) est un habitat écologique, relativement facile à construire et peu coûteux (autoconstructeurs à vos pelles !), surtout il tend à l’autosuffisance ! Le concept a été lancé par Michael Reynolds et les premières géonefs sont apparues dans le désert de Taos, quelque part au Nouveau Mexique. Les conditions assez dures de l’environnement ont été apparemment une source d’inspiration pourMichael Reynolds, avec des solutions simples et pleines de bon sens, il est parvenu à développer un type d’habitat autonome et qui peut se vanter (en plus) d’avoir un impact positif sur son environnement. En effet, par une habile gestion des énergies solaire, éolienne et géothermique ainsi qu’une utilisation optimale des eaux de pluie, non seulement il ne dépend d’aucun raccordement aux réseaux classiques mais le rejet (après plusieurs utilisations) des eaux pluviales dans l’environnement permet à la végétation de coloniser un milieu où presque rien ne pousse.
On reconnaît assez facilement ces Géonefs à leur architecture : de grandes surfaces vitrées exposées plein sud, des pièces construites en enfilade, des murs en terre et matériaux recyclés (pneus, canettes, bouteilles en verre, etc.) et une structure en partie enterrée.
Cette courte vidéo montre parfaitement les principes constructifs des Géonefs et offre en accéléré un chantier type :
Les buts visés par les autoconstructeurs de ce genre d’habitat sont :
Pour être auto-suffisant, il faut donc avoir assez d’eau, d’énergie et de nourriture pour pourvoir aux besoins de tous les occupants.
L’eau tombant du ciel sur votre terrain est donc gratuite (quand la loi vous autorise à la consommer, ce qui n’est pas encore le cas en France). La même eau est utilisée plusieurs fois dans une géonef, comme expliqué sur le schéma ci-dessous.Les citernes enterrées (et en hauteur pour un « effet château d’eau ») stockent l’eau pluviale récupérée sur les toits, après filtration elle devient potable. Utilisée comme eau sanitaire, elle est à nouveau filtrée pour servir à arroser les plantes potagères de la serre.
L’énergie quand à elle ne manque pas, qu’elle soit solaire ou éolienne, il y en a partout ou presque. Les géonefs étant économes en énergie, il n’est donc pas très difficile de subvenir à ses besoins en s’équipant de panneaux solaires ou d’une éolienne. Une autre petite astuce qui ne figure pas sur le schéma mais que vous trouverez sur la vidéo ; les conduites enterrées dans la paroi exposée au nord et qui amènent un air frais dans l’habitat si besoin, grâce à des bouches d’aération aménagées dans le bas du mur opposé aux baies vitrées (précaution qui n’a pas forcément lieu d’être quand on construit une géonef ailleurs que dans le désert).
Pour ce qui est de la nourriture, l’autonomie complète me semble assez difficile, à moins d’être végétarien ou de cultiver son jardin extérieur en plus de ce que peut produire la serre et d’élever quelques poules. Reste tout ce qui ne peut être produit dans le cadre domestique (farine, huile, entre autres) et qu’il faut se procurer par des moyens classiques.
Les autoconstructeurs ayant la fibre écolo (c’est souvent le cas), trouveront certainement à prendre et à laisser, personnellement je n’accroche pas à l’allure générale, mais tant que le principe y est, il est possible de s’approprier l’idée pour lui donner la forme souhaitée.
L’utilisation d’eau pluviale filtrée pour les WC reste à mon sens une erreur, lestoilettes à litière biomaîtrisée me semblent une idée plus écologique et économique, le compost qui en résultera fournira un engrais de qualité pour le potager. De plus cela rend inutile la fosse septique solaire.
[oqeygallery id=16]
Tant qu’à rêver à des habitats alternatifs et originaux, je vous propose de consulter l’article sur les Tiny Houses… et celui qui vous donne des idées de ce que pourraient être Nos projets pour l’année 2013.
Et, à part cela, cette question qui nous vient du néant, "Certains docteurs ne nous inventeraient-ils pas des maladies pour soigner leur relationnel avec des laboratoires pharmaceutiques ?
Sans doute, direz-vous que je suis mauvaise langue. Mais, certains le font ! (source : Alternative santé)
le 18 juillet 2013
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Cette page
comprend deux articles
- Comment
diagnostiquer un foyer cancéreux par une méthode non invasive
- Pourquoi
faut-il se méfier du dépistage ?
————————————————————————————————————————————
DÉTECTER UN
FOYER CANCÉREUX :
IL Y A UNE MÉTHODE NON INVASIVE
Le Docteur
William Donald Kelley, médecin américain spécialiste en embryologie,
contemporain de Gerson (inventeur de la fameuse cure Gerson) a fait, dans les
années 60, une découverte d’une importance capitale concernant le cancer mais
qui n’a été relayée par aucun organisme et aucune revue médicale – on suppose
qu’elle faisait tomber trop de dogmes et qu’elle représentait une grande menace
pour les grands exploitants de la maladie.
Kelley a mis en évidence deux choses
stupéfiantes :
·
Les métastases, c’est
du placenta
·
Le pancréas est
l’organe qui contrôle le développement des métastases
Ceux qui
n’ont pas la mémoire trop courte se rappellent des milliers de guérisons qui
ont été réalisées grâce aux injections intramusculaires quotidiennes du fameux CARZODELAN
– que j’ai moi-même largement utilisé avec bonheur pendant des années…..jusqu’à
ce qu’il soit « confisqué » (trop efficace) – et c’était quoi ? Tout simplement
de l’extrait pancréatique !
Oui, le
pancréas est déterminant dans l’arrêt des développements cancéreux, car c’est
déjà lui qui arrête la fabrication de placenta pendant la 7ème semaine de la
gestation (placenta – métastases – même chose). Si bien que chacun de nous
développons au cours de notre vie des dizaines voire des centaines de cancers
naissants qui sont avortés par notre pancréas, si bien que nous
ne saurons jamais ce qui s’est passé. Cela bien sûr à condition d’avoir un
pancréas en état…..Il est évident que les pancréas surmenés par le sucre, la
viande, et les graisses saturées, perd de sa vigilance – par exemple, les
diabétiques se retrouvent en première ligne de la candidature au cancer.
Alors, il
est possible de donner un coup de main au pancréas avec de l’extrait
pancréatique.
Mais que
faire puisqu’il n’y a plus de Carzodélan ? Eh bien il
existe en pharmacie un autre extrait pancréatique, le CREON 25000 UI
gastro-résistant qui
a l’intérêt sur le Carzodélan d’être par voie buccale. Gastro-résistant parce
que l’estomac détournerait ce suc pancréatique destiné aux foyers métastasiques
de l’organisme, pour ses propres besoins digestifs, et c’est pour cela que le
Carzodélan était présenté sous forme injectable.
Il existe
aussi de l’EUROBIOL 25000 UI, mais il faut préciser que l’on veut du
gastro-résistant. Il n’est indiqué nulle part que ces produits sont des
adjuvants pour traiter le cancer.
Tout ceci nous amène à la méthode de
détection d’un éventuel foyer cancéreux actif
C’est très
simple et peu onéreux : la boîte de 100 gélules de CREON vaut environ 22 euros
en pharmacie (sans ordonnance) et il vous faudra deux boîtes. EUROBIOL est plus
cher : 35 euros environ pour 100 gélules (sans ordonnance également).
Prendre 1
gélule de CREON 25000U ou de EUROBIOL 25000U gastro-résistant à chaque repas et
1 gélule au coucher soit 4 par jour pendant 6 semaines.
1 – Si
pendant la cure test vous vous sentez malade, maussade, si vous
éprouvez des nausées ou si vous vomissez, si vous avez des poussées de fièvre
ou des maux de tête, c’est qu’une tumeur maligne détectable est peut-être
présente dans votre organisme.
2 – Si
après la cure test vous vous sentez mieux, si votre digestion
s’améliore et si vous ressentez d’avantage d’énergie, c’est qu’il doit s’agir
d’une phase pré-cancer. Cela signifie que le pancréas n’a pas la capacité
suffisante pour assurer une activité de nettoyage adéquate. Dans pareil cas,
une masse tumorale pourrait se développer dans les 2 à 4 ans qui suivent – On
conseille alors de prendre 2 ou 3 capsules de pancréatine (CREON) aux repas et
au coucher pour le reste de vos jours.
3 – Si,
après six semaines du programme, vous ne notez pas de symptômes de toxicité ni l’impression de vous
sentir mieux, c’est que votre pancréas produit probablement suffisamment
d’enzymes et que vous ne vivez pas les états décrits ci-dessus. Il est alors
recommandé de refaire l’auto-test tous les 18 mois.
Nota : les
excipients employés par le laboratoire Abbott qui fabrique le CREON ne sont
vraiment pas fameux (Hypromellose phtalate, Macrogol, Cétylique alcool,
Triéthyle citrate, Diméticone) ni l’enveloppe de la gélule (Gélatine, Fer oxyde
(E172), Titane dioxyde (E171)). Ceux de l’EUROBIOL sont pires encore. Mais
parfois, il faut ce qu’il faut.
———————————————————————————————————————
POURQUOI FAUT-IL SE MÉFIER DU DÉPISTAGE
SYSTÉMATIQUE ?
Le
dépistage systématique des cancers est aujourd’hui considéré comme une des
armes principales de la lutte contre le cancer. Il fait désormais l’objet de
coûteuses campagnes de sensibilisation visant à amener tous les Français, à
partir d’un certain âge, à passer l’examen. Mais l’enfer est pavé de bonnes
intentions et on découvre peu à peu que les erreurs de diagnostic, ou ce que
les médecins appellent gentiment les « sur-diagnostics », sont
légion. Ce qui amène des milliers de personnes à
subir chaque année de lourds traitements contre le cancer alors qu’elles n’ont
rien !
Des
statistiques à faire frémir
Selon le
responsable du département du dépistage à l’Institut national du cancer, le Dr
Jérôme Viguier, référence s’il en est, « on diagnostique de vrais cancers
mais il s’agit de cancers qui n’auraient pas évolué, voire auraient pour
certains pu régresser ou encore de cancers qui ne se seraient pas révélés du
vivant de la personne » (voir
le site TF1 News).
Mais le
plus hallucinant est ceci : « Le surdiagnostic est par ailleurs
plus ou moins marqué selon le type de dépistage. On estime par exemple que 40 à 50% des cancers de la prostate
seraient sur-diagnostiqués, contre 10% pour le cancer du sein ». Autant de vies gâchées, officiellement.
Car officieusement ces chiffres sont certainement minorés pour tout un tas de
raisons non avouables.
Alors bien
sûr, cet éminent expert nous explique que l’on ne peut pas priver 9 millions de
femmes de dépistage du cancer du sein même si « c’est vrai, il n’existe pas de
facteur aujourd’hui qui permette de prédire si le cancer va devenir agressif ou
non, on ne peut juger qu’a posteriori ». Voilà qui est fort
rassurant.
Si aucune
étude digne de ce nom n’a été réalisée en France sur l’efficacité du dépistage
du cancer du sein, le plus systématique (tous les 2 ans pour rappel), le plus
coûteux (1,4 milliard d’euros pour la Sécu), ailleurs de nombreuses études
montrent qu’il est non seulement inefficace mais aussi à haut risque.
En
Angleterre, une étude publiée dans The Lancet portant sur 10 000 femmes a révélé que si
le programme de dépistage du cancer du sein a permis d’épargner 43 décès il a
provoqué 129 sur-diagnostics avec traitements inutiles à la clé.
Une autre
étude américaine publiée dans le New England Journal of Medicine en novembre dernier a conclu que non
seulement les mammographies n’ont pas permis de détecter efficacement les
cancers avancés mais ont parallèlement conduit à des diagnostics
excessifs : plus d’un million de femmes aux Etats-Unis
ont ainsi été traitées inutilement d’un cancer du sein ces trente
dernières années.
Quand
le dépistage tue
Vous êtes
un homme en bonne santé et un beau
jour une analyse de sang vous détecte un taux anormalement élevé de PSA alors
même que le toucher rectal de votre médecin n’a rien décelé et que vous urinez
comme un jeune homme. Sans plus attendre, votre médecin ordonne une biopsie.
Cette intrusion mécanique va non seulement accélérer la prolifération de
métastases si vous avez effectivement une petite tumeur ou simplement une
petite lésion mais si les médecins ont des doutes, ils vont vous entraîner dans
la spirale infernale de la radiothérapie, de la chimiothérapie, de
l’hormonothérapie. Au final, vous risquez de perdre votre
prostate (et ce qui va avec : continence et libido) voire de mourir
prématurément.
Vous êtes
une femme dans la fleur de l’âge et à la suite d’une banale mammographie, le
médecin se pose des questions et, dans le doute encore, vous propose de traiter
ce qui pourrait être une tumeur naissante. Vu qu’il a appris que plus une
tumeur est traitée tôt, plus le cancer a des chances de guérir (postulat au
passage qui n’est pas vérifié), il vous engage à faire le nécessaire. Au
mieux, vous risquez d’y perdre un sein…
Dans tous
les cas, vous étiez en bonne santé et on vous a
rendu malade ou mutilé. Votre moral tombe au plus bas, vous
vivez dans l’angoisse de la maladie, dans l’illusion de la guérison. Quelque
part, on vous a tué.
Pourquoi
tant
d’erreurs ?
On l’a vu,
l’institution médicale est la première à reconnaître que tout ne tourne pas
rond. De plus en plus de médecins montent au créneau pour dénoncer les risques
du dépistage systématique.
Le Dr
Bernard Junod est l’un des plus courageux. Cet épidémiologiste d’origine suisse
qui a étudié pendant des années cette pratique et ses conséquences, a notamment
réalisé des études pour le ministère de la Santé. Il est convaincu que la
médecine fait ici fausse route : « On s’aperçoit que les préjudices
dus au dépistage, notamment du cancer du sein et de la prostate, sont
considérables. A l’’heure actuelle, des bien portants sont inutilement soignés
tandis que les bénéfices attendus ne se produisent pas chez les malades ».
Le
problème, c’est que les progrès des outils de détection,
imagerie médicale en tête, sont tels aujourd’hui qu’il devient désormais
possible de voir des anomalies autrefois invisibles ou à des stades tellement
précoces qu’il est impossible de se prononcer sur leurs conséquences sur la
santé.
Vu que nous
sommes tous porteurs de cancers en puissance, à tout moment (c’est moi qui le
dis bien sûr pas ces messieurs en costume), nous sommes tous plus ou moins exposés à
la détection de cellules ou lésions potentiellement cancérigènes…
Alors au
regard de ces « sur-diagnostics », les médecins, par peur des procès,
et tout en faisant valoir leur « obligation de résultat » prescrivent
des « sur-traitements » consécutifs. A
l’aveuglette… un comble compte-tenu du degré de sophistication des outils de
détection à l’œuvre !
« Il
faut revenir à une conception plus humaniste de la médecine », assène un
médecin en commentaire de ce rapport sur Internet. C’est le moins qu’on puisse
dire quand la technologie va plus vite que la compétence médicale.
La
balance « bénéfices/risques », du mauvais côté
Au vu des
statistiques, des pratiques et des témoignages que l’on peut lire sur le Net,
la fameuse balance « bénéfices/risques » toujours spécieusement mise
en avant par l’institution médicale penche nettement du mauvais côté. Le Pr
danois Peter Gotzsche le dit clairement dans son livre paru l’an dernier sous
le titre « Mammography screening : truth, lies and controversy »
(Mammographies de dépistage : vérité, mensonges et controverse).
Selon ce
spécialiste très critique vis-à-vis du lobby pharmaco-médical, si
le dépistage sauve effectivement une vie pour chaque 2 000 femmes qui subissent
une mammographie, elle en massacre aussi 10 qui auront à subir les affres du
traitement : excérèse et jusqu’à l’ablation du sein.
Il en va à
peu près de même pour le cancer de la prostate. Le Dr Sauveur Boukris estime à
ce sujet que « les études n’ont pas prouvé que le
dépistage du cancer localisé de la prostate permette un allongement de la vie. Chez les patients de plus de 70 ans, la
plupart des décès sont liés à une cause autre que ce cancer de la prostate. Or le dépistage conduit à traiter un
grand nombre d’hommes dont le cancer serait passé inaperçu et n’aurait pas
provoqué de souffrance jusqu’à leur décès pour une autre raison ».
Côlon :
un dépistage à l’efficacité très modeste
Le cancer
du côlon est le 2ème
cancer le plus fréquent chez la femme et le 3ème chez l’homme. Deux outils sont
utilisés pour son dépistage :
·
Le test Hemoccult II : il consiste dans
la recherche de sang frais dans des selles émises trois jours de suite. Ses
limites : il peut donner des faux positifs en cas d’ingestion importante
de viande rouge, d’aspirine ou d’anti-inflammatoires, de saignement
hémorroïdaire ou gynécologique, etc. De sorte que seulement un peu plus de 10%
des coloscopies pratiquées dans la foulée confirment l’existence d’un cancer
colorectal. A l’inverse, le test Hemoccult II revient négatif chez
près de 50% des personnes porteuses d’un tel cancer !
·
La coloscopie : si elle se banalise, cette exploration n’est pas pour autant un
examen banal. Elle nécessite le plus souvent une anesthésie générale et la
surveillance en unité de réveil en raison de complications certes rares (0,2%
des cas), mais possiblement mortelles. Celles-ci peuvent ne se révéler que dans
le mois qui suit l’acte : ce sont par ordre décroissant une hémorragie
digestive, une perforation intestinale, une poussée de colite diverticulaire.
Finalement,
ce serait au mieux une personne sur 600 invitées au dépistage du cancer
colorectal qui éviterait d’en mourir. Le dépistage de ce cancer est donc d’efficacité
modeste.
Prostate :
un dépistage qui ne fait pas vivre plus vieux…
Le cancer
de la prostate est dépisté
normalement par le dosage du PSA, un
antigène spécifique de la prostate. Spécifique de la glande, mais pas de son
cancer: en effet, son taux augmente également dès qu’il y a inflammation ou/et
infection. C’est donc un examen d’interprétation difficile et en tout cas sans
signification définitive s’il est pratiqué isolément ! Un
toucher rectal, une échographie et une biopsie sont nécessaires pour confirmer le
cancer.
Les
bienfaits du dépistage sont loin d’être démontrés. D’ailleurs, en 2004, la
Haute Autorité de santé (HAS) estimait ne pas pouvoir le recommander de façon
systématique. Les résultats d’une récente étude européenne l’ont amenée à
revoir ses positions et à s’aligner sur l’Institut national contre le cancer.
L’étude en
question portant sur 160 000 hommes indique que la mortalité chuterait de 20%
chez les personnes dépistées et suivies pendant neuf ans. Ce résultat favorable
au dépistage serait quelque peu gonflé. Ainsi le Dr Dupagne, qui a étudié tous
les chiffres, estime que l’étude permet simplement de dire « qu’un homme âgé de 55 à 69 ans qui ne pratique pas de dépistage a un risque de 4 pour 1 000 de mourir d’un cancer de la prostate et celui qui pratique un dépistage par PSA ou toucher rectal voit cette probabilité tomber à 3 pour 1 000 ».
Une étude
américaine va dans le même sens : pratiquer un tel dosage tous les 4 ans
réduirait la probabilité de mourir d’un tel cancer dans… 1 cas sur 1 000. De
plus, les hommes qui ont participé au dépistage étaient de 10% plus nombreux à
mourir de ce cancer que les hommes qui n’y avaient pas participé !
Ainsi on ne
vit pas plus vieux en pratiquant ce dépistage ! Les raisons de ce paradoxe ne sont pas encore
élucidées, mais deux hypothèses sont avancées et semblent se compléter : le
bénéfice du dépistage en nombre de vies, pas très élevé, est probablement
«compensé» par le nombre de décès supplémentaires qu’un excès de zèle
thérapeutique oblige !
En effet,
dans la foulée du dépistage, il y a un vrai risque de sur-traitement. Combien
d’hommes aujourd’hui se plaignent qu’un dosage du PSA les a conduits à une
intervention chirurgicale dont les effets indésirables se sont révélés majeurs. Or dans bien des cas, le temps
que la tumeur se développe (si c’est le cas !), l’homme, on l’a vu, a tout
le temps de mourir de sa belle mort.
La balance
entre bénéfices et risques encore une fois ne penche pas clairement du premier
côté, d’autant plus que le stress induit par l’annonce d’un cancer de la
prostate peut à lui seul être mortel : en effet, une
augmentation significative du taux de suicide a été observée,
de même qu’une augmentation du nombre de décès par accident cardiovasculaire,
notamment dans les premiers mois qui suivent une telle annonce !
Sein :
les mammographies inutiles avant 40 ans
Le cancer
du sein fait en France l’objet d’un dépistage organisé depuis 2004 qui repose
sur le principe d’une convocation pour mammographie gratuite adressée à toutes
les femmes de 50 à 74 ans. Alors que ce mode de dépistage est en pleine
expansion chez nous, il est fortement remis en cause dans d’autres pays qui
l’utilisent depuis longtemps.
Ainsi,
selon une méga-étude menée au Danemark où ce genre d’examen a été proposé entre
autres à des femmes âgées de 50 à 74 ans, non seulement aucune réduction
significative de la mortalité n’a été observée par rapport aux femmes qui n’ont
pas profité de cette campagne mais pire : sur les 17 ans que cette
surveillance a duré, si la mortalité du cancer du sein a diminué de 2% par an
dans la population non dépistée, elle n’a diminué que d’1% par an dans la
cohorte étudiée!
Il en est
de même chez les femmes de moins de 40 ans : sur les 1 266 femmes qui ont été
invitées à faire des examens complémentaires, seules 16 présentaient un vrai
cancer. Soit, potentiellement, 1 250 faux positifs !
Les
mammographies ne sont pas toujours de lecture facile. On
peut très bien vous trouver un ACR4 et un ACR5 au sein qui ne se révèleront
être, en fait, que des micro-calcites. Ce n’est pas rare. D’ailleurs, en
France, il est recommandé de faire une double lecture de la radio.
Enfin,
parmi les risques du dépistage, dans ce cas comme dans d’autres, des
études américaines ont bien mis en évidence le risque de prolifération des
cellules cancéreuses consécutif à une biopsie.
Au vu de
ces éléments, on peut estimer que les mammographies sont inutiles avant 40 ans
(l’autopalpation doit rester un réflexe de base) et à considérer avec prudence
aux âges les plus avancés. En tout état de cause, il convient de faire une
comparaison avec les radios précédentes et de confirmer le cas échéant par une
échographie.
Poumons :
là aussi le mieux est l’ennemi du bien
Nos moyens
diagnostiques, aussi sophistiqués soient-ils, sont là aussi trop performants
pour la médecine ou ce qui revient au même trop peu fiables à l’analyse.
L’utilisation
du scanner à faible dose dans le dépistage du cancer du poumon en est un
exemple caricatural : en effet, le scanner produit un plus grand nombre de
faux positifs que la simple radio thoracique.
Autrement
dit, cet examen moderne expose des patients à être traités à tort !
Que
faire pour éviter d’être traité pour un pseudo cancer
ou un
cancer inoffensif ?
De façon
générale, il est aujourd’hui établi qu’un certain nombre de cancers détectés
par le dépistage systématique n’évoluent pas vers la maladie cancéreuse et ne
mettent pas en jeu le pronostic vital.
Ainsi, ce
ne serait pas moins de 60% des cancers de la prostate, 15 % des cancers du sein
et 15% des cancers de la thyroïde qui seraient concernés par les effets pervers
de ce sur-diagnostic. Dans de tels cas, la mise en œuvre d’une
chimiothérapie, d’une radiothérapie est non seulement inutile, mais fortement
nuisible. Malheureusement, on ne dispose pas aujourd’hui de moyen fiable pour
faire la distinction entre les cancers qui vont spontanément disparaître et les
cancers qui évolueront en maladie cancéreuse.
Par
conséquent de nombreux médecins préfèrent «ouvrir le
parapluie » en
incitant vigoureusement leurs patients à entamer des traitements lourds et
toujours hautement toxiques.
Mais de
plus en plus de médecins aussi, plus consciencieux, remettent en question cette
attitude frileuse. La revue indépendante Prescrire a même rappelé en 2006 à la profession
que l’efficacité du dépistage du cancer n’est
scientifiquement pas démontrée et qu’elle présentait de nombreux
risques. Et ces risques sont autant physiologiques que psychologiques : la
suite d’examens et l’annonce d’un cancer ont un impact capable de vous
terrasser le moral et les défenses immunitaires…
Alors que
faire ? A vrai dire, il n’y pas de solution
miracle. A chacun de se méfier des avis péremptoires, des diagnostics suspects
concernant les tumeurs « précoces », surtout du sein ou de la
prostate.
Ce n’est
pas simple, je sais. C’est toujours risqué. Mais a-t-on le choix devant cet
acharnement du dépistage de masse ?
Le
seul conseil que je puisse vous donner est triple
1/ Si votre
médecin vous paraît froid ou abrupt, trouvez en un autre, plus humain, qui saura analyser vos résultats
avec recul, lucidité et bienveillance, et vous délivrer un diagnostic
personnalisé sans s’en remettre systématiquement aux recommandations de la
médecine de masse.
2/ Avant de
trancher, sachez qu’il est important – et vous êtes en droit de l’exiger de
votre médecin -, de vous orienter vers une décision concertée, mûrement
réfléchie. Après l’exposé des résultats du bilan et des connaissances
établies à ce jour, il est du devoir du praticien de les analyser avec vous. Le
médecin doit vous présenter en détail et en toute sincérité les diverses
attitudes thérapeutiques actuelles, les bénéfices et les effets indésirables
qu’on peut en attendre. Soyez vigilant et faites entendre votre voix :
c’est de votre avenir qu’il s’agit, pas du sien !
3/ Même si votre médecin vous paraît
convaincant, il est sage d’aller voir d’autres spécialistes. Ce peut
être vital car il n’est pas rare qu’un 2ème ou 3ème diagnostic contredise le
diagnostic initial.
C’est
seulement à travers ce conciliabule, qui exige plusieurs consultations, qui
demande à recueillir plusieurs avis, que l’on peut prendre sa décision en son
âme et conscience.
Dominique
Vialard
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