vendredi 11 octobre 2013

Salut aux voyageurs de l'espace. Il y a des gros cons qui vous attendent sur terre en pensant que vous êtes les gentils !

Tiens donc, mes chers cinq lecteurs, la viande est un met à consommer avec parcimonie, vu les saloperies que le bétail avale et vu que la graisse animale n'est pas vraiment appropriée pour le maintien d'une bonne santé.
Personnellement, lorsque je vivais à Paris, j'en mangeais deux fois par jour. Maintenant que je vis à la campagne, que je fais pousser mes légumes sans pesticides ou autre saloperie, j'en ai réduit largement ma consommation.
J'en consomme, évidemment, mais, je me fournis chez un boucher bio qui nourrit son bétail avec ses propres céréales. C'est plus cher, donc, je la stocke dans un congélateur, surtout, pour mes amis qui viennent me voir de Paris ou d'autres villes de France.
Il m'arrive d'en acheter dans une grande surface, chez le boucher et non pas empaquetée déjà sous plastique, je la laisse deux, trois jours dans le frigo pour qu'elle se vide de toute l'eau qu'ils y en mis afin de la gonfler et lui donner un aspect avenant.
En fait, c'est cette viande là qui me dérange et m'a amené à diminuer sérieusement ma consommation de viande que je limite désormais à une ou deux fois par semaine.
D'ailleurs, un bon plat de champignons remplace largement la valeur nutritive d'un bifteck.
Mais, il y d'autres alternatives.

(source : RTL.fr)


Des bidons d'algues "spiruline" sur le toit d'un immeuble de la capitale thaïlandaise
Des bidons d'algues "spiruline" sur le toit d'un immeuble de la capitale thaïlandaise
Crédit : AFP / Nicolas ASFOURI

Remplacer un steak ou un filet de poisson par une bonne plâtrée d'algues ? En Thaïlande, les cultivateurs de la spiruline espèrent faire changer les habitudes alimentaires des consommateurs.

Sur un toit de Bangkok, des dizaines de barils remplis de liquide vert bouillonnent sous le soleil. A l'intérieur, de la spiruline. Cette algue est la dernière innovation de l'agriculture urbaine et pourrait constituer une nouvelle source d'alimentation pour des milliers de personnes.

L'équivalent d'un kilo de boeuf

"L'algue pousse très vite, généralement, elle double de volume toutes les 24 heures", explique un employé de l'entreprise qui a développé la culture de la spiruline sur les sommets d'immeubles de la capitale thaïlandaise. 

Avec son aspect gluant et sa couleur verte prononcée, l'algue "est très nutritive
. C'est une grande source de protéines. Si vous la comparez à la viande, cela prend six mois pour avoir un kilo de bœuf. Mais ça, nous le faisons pousser en une semaine."

Les Incas en mangeaient

Parfois décrite comme un super-aliment, la spiruline a de plus en plus d'adeptes à travers le monde. Mais son histoire remonte à plusieurs siècles. "Elle pousse naturellement dans le lac Texcoco au Mexique. Les Incas en mangeaient", rappelle Rosa Rolle, de la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Effets secondaires

Sa consommation peut tout de même causer certains problèmes de santé, notamment pour les personnes qui ont de la goutte. "Vous avez besoin d'informations nutritionnelles, mais les gens sans pathologie ne devraient pas avoir de problèmes".

Malgré son absence de goût et le fait que tous les aliments avec lesquels elle est mélangée deviennent verts instantanément, la spiruline est utilisée comme complément alimentaire depuis des décennies. Toute la question est désormais de savoir si les consommateurs seront prêts à l'accepter comme un substitut à la viande ou au poisson.



Et, oui, mes chers lecteurs, ne nous fions pas aux apparences, ce qui peut paraître beau, peut-être malsain. Comme les vaccins, vous savez ses fameux vaccins qui protègent notre santé.
D'ailleurs, cela mériterait que des associations citoyennes portent plainte contre les laboratoires pharmaceutiques qui les produisent. Notamment, ceux qui fournissent l'Organisation Mondiale de la Santé.

(source : Scott.net)

Syringe

30 ans de camouflage et mensonges sur les vaccins viennent d'être mis au grand jour

Des documents britanniques mettent à jour 30 années de camouflage

Le « Freedom of Information Act » (Acte donnant libre accès à des documents secrets) au Royaume-Uni auquel a eu recours un médecin a permis de révéler le contenu de 30 années de documents officiels secrets montrant que les experts gouvernementaux

1. savaient que les vaccins ne fonctionnaient pas
2. savaient que les vaccins pouvaient provoquer les maladies qu'ils étaient sensés prévenir.
3. savaient que les vaccins présentaient des dangers pour les enfants
4. se sont entendus pour mentir au public
5. se sont attelés à empêcher les études de sécurité.

Ce sont ces mêmes vaccins qui sont rendus obligatoires pour les enfants américains.

vaccin
© inconnu
Les parents peuvent soit épargner tout ce mal à leurs enfants, soit continuer à s'incliner devant l'un des plus affreux mensonges de l'histoire, ce mensonge qui veut faire croire que des vaccins - remplis de métaux lourds, de maladies virales, de mycoplasme , de matières fécales, de fragments d'ADN d'autres espèces, de formaldéhyde, de polysorbate 80 (Agent stérilisant) - sont un miracle de la médecine moderne.

Un médecin américain dont le fils est autiste a eu recours au « Freedom of Information Act » pour obtenir des documents du CDC (Centres Américains de Contrôle des Maladies). Il voulait avoir accès à l'information que possédait le CDC au sujet des dangers que présentent les vaccinations. Selon la loi, il devait recevoir réponse endéans les 20 jours. Pratiquement 7 ans plus tard, le médecin s'adressa finalement à la justice, et c'est là que le CDC a fait valoir qu'il n'était pas obligé de remettre ces documents. Finalement, un juge a ordonné au CDC de remettre ces documents au médecin pour le 30 septembre 2011.

Le 26 octobre 2011, l'éditorialiste du « Denver Post » s'est dit choqué que l'administration Obama, après avoir promis d'être particulièrement transparente, proposait des modifications au Freedom of Information Act , permettant d'entraver la révélation de documents secrets en autorisant les agences gouvernementales (comme le CDC) à déclarer certains documents « inexistants ». [...]

Le CDC agit manifestement à l'encontre de la santé de la population américaine. Mais la menace que présente le comportement du CDC sur la vie des Américains ne s'arrête malheureusement pas là. Il a participé à l'élaboration des lois concernant les pandémies qui permettent au gouvernement d'utiliser l'armée, en cas d'urgence pandémique déclarée, pour contraindre toutes les personnes du pays à subir des vaccins non testés, des médicaments, des produits chimiques et d'autres traitements « médicaux ».

En se basant sur le Freedom of Information Act, on peut dire que le CDC perdrait toute crédibilité s'il devait déclarer pareille urgence pandémique. Après avoir déclaré la pandémie du H1N1 en 2009, le CDC a refusé de répondre à la requête d'information de CBS qui s'en référait au « Freedom of Information Act ». A cette époque, le CDC a tenté de bloquer toute leur enquête. Ce que voulait cacher le CDC, c'était son propre rôle dans un des plus grands scandales médicaux de l'histoire, en s'en référant à des données follement exagérées sur les cas de grippe H1N1 en vue de créer une fausse impression de « pandémie » aux Etats-Unis.

Le CDC a aussi dissimulé un scandale financier concernant la fausse pandémie qui a coûté des milliards de dollars. Il y a pire, le CDC n'a pas hésité à mettre les femmes enceintes en première ligne pour un vaccin non testé qui comprenait un agent stérilisant, le polysorbate 80. Grâce au CDC, le nombre de rapports de morts fœtales a augmenté de 2.440% en 2009 comparativement aux années précédentes ; situation qui est encore plus choquante que les statistiques de fausses couches qui avaient augmenté de 700%. [...]

En tentant de sauver les derniers vestiges du secret qui concerne les vaccins et en déclarant que les documents de l'Agence sont inexistants, l'Administration Obama a réduit à néant toutes ses prétentions à la transparence. Mais les lois prévues pour rendre obligatoires des vaccins pandémiques peu connus sont toujours en place et toute responsabilité a été dissoute. Il n'empêche qu'une étude canadienne vient de montrer que le vaccin contre la grippe qui contient le H1N1 et qui a tué des bébés in utero, contribue en fait à augmenter le risque de pandémie.

Les américains qui ont été dupés en soumettant leurs enfants aux vaccins meurtriers du CDC possèdent aujourd'hui des moyens de riposte. Les personnes de tous horizons, de chaque organisation doivent :

1. Prendre connaissance des textes révélés grâce au Freedom of Information Act du Royaume Uni et qui ont trait aux mensonges sur les vaccins. Ces personnes doivent prendre connaissance du refus du CDC de fournir quelque information que ce soit sur ce qu'ils savent au sujet de ces mensonges ; elles doivent aussi prendre connaissance des efforts déployés par l'administration Obama pour camoufler ce que sait le CDC au sujet de ces mensonges. Ces personnes doivent contacter leurs représentants et exiger l'annulation immédiate du calendrier vaccinal du CDC et des lois concernant les pandémies.

2. Informer chaque vétérinaire, personnel militaire, policiers, agents du DHS, ainsi que le personnel médical de toute la mystification vaccinale. Expliquer à ces personnes que leurs familles sont aussi gravement menacées. Ces personnes ne pouvaient probablement pas savoir qu'elles avaient été manipulées à l'intérieur même de leurs structures par l'industrie pharmaceutique qui les ont transformées en agents meurtriers grâce à la déclaration de « pandémie » ou « d'attaque bioterroriste ». Il est tout à fait clair aujourd'hui que les structures terroristes/bioterroristes ne sont que des escroqueries. Ainsi tous les projets qui sont envisagés pour « protéger » le pays sur base de ces mêmes lois ne feraient que menacer l'existence et la liberté des américains.

Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), nous savons que le calendrier des vaccinations relève du canular. Ce sont les vaccins qui constituent un danger pour la santé des enfants et des adultes Américains.

Ce sont aujourd'hui des vaccins obligatoires mal testés avec des adjuvants dangereux qui menacent le pays et qui pourraient provoquer quantité de morts. A l'extérieur d'Atlanta, le CDC a stocké quelque 500.000 cercueils géants, construits pour être incinérés. Il commence à devenir clair que le CDC ne devrait en aucune façon être mêlé de quelque manière que ce soit aux problèmes de santé publique.

Grâce au Freedom of Information Act, nous savons aujourd'hui que les vaccins ne constituent nullement le miracle de la médecine moderne que l'on a voulu nous faire croire. Toute autorité médicale ou gouvernementale qui prétendrait que les vaccins préviennent les maladies, ignore les documents gouvernementaux comme les innombrables études qui révèlent l'exact opposé, mais ignore également les tentatives du CDC de cacher au public la vérité sur les vaccins.

source : http://nsnbc.me/2013/05/10/the-vaccine-hoax-is-over-freedom-of-information-act-documents-from-uk-reveal-30-years-of-coverup/

Alors, croyez-vous encore qu'Obama vous protège de l'iniquité mes chers amis citoyens américains ?
Que nenni !
Comme les autres élus américains, il n'est que la chambre d'écho de ceux qui ont financé sa campagne électorale, dont Mosanto et Goldman Sachs.
C'est pour cela qu'il et ils ne vous protège pas.

(source : Nature Alerte)

jeudi 10 octobre 2013
 
Selon un récent rapport de l'Agence du "Minnesota Pollution Control" , une grande partie du bassin du fleuve Mississippi présente une très mauvaise qualité de ses eaux. De nombreux lacs et cours d'eau s'y rattachant montrent aujourd'hui des signes de graves stress évident.

Le Mississippi traverse la partie centrale des États-Unis, il coule du nord du Minnesota au golfe du Mexique. Sa longueur de 3 780 km cumulée avec l'un de ses affluents, le Missouri, est le plus long d'Amérique du Nord. La longueur cumulée de ces deux cours d'eau dépasse les 6 800 km. La superficie du bassin versant font du Mississippi l'un des fleuves les plus importants du monde et l'un des plus longs systèmes fluviaux de la planète. 

Pendant l'époque précolombienne, le Mississippi constituait déjà une voie de navigation et les Amérindiens l'appelaient « Meschacebé », qui signifie « père des eaux ». Aujourd'hui encore, le fleuve reste un élément fondamental de l'économie et de la culture américaine.

Son bassin versant est le foyer de plus de 1,8 millions de personnes dans 99 villes mais il est aussi l'habitat de plus de 500 espèces d'animaux sauvages , de poissons et de nombreux invertébrés aquatiques.

Cette dernière étude a analysé la qualité écologique de ses eaux ainsi que les facteurs qui contribuent à l'érosion des ses berges et de la perte des espèces aquatiques sensibles.

Plus de la moitié des lacs de son bassin ont été évalués ( 87 sur 171). 51 des lacs ont révélé contenir des poissons pollués affichant des niveaux élevés de mercure, de BPC (biphényles polychlorés) et de sulfonate de perfluorooctane .

Mais pire les rivières du bassins, toutes affluents du Mississippi, révélent un tableau encore plus sombre . Sur les 23 évaluées, seulement deux peuvent soutenir la vie aquatique. Une seule d'entre elles peut acceuillir des loisirs aquatiques tandis 17 ne le peuvent simplement pas en raison des niveaux élevés de bactéries .

Bien que le rapport souligne l'urgence de prendre des mesures de protection de l'eau , il contenait aussi quelques nouvelles positives . Huit lacs qui figuraient auparavant comme douteux ont depuis été restauré et sont maintenant considérés comme sains.

le rapport en anglais est ici

© Nature Alerte


Ah, là, là, ces américains, toujours à croire à la propagande gouvernementale et industrielle.
Un peu de libre arbitre leur ferait le plus grand bien.
Pourtant, la voix de citoyens américains tente de pénétrer le barrage des médias et de la propagande. Seulement, cette voix est étouffée par une propagande qui en fait des anti-américains et de véritables victimes.

(source : le Monde diplomatique)

Bouleversement énergétique ou feu de paille financier ?

Gaz de schiste, la grande escroquerie

Energie bon marché contre pollution prolongée : aux Etats-Unis, le dilemme relatif à l’exploitation des gaz et pétrole de schiste n’a tourmenté ni les industriels ni les pouvoirs publics. En moins d’une décennie, ces nouvelles ressources auraient aiguillé l’Amérique sur les rails de la croissance, dopé l’emploi, rétabli la compétitivité. Et si cette « révolution » n’était qu’une bulle spéculative sur le point d’éclater ?
par Nafeez Mosaddeq Ahmed, mars 2013
A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir. Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une« quasi autosuffisance » en matière énergétique. Selon l’AIE, la hausse programmée de la production d’hydrocarbures, qui passerait de quatre-vingt-quatre millions de barils par jour en 2011 à quatre-vingt-dix-sept en 2035, proviendrait « entièrement des gaz naturels liquides et des ressources non conventionnelles » (essentiellement le gaz et l’huile de schiste), tandis que la production conventionnelle amorcerait son déclin à partir de… 2013.
Extraites par fracturation hydraulique (injection sous pression d’un mélange d’eau, de sable et de détergents destinés à fissurer la roche pour en chasser le gaz), grâce à la technique du forage horizontal (qui permet de fouailler plus longuement la couche géologique voulue), ces ressources ne s’obtiennent qu’au prix d’une pollution massive de l’environnement. Mais leur exploitation aux Etats-Unis a entraîné la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois et offre l’avantage d’une énergie abondante et bon marché. Selon le rapport 2013 « Les perspectives énergétiques : un regard vers 2040 » publié par le groupe ExxonMobil, les Américains deviendraient exportateurs nets d’hydrocarbures à partir de 2025 grâce aux gaz de schiste, dans un contexte de forte croissance de la demande gazière mondiale.
Et si la « révolution des gaz de schiste », loin de fortifier une économie mondiale convalescente, gonflait une bulle spéculative sur le point d’éclater ? La fragilité de la reprise autant que les expériences récentes devraient inciter à la prudence vis-à-vis de tels engouements. L’économie espagnole, par exemple, naguère si florissante — quatrième puissance de la zone euro en 2008 —, se délabre depuis que la bulle immobilière à laquelle elle s’accrochait aveuglément a éclaté sans prévenir. La classe politique a tiré peu d’enseignements de la crise de 2008 ; la voilà sur le point de répéter les mêmes erreurs dans le secteur des énergies fossiles.
Une enquête du New York Times de juin 2011 révélait déjà quelques fissures dans la construction médiatico-industrielle du « boom » des gaz de schiste, en ébruitant les doutes nourris par divers observateurs — géologues, avocats, analystes des marchés — quant aux effets d’annonce des compagnies pétrolières, soupçonnées de « surestimer délibérément, et même illégalement, le rendement de leurs exploitations et le volume de leurs gisements (1) »« L’extraction du gaz depuis les schistes du sous-sol, écrivait le quotidien, pourrait se révéler moins facile et plus coûteuse que ce que prétendent les compagnies, comme l’indiquent des centaines de courriers électroniques et de documents échangés par les industriels à ce sujet, ainsi que les analyses des données recueillies sur plusieurs milliers de forages. »
Début 2012, deux consultants américains tirent la sonnette d’alarme dans Petroleum Review, la principale revue de l’industrie pétrolière britannique. Tout en s’interrogeant sur « la fiabilité et la durabilité des gisements de gaz de schiste américains », ils relèvent que les prévisions des industriels coïncident avec les nouvelles règles de la Securities and Exchange Commission (SEC), l’organisme fédéral de contrôle des marchés financiers. Adoptées en 2009, celles-ci autorisent en effet les compagnies à chiffrer le volume de leurs réserves comme bon leur semble, sans vérification par une autorité indépendante (2).
Pour les industriels, la surestimation des gisements de gaz de schiste permet de faire passer au second plan les risques liés à leur exploitation. Or la fracturation hydraulique n’a pas seulement des effets délétères sur l’environnement : elle pose aussi un problème strictement économique, puisqu’elle génère une production à très faible durée de vie. Dans la revue Nature, un ancien conseiller scientifique du gouvernement britannique, David King, souligne que le rendement d’un puits de gaz de schiste décroche de 60 à 90 % au terme de sa première année d’exploitation (3).
Une chute aussi brutale rend évidemment illusoire tout objectif de rentabilité. Dès qu’un forage s’épuise, les opérateurs doivent à toute vitesse en creuser d’autres pour maintenir leur niveau de production et rembourser leurs dettes. Quand la conjoncture s’y prête, pareille course en avant peut faire illusion pendant quelques années. C’est ainsi que, combinée à une activité économique chétive, la production des puits de gaz de schiste — atone sur la durée, mais fulgurante à brève échéance — a provoqué une baisse spectaculaire des prix du gaz naturel aux Etats-Unis, passés de 7 à 8 dollars par million de BTU (British Thermal Unit) en 2008 à moins de 3 dollars en 2012.
Les spécialistes en placements financiers ne sont pas dupes.« L’économie de la fracturation est une économie destructrice, avertit le journaliste Wolf Richter dans Business Insider (4). L’extraction dévore le capital à une vitesse étonnante, laissant les exploitants sur une montagne de dettes lorsque la production s’écroule. Pour éviter que cette dégringolade n’entame leurs revenus, les compagnies doivent pomper encore et encore, en compensant les puits taris par d’autres qui le seront demain. Hélas, tôt ou tard, un tel schéma se heurte à un mur, celui de la réalité. »
Géologue ayant travaillé pour Amoco (avant sa fusion avec BP), M. Arthur Berman, se dit lui-même surpris par le rythme« incroyablement élevé » de l’épuisement des gisements. Evoquant le site d’Eagle Ford, au Texas — « la mère de tous les champs d’huile de schiste » —, il indique que « la baisse annuelle de la production dépasse les 42 % ». Pour s’assurer des résultats stables, les exploitants vont devoir forer « presque mille puits supplémentaires chaque année sur le même site. Soit une dépense de 10 à 12 milliards de dollars par an… Si on additionne tout cela, on en arrive au montant des sommes investies dans le sauvetage de l’industrie bancaire en 2008. Où est-ce qu’ils vont prendre tout cet argent ? (5) ».
La bulle gazière a déjà produit ses premiers effets sur quelques-unes des plus puissantes compagnies pétrolières de la planète. En juin dernier, le président-directeur général d’ExxonMobil, M. Rex Tillerson, criait famine en expliquant que la baisse des prix du gaz naturel aux Etats-Unis était certes une chance pour les consommateurs, mais une malédiction pour sa société, victime d’une diminution drastique de ses revenus. Alors que, devant ses actionnaires, ExxonMobil prétendait encore ne pas avoir perdu un seul centime à cause du gaz, M. Tillerson a tenu un discours presque larmoyant devant le Council on Foreign Relations (CFR), l’un des think tanks les plus influents du pays : « On est tous en train d’y laisser notre chemise. On ne gagne plus d’argent. Tout est dans le rouge (6). »
A peu près au même moment, la compagnie gazière britannique BG Group se voyait acculée à une « dépréciation de ses actifs dans le gaz naturel américain à hauteur de 1,3 milliard de dollars », synonyme de« baisse sensible de ses bénéfices intermédiaires » (7). Le 1er novembre 2012, après que la compagnie pétrolière Royal Dutch Shell eut enchaîné trois trimestres de résultats médiocres, avec une baisse cumulée de 24 % sur un an, le service d’information du Dow Jones rapporta cette funeste nouvelle en s’alarmant du « préjudice » causé par l’engouement pour les gaz de schiste à l’ensemble du secteur boursier.

De la panacée à la panique

Pourtant pionnière dans la course aux gaz de schiste, Chesapeake Energy n’échappe pas non plus à la bulle. Ecrasée sous le poids de ses dettes, l’entreprise américaine a dû mettre en vente une partie de ses actifs — des champs gaziers et des pipelines pour une valeur totale de 6,9 milliards de dollars — afin d’honorer les traites de ses créanciers.« La compagnie réduit un peu plus ses voiles, alors que son président-directeur général en avait fait l’un des leaders de la révolution des gaz de schiste », déplore le Washington Post (8).
Comment les héros de cette « révolution » ont-ils pu tomber aussi bas ? L’analyste John Dizard observait dans le Financial Times du 6 mai 2012 que les producteurs de gaz de schiste avaient dépensé des montants « deux, trois, quatre, voire cinq fois supérieurs à leurs fonds propres afin d’acquérir des terres, de forer des puits et de mener à bien leurs programmes ». Pour financer la ruée vers l’or, il a fallu emprunter des sommes astronomiques « à des conditions complexes et exigeantes », Wall Street ne dérogeant pas à ses règles de conduite habituelles. Selon Dizard, la bulle gazière devrait pourtant continuer de croître, en raison de la dépendance des Etats-Unis à cette ressource économiquement explosive. « Compte tenu du rendement éphémère des puits de gaz de schiste, les forages vont devoir se poursuivre. Les prix finiront par s’ajuster à un niveau élevé, et même très élevé, pour couvrir non seulement les dettes passées, mais aussi des coûts de production réalistes. »
Il n’est pas exclu néanmoins que plusieurs grosses compagnies pétrolières se retrouvent confrontées simultanément à une même débâcle financière. Si cette hypothèse se confirmait, dit M. Berman,« on assisterait à deux ou trois faillites ou opérations de rachat retentissantes, en vertu de quoi chacun reprendrait ses billes et les capitaux s’évaporeraient. Ce serait le pire des scénarios ».
En d’autres termes, l’argument selon lequel les gaz de schiste prémuniraient les Etats-Unis ou l’humanité tout entière contre le « pic pétrolier » — niveau à partir duquel la combinaison des contraintes géologiques et économiques rendra l’extraction du brut insupportablement difficile et onéreuse — relèverait du conte de fées. Plusieurs rapports scientifiques indépendants parus récemment confirment que la « révolution » gazière n’apportera pas de sursis dans ce domaine.
Dans une étude publiée par la revue Energy Policy, l’équipe de King parvient à la conclusion que l’industrie pétrolière a surévalué d’un tiers les réserves mondiales d’énergies fossiles. Les gisements encore disponibles n’excéderaient pas huit cent cinquante milliards de barils, alors que les estimations officielles parlent de quelque mille trois cents milliards. Selon les auteurs, « si d’immenses quantités de ressources fossiles restent certainement nichées dans les profondeurs de la Terre, le volume de pétrole exploitable aux tarifs que l’économie mondiale a l’habitude de supporter est limité et voué à décliner à court terme (9) ».
En dépit des trésors de gaz arrachés aux sous-sols par fracturation hydraulique, la diminution des réserves existantes se poursuit à un rythme annuel estimé entre 4,5 et 6,7 % par an. King et ses collègues récusent donc catégoriquement l’idée selon laquelle l’exploitation des gaz de schiste pourrait résoudre la crise énergétique. De son côté, l’analyste financier Gail Tverberg rappelle que la production mondiale d’énergies fossiles conventionnelles a cessé de progresser en 2005. Cette stagnation, dans laquelle il voit l’une des causes majeures de la crise de 2008 et 2009, annoncerait un déclin susceptible d’aggraver encore la récession actuelle — avec ou sans gaz de schiste (10). Ce n’est pas tout : dans une recherche publiée dans la foulée du rapport de l’AIE, la New Economics Foundation (NEW) prévoit l’émergence du pic pétrolier pour 2014 ou 2015, lorsque les coûts d’extraction et d’approvisionnement « dépasseront le coût que les économies mondiales peuvent assumer sans porter un dommage irréparable à leurs activités (11) ».
Ces travaux n’ont retenu l’attention ni des médias ni des milieux politiques, submergés par la rhétorique publicitaire des lobbyistes de l’énergie. C’est regrettable, car leur conclusion se comprend facilement : loin de restaurer une quelconque prospérité, les gaz de schiste gonflent une bulle artificielle qui camoufle temporairement une profonde instabilité structurelle. Lorsqu’elle éclatera, elle occasionnera une crise de l’approvisionnement et une envolée des prix qui risquent d’affecter douloureusement l’économie mondiale.
Nafeez Mosaddeq Ahmed
Politiste, directeur de l’Institute for Policy Research and Development de Brighton (Royaume-Uni).
(1) «  Insiders sound an alarm amid a natural gas rush  », The New York Times, 25 juin 2011.
(2) Ruud Weijermars et Crispian McCredie, «  Inflating US shale gas reserves  »,Petroleum Review, Londres, janvier 2012.
(3) James Murray et David King, «  Climate policy : Oil’s tipping point has passed  »,Nature, no 481, Londres, 26 janvier 2012.
(4) Wolf Richter, «  Dirt cheap natural gas is tearing up the very industry that’s producing it  », Business Insider, Portland, 5 juin 2012.
(6) «  Exxon : “Losing our shirts” on natural gas  », The Wall Street Journal, New York, 27 juin 2012.
(7) «  US shale gas glut cuts BG Group profits  », Financial Times, Londres, 26 juillet 2012.
(8) «  Debt-plagued chesapeake energy to sell $6,9 billion worth of its holdings  », The Washington Post, 13 septembre 2012.
(9) Nick A. Owen, Oliver R. Inderwildi et David A. King, «  The status of conventional world oil reserves — Hype or cause for concern  ?  », Energy Policy, vol. 38, no 8, Guildford, août 2010.
(10) Gail E. Tverberg, «  Oil supply limits and the continuing financial crisis  », Energy,vol. 37, no 1, Stamford, janvier 2012.
(11) «  The economics of oil dependence : A glass ceiling to recovery  », New Economics Foundation, Londres, 2012.

Mais, heureusement, mes chers lecteurs, il n'y pas que des citoyens américains souffrants de la proximité d'un puits de forage d'extraction de gaz de schiste, sans parler des animaux qui fuient ces territoires, il y a, dans ce monde des gens heureux.

(source : journal Ouest France)

Étude. 1 % de la population détient 46 % de la richesse mondiale

Économiemercredi 09 octobre 2013

 

La richesse mondiale a augmenté de 68 % ces dix dernières années pour atteindre 178 000 milliards d’euros, met en lumière une étude publiée mercredi par le Crédit Suisse. Moins réjouissant, l’étude montre qu’un centième de la population mondiale en détient 46 %.
Le patrimoine moyen a atteint 38 186 € par adulte mais les richesses restent très inégalement réparties, ajoute le rapport « World Wealth Report » rédigé par les analystes de la banque helvétique. Il prévoit que la fortune mondiale devrait progresser de 40 % supplémentaires d’ici 2018 pour atteindre 247 184 milliards d’euros.
Les pays les plus riches, dans lesquels le patrimoine par adulte dépasse 74 003 €, sont concentrés en Amérique du Nord, en Europe occidentale et parmi les nations les plus avancées de la région Asie-Pacifique et du Moyen-Orient.
La Suisse en tête du patrimoine moyen
Sans surprise, la Suisse se classe en tête avec un patrimoine moyen par adulte de 379 648 €, devant l’Australie (298 243 €), la Norvège (281 212) et le Luxembourg (233 110). Suivent les Etats-Unis, la Suède, la France, Singapour, la Belgique et le Danemark avec des patrimoines moyens situés entre 185 000 et 222 009 €.
À l’opposé, deux tiers des adultes de la planète disposent d’un patrimoine inférieur à 7 399 € et ne représentent que 3 % de la richesse globale.
99000 personnes possèdent plus de 37 millions d’euros
Crédit Suisse précise que 98 700 personnes dans le monde disposent d’une fortune de plus de 37 millions d’euros, dont plus de la moitié aux Etats-Unis et un peu plus d’un quart en Europe.
Les « BRIC » (Brésil, Russie, Inde et Chine), les quatre principaux pays émergents, comptent chacun environ 5 800 de ces « ultra-riches », selon les estimations de l’étude.
Mais alors qu’ils ne représentaient que 5 % des milliardaires du monde entier en 2000, cette proportion atteignait 19 % en 2010. En Chine, le nombre de milliardaires est passé en dix ans d’un à 64, précise le rapport."

Et, dire que ces gens-là qui ont capté la part mondial rémunérant les salaires, donc, la consommation nous accusent de jalousie lorsque nous leur signifions qu'ils en prennent trop et qu'ils devraient en laisser un peu plus aux autres. Après, tout, ils font finir comme nous dans un cercueil, peut-être pas en sapin, mais, là où nous allons tous, ils n'emmèneront pas leur trésor avec eux.
Alors, que d'autres veulent vivre, mais, on ne leur donne aucune chance.
Merci les banquiers !
Merci pour eux !

(source : France Info)

VIDEO. Suicide des agriculteurs : "Il ne dormait plus, il ne mangeait plus"

Près de 500 suicides ont été recensés parmi les agriculteurs sur les années 2007, 2008 et 2009, selon une étude de l'Institut de veille sanitaire. La femme d'un éleveur décédé témoigne



(FRANCE 3 NORD-PAS-DE-CALAIS)

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Près de 500 suicides ont été enregistrés sur les trois années 2007, 2008, 2009 chez les agriculteurs, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), qui a publié, jeudi 10 octobre, la première étude officielle sur le sujet. 
En 2011, France 3 avait rencontré Dominique Cresson, sept mois avant qu'il mette fin à ses joursA 50 ans, cet ancien commercial s'était reconverti dans l'élevage d'escargots à Blangy-sur-Ternoise (Pas-de-Calais). Le 7 mars 2012, il s'est donné la mort. Depuis la disparition de son mari, Nathalie Cresson n'a pas déménagé, mais a démonté toutes les installations de l'exploitation. Pour elle, pas de doute : les difficultés financières ont conduit son mari au suicide. "Il ne dormait plus, il ne mangeait plus, il ne pensait qu'à ça", explique-t-elle à France 3 qui est revenue la voir.
L'argent est la première cause de suicide invoquée, selon l'étude. Entre agriculteurs, on ne parle pas de ses soucis financiers, explique une voisine agricultrice. L'association Arcade a été créée il y a plus de 20 ans pour rompre cet isolement. Toutes les semaines, un agriculteur téléphone pour évoquer une idée suicidaire. Ce soutien a fait ses preuves. Depuis 10 ans, 80% des agriculteurs suivis par l'association ont choisi de rester dans ce métier. Le ministère de l'Agriculture a lancé en mars 2011 un plan de prévention du suicide dans le monde agricole."
Et, pour finir, "Attention Avertissement BéBé !

(source : Medisite)

Des eaux en bouteilles radioactives

Réagissez !
Selon les analyses de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire menées sur 75 eaux de source et 67 eaux minérales, certaines bouteilles (dont des marques soi-disant adaptées aux bébés) dépasseraient les limites de la radioactivité.
© Hyrma - Fotolia.com
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L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a voulu étudier la qualité des eaux en bouteilles produites en France. Sur les 75 eaux de source analysées, 14 dépassaient les 0,1 becquerel par litre, unité de mesure de la radioactivité. Et sur les 67 eaux minérales, 20 n'étaient pas non plus conformes à ce niveau. Parmi elles, 6 étaient au dessus de la dose totale indicative de 0,1 millisievert par an (dose efficace résultant de l'ingestion de radionucléides présents dans l'eau durant une année de consommation). A noter que parmi les eaux testées non conformes, certaines affichent la mention "convient pour la préparation des aliments des nourrissons et la préparation des biberons". 
Les eaux en bouteilles qui s’affichent pour nourrissons mais ne leur conviennent pas :    
Eau de source : Ondine plate, source Saint-Benoît, produite en région Centre dans le Loiret
Eaux minérales : Chambon, produite en région Centre dans le Loiret et Ogeu source du Roy, produite en Aquitaine dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les eaux minérales au-dessus de 0,1 mSv/an :    
Vichy Saint-Yorre, produite en Auvergne dans l’Allier ;
L’Incomparable, produite en Rhône-Alpes en Ardèche ;
Parot, produite en Rhône-Alpes dans la Loire ;
Puits Saint-Georges, produite en Rhône-Alpes dans la Loire ;
Châteldon, produite en Auvergne dans le Puy-de-Dôme ;
Nessel, produite en Alsace dans le Haut-Rhin ;
Une eau de source atteint cette valeur de 0,1 mSv/an, sans toutefois la dépasser, il s’agit de la marque Cristaline source Saint-Martin, produite en Dordogne.
Malgré ces résultats, la Direction générale de la santé et l'Autorité de sûreté nucléaire se veulent rassurantes : "La qualité radiologique des eaux en bouteilles produites en France est globalement satisfaisante [...]. L'exposition aux rayonnements ionisants résultant de la consommation de ces eaux est minime". Il n'y aurait donc pas de quoi s'inquiéter...
Source : UFC-Que Choisir.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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