samedi 26 octobre 2013

(blog à finir et à corriger)

Et, encore et toujours le gaz de schiste.
Comme, le palmier à huile contribue à une déforestation généralisée sur la planète, l'extraction de gaz de schiste contribue à la raréfaction de l'eau. Déjà, très problématique aux Etats-Unis, ce type d'extraction va mener à une catastrophe dans les pays où cette ressource n'est pas abondante, sans compter qu'elle participe aussi à la mauvaise qualité de l'air en provoquant une fuite importante de méthane enfermé dans les sols.

(source : Etat du Monde-Etat d'être)

Flashback – Gaz de schiste : cinq emplois pour 1000 cancers

(Source : Basta!)
« On a été informés par la presse en novembre 2012 que le ministère de l’Énergie allait signer un contrat de prospection de gaz de schiste avec la multinationale Shell. Ils nous ont menti. En réalité, le contrat était déjà conclu », constate avec colère Mansour Cherni, coordinateur de la Fédération nationale de l’électricité et du gaz de l’UGTT, le principal syndicat tunisien. Le projet se traduirait par des centaines de forages gaziers, de Kairouan, au centre de la Tunisie, jusqu’à Sfax, au nord-est du pays. « La question est de savoir maintenant quand le gouvernement va passer à l’exploitation », ajoute le syndicaliste.
Selon Mohamed Balghouthi, consultant en stratégie et intelligence économique, cette exploitation aurait commencé dès mars 2010, au sud de la Tunisie, et aurait été diligentée par la compagnie franco-britannique Perenco. « Les compagnies profitent du vide juridique actuel (la Constitution étant en cours de rédaction, ndlr) et de l’absence de principe de précaution pour forer », dénonce t-il.

Eau radioactive
Dans un pays où le taux de chômage approche les 17 %, le gouvernement met en avant la manne d’emplois générée par cette activité. « C’est un leurre,rétorque le syndicaliste Mansour Cherni. 5 à 10 emplois seront créés pour un puits foré mais en contrepartie, 1 000 à 1 500 citoyens auront le cancer », estime-t-il. Car aucune règle ne protègera les habitants des pollutions engendrées par l’extraction. « Cela ne créera pas d’emplois locaux, ajoute Sabria Barka, présidente de l’Association environnementale Eco-conscience.Les compagnies étrangères viennent avec leurs propres techniciens et infrastructures, et les ramèneront avec eux. »
« Notre pays est déjà en situation de stress hydrique », poursuit Mansour. Or, il faut 19 millions de litres d’eau pour une seule injection dans un puits ». Un fonctionnement en continu impliquerait 10 injections par jour, soit 190 millions de litre d’eau quotidiens. Autrement dit, la consommation de 2 000 citoyens pendant un an… « Nous ne disposons pas de l’infrastructure pour traiter les eaux issues de l’extraction, ajoute Sabria Barka. L’eau de fracturation pénètre dans les couches profondes qui peuvent être chargées en éléments radioactifs. Or, les normes actuelles ne cherchent même pas à les doser. Le citoyen peut donc se retrouver avec de l’eau radioactive  ».
Un groupe de députés a récemment soulevé devant l’Assemblée nationale constituante la question de la dangerosité de la fracturation hydraulique, seule technique d’extraction utilisée pour les gaz de schiste. « Ces élus ont demandé à ce que le principe de précaution soit appliqué et qu’une étude d’impact soit menée mais ils sont minoritaires », pointe Sabria Barka. « Nous sommes encore dispersés en Tunisie, mais nous travaillons à la création d’un collectif anti-gaz de schiste afin de faire pression ensemble », se réjouit Mansour. Des alliances favorisées par la tenue du Forum social mondial à Tunis où associations environnementales et syndicats multiplient les rencontres.


Alors, quel est le bénéfice engendré par le gaz de schiste ?
Nul, à mon avis, sur le moyen terme et activant une bulle financière sur le court terme qui ne va pas tarder à "exploser".
Par contre, lorsqu'il n'y aura plus d'eau potable, que va faire le gouvernement américain, demander aux compagnies pétrolière de payer, elles qui s'apprêtent à se ruer sur le pôle nord ?
Que nenni, mon capitaine, Obama n'en a rien à foutre, ni, les républicains ou les démocrates d'ailleurs.

(source : 20 minutes)

ENERGIE - Ils démontrent que les eaux rejetées par les forages sont dangereusement radioactives...

Le Wikileaks des gaz de schiste. Vendredi 26 février, le New York Times publiaitdes données triées parmi 30.000 documents confidentiels produits par l’EPA, l’agence de protection de l’environnement américaine. Ces documents révèlent que les eaux rejetées par les forages de gaz de schiste sont radioactives à des taux qui peuvent atteindre 1.000 fois les limites autorisées pour l’eau de boisson.
Selon les documents que s’est procurés le New York Times, les niveaux de radioactivité dans les eaux usées sont tels que les industriels ne peuvent pas les dépolluer complètement. La moitié des eaux serait donc envoyée dans les stations d’épuration traditionnelles, qui n’ont souvent pas les capacités de ramener les eaux à des niveaux correspondant aux normes requises pour l’eau de boisson.

«Un des plus grands échecs des Etats-Unis dans la fourniture d’eau potable»

En Pennsylvanie, où l’on compte 71.000 forages actifs, une grande quantité d’eaux usées est rejetée dans la rivière Monongahela, qui alimente plus de 800.000 personnes en eau du robinet notamment dans la ville de Pittsburgh. Des niveaux un peu moins élevés de radioactivité ont été observés dans la rivière Delaware, qui fournit l’eau potable de plus de 15 millions de personnes dans la région de Philadelphie.
A la fin 2008, une sécheresse a fait craindre aux autorités une forte pollution par les eaux usées et les habitants de Pittsburgh ont été incités à consommer de l’eau en bouteille. L’EPA décrit cet incident dans un document interne comme «un des plus grands échecs des Etats-Unis dans la fourniture d’eau potable». Et pour cause: la Pennsylvanie est un des rares Etats américains à avoir autorisé les industries gazières à se décharger de la majorité de leurs eaux usées auprès des stations d’épuration classiques. Ailleurs, les 10 à 40% d’eau chargée en produits chimiques qui remontent des fracturations doivent être enterrées dans des puits sous des roches imperméables.
Les contrôles de radioactivité seraient également trop peu fréquents: selon leNew York Times, les eaux de boisson ne sont contrôlées que tous les six à neuf ans, et sur 65 sites testés en Pennsylvanie, aucun n’avait de données plus récentes que 2008, voire 2005 pour la plupart, date à laquelle les extractions de gaz de schiste étaient encore rares.
Le New York Times pointe du doigt l’indulgence des autorités vis-à-vis des industries qui exploitent les 493.000 puits des Etats-Unis. «Pour chauffer la maison, on brûle les meubles», accuse John H.Quigley, ancien secrétaire du département de Conservation des ressources naturelles de Pennsylvanie.
Des effets collatéraux inquiétants
Les scientifiques de l’EPA ont beau s’alarmer, mettant en garde contre une radioactivité dangereusement élevée dans l’eau du robinet, rien n’a été fait pour contrôler le retraitement des eaux issues des forages. Et les autres effets collatéraux des gaz de schiste, notamment la pollution de l’air, inquiètent les chercheurs. «Les impacts de la fracturation hydraulique sur la santé, ainsi que des contaminations de l’air et de l’eau, ont été constatés dans au moins une douzaine d’Etats», témoigne Walter Hang, président de l’entreprise Toxics Targeting, qui collecte des données sur les forages de gaz.
Si aucun cas n’a encore été avéré, la contamination au radium des eaux de boisson ou des aliments peut être la cause de cancers. Au Texas, où de nombreux forages ont été creusés ces dernières années, le nombre d’enfants asthmatiques a fortement augmenté dans les villes voisines.   
 Audrey Chauvet


Mais, me direz-vous, mes chers lecteurs, les compagnies pétrolière vont bien trouver des experts pour affirmer que la radioactivité présente dans l'eau est bonne pour la santé.
D'ailleurs, vu, le nombre d'experts corrompus ou disons plus correctement sujets à des conflits d'intérêts sont légion aux States et en Europe.
Et, cela étant les lois émises par l'Europe sont de fait illégales !
En Europe, selon le journal le Monde, 59% des experts seraient en situation de conflits d'intérêts.
Eh, oui, je vous le disais, tout le sait, mais, leur intérêt à nos élus est de laisser faire.



vvv

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