lundi 7 octobre 2013

Salut aux poissons irradiés de toutes les mers du monde. Bientôt, rassurez-vous, vous serez immangeables. Condition sine qua non de votre survie en cette époque de sur-pêche. Nos petits enfants pourront vous regarder avec vos couleurs phosphorescentes dans des aquariums avec cette affichette de prévention, "Attention eau non potable, poissons non consommables".

Désolé, mes chers cinq lecteurs pour ne pas avoir écrit hier, mais, en refaisant la façade de mon habitation dont le toit culmine à 10 mètres, mon échelle mal sécurisée m'est retombée sur le pied et me la cassé. La douleur, depuis deux jours m'a empêché d'avoir l'envie d'écrire hier.
Samedi à 18 heures, je devais, sans doute être trop fatigué pour être vigilant. Il fallait que je finisse ma brouette de mortier. Du coup, la vigilance m'a quitté.
Je pensais que ce n'était pas grave, mais, aujourd'hui, je vais me retrouver aux urgences de l'hôpital du coin.
Voilà, pour ma petite santé, dont le sort, j'en suis sûr, vous intéresse.
Bon, vous me direz que je ne souffre pas de la faim et que je n'ai que de petites dettes à la fin du mois à ma banque. Alors, nous allons en rester là sur ce sujet. Merci, pour moi.

Bon, nous allons commencer par une bonne nouvelle où l'administration européenne suit à la lettre la politique "agricole" des States pour nous interdire de semer "nos" graines dans nos jardins potager.
Tout cela, soi disant, pour notre sécurité alimentaire, mais, surtout, pour que l'industrie agro-alimentaire fasse encore plus de "GROS" profits.
Sauf, qu'à Bruxellles, il n'y a, évidemment, pas de corruption et plein de conflits d'intérêts !
De toute façon, ils s'en foutent, ils sont dans la toute puissance, car, ils suppriment l'expression citoyenne, comme.......aux States.
Et, si, on supprime pareil qu'aux Etats-Unis, la parole citoyenne, ils font tout ce qu'ils veulent !

(source : état du monde - état d'être)

potagers-interdits

Europe : vers une interdiction des potagers privés

(Source : Chaos Contrôlé)

(c) http://www.deesillustration.com/
Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité, l’Agence européenne des variétés végétales. En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.
Les eurodéputés verts voient d’un mauvais oeil la proposition de la Commission jugée « contreproductive et dangereuse »: « La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole », affirme José Bové.
Plus de semences régionales, plus de variétés ancestrales ou endémiques. Bref des semences F1, transgéniques ou pire OGM. Fin de la bio-variété dans nos jardins. Fini les jardins ouvriers et les marchés d’échanges de plants et semences entre particuliers. Bref finie la bonne bouffe.
Le texte pondu par notre chère commission européenne, rien que le titre vaut le jus : « Des règles plus intelligentes pour des denrées alimentaires plus sûres: la Commission propose un paquet législatif primordial pour moderniser, simplifier et renforcer la filière agroalimentaire en Europe ».

Et, je vous rappelle à quoi de tels textes iniques peuvent nous conduire.

(source : InfoOGM)

COLOMBIE : LE GOUVERNEMENT A DÉTRUIT 4000 TONNES DE « SEMENCES ILLÉGALES » EN TROIS ANS
Frédéric PRAT, octobre 2013

Du 19 août au 11 septembre 2013, les agriculteurs colombiens ont massivement protesté, notamment en bloquant de nombreux accès routiers, contre le manque de soutien du gouvernement : bas prix des importations suite aux accords de libre échange (ALE) signés avec les États-Unis (en vigueur depuis 2012) et l’Union européenne (UE, en vigueur depuis le 1er août 2013) ; accaparement des terres par des grandes entreprises, notamment brésiliennes, étasuniennes ou israéliennes ; application stricte de la « résolution 9.70 » pour interdire aux paysans la réutilisation de leurs semences... sont parmi les griefs les plus souvent avancés. Rejoints par de nombreux autres secteurs de la société (travailleurs de l’industrie pétrolière, mineurs, camionneurs, professionnels du secteur de la santé, étudiants, et aujourd’hui professeurs), cette mobilisation a été massive et parfois violente [1]. Un film a été produit pour populariser la résistance paysanne et leur lutte contre cette « Ley 9.70 » [2].

Depuis son adhésion à la Communauté andine, à l’OMC et à l’Union pour la Protection des Obtentions Végétales (UPOV) en 1996, la Colombie a adopté des règles protégeant les droits des obtenteurs. Ainsi, si un agriculteur veut utiliser des semences locales (criollas), il doit « obtenir l’autorisation du gouvernement, ne peut le faire qu’une fois par an et que sur un maximum de cinq hectares, uniquement pour l’autoconsommation (il ne peut pas vendre sa récolte) » [3]. On devine avec ces restrictions comment le petit paysan est affecté. Mais jusqu’à l’avènement récent des ALE, ces règles étaient peu appliquées. En effet, comme le souligne l’ONG GRAIN, les accords de libre échange (ALE) avec les États-Unis et l’UE obligent le gouvernement colombien à « assurer des droits de monopole légal sur les semences vendues par des sociétés américaines et européennes à titre d’incitation pour leur permettre d’investir en Colombie » [4]. Désormais, le contrôle sur les semences s’est intensifié : « les autorités colombiennes ont pris d’assaut les entrepôts et des camions de riziculteurs dans Campoalegre, dans la province de Huila, et ont violemment détruit 70 tonnes de riz qui, selon elles, n’avaient pas été traitées conformément à la loi » [5]. Au cours des trois ans d’existence de la « Résolution 9.70 » (2010-2012), le gouvernement a rejeté ou détruit près de 4 000 tonnes de « semences illégales », en l’occurrence des semences issues de récoltes paysannes, conservées pour le semis suivant.
Suite à ces protestations, le gouvernement colombien a annoncé le 4 septembre la suspension de cette « résolution 9.70 » pour une période de deux ans [6]. Cette suspension ne s’applique qu’aux semences produites dans le pays, et non aux semences importées. Le gouvernement indique qu’il profitera de ces deux ans de suspension pour établir de nouvelles règles sur un usage des semences « qui n’affecteraient pas les petits agriculteurs » [7].
A noter que la Colombie a autorisé les cultures commerciales de coton et soja GM de Monsanto.
[1Sept morts sont à déplorer d’après le site http://economia.elpais.com/economia...


Quel monde, mes chers lecteurs, ce monde merveilleux vers lequel, ils nous dirigent tout droit.
Un monde tout en couleur.

(source : France 3 Alpes)

Des abeilles produisent du miel vert et rouge près de Grenoble en Isère

Autour de Crolles, apiculteurs amateurs ou professionnels sont un peu surpris en cette
fin de récolte. Lorsqu'ils sortent un cadre de leur ruche, il n'est pas rare de voir des alvéoles
virer au vert ou au rouge. Les abeilles auraient-elles inventé le miel multicolore?
  • Par Franck Grassaud
  • Publié le 12/09/2013 | 19:45, mis à jour le 13/09/2013 | 12:43
Une récolte inédite
Une récolte inédite


Imaginez la tête de l'apiculteur qui découvre un miel
tricolore, jaune (comme d'habitude), vert et rouge! Il y a
de quoi désespérer de la nature. Mais à Crolles, près
de Grenoble, l'inquiétude a été de courte durée. Quatre apiculteurs ont vite pensé à l'usine des sirops Teisseire,
toute proche.

Un miel multicolore © Sophie Villatte
© Sophie Villatte Un miel multicolore
Ils savent que quand les abeilles ne trouvent pas de quoi
se nourrir dans les fleurs, elles délaissent les champs
pour aller quelques kilomètres plus loin, butiner des sucreries
par exemple. Mais, l'usine a du mal à comprendre car ses matières premières, comme finies, ne sont pas entreposées
à l'air libre. Des apiculteurs seront reçus mercredi
18 septembre par la direction. En attendant, des analyses
doivent être menées de part et d'autre, à l'usine comme
sur le miel récolté par les apiculteurs, pour connaître la
source de cette "pollution".

Voir la vidéo
Du miel vert!

Le cas M&M's


Il y a une dizaine d'années, pareille mésaventure était
arrivée dans le secteur et Teisseire avait été rendu
responsable. Depuis, un producteur de confitures s'est
aussi installé non loin de là.

En août 2012, des abeilles de Ribeauvillé dans 
le Haut-Rhin avait aussi produit du miel bleu, vert ou
marron chocolat... Après une enquête, les soupçons
se sont portés rapidement, et à juste titre, sur une usine
qui produisait du biogaz à partir de déchets organiques
et de résidus de l'industrie agroalimentaire, stockés
en plein air… dont les chocolats M&M’s, enrobés
de colorants marron, rouge, jaune, bleu et vert! Le miel
était inexploitable.

En Isère, le miel produit est, pour le moment, beaucoup
plus sucré qu'à l'habitude mais la "pollution" ne semble
pas être terminée si l'on en croit les dernières récoltes.  "

Mais, rassurons-nous, la pollution n'est pas avérée.
Ouf !
Un instant, j'ai eu peur.
Seulement, dommage pour nous, car, le miel a un potentiel de guérison certain et concerne des maux selon ce que les abeilles butinent.

(source : La presse galactique)

LE POUVOIR DE GUÉRISON DU MIEL…


LE POUVOIR DE GUÉRISON DU MIEL…
Publié par Yvan Poirier le 6 oct, 2013 sous SANTÉ |
Capacité du miel à soigner
Description : S070_miel-capacite-soigner-1

Le miel aurait-il la capacité de tout soigner ?
Ou presque… Le miel regorge de vertus bénéfiques pour la santé de l’homme telles que des propriétés antibactériennes, cicatrisantes, anti-inflammatoires, antioxydantes, nutritionnelles, digestives, antiseptiques, respiratoires et la liste est longue… Ce produit de grande consommation ne serait-il pas le parfait élixir de santé ?
Connu et reconnu pour ses vertus curatives, le miel est un aliment naturel qui est utilisé depuis l’antiquité. Les Égyptiens, les Assyriens, les Chinois, les Grecs et les Romains utilisaient le miel pour les blessures et les maladies de l’intestin.
Le miel aurait-il la capacité de tout soigner ? Riche en sels minéraux, phosphore, calcium et en fer, le miel améliore la croissance des enfants en aidant la fixation du calcium et du magnésium sur les os. Sa grande diversité en vitamines facilite la digestion des autres aliments. D’après une étude réalisée, la consommation de miel fournirait une protection contre le cancer du sein, cette protection serait due à son pouvoir antioxydant.
De plus, le miel est considéré comme un remède précieux pour le traitement des brûlures, on a montré que l’application locale du miel permet d’accélérer la cicatrisation des blessures et des plaies, par ses propriétés antimicrobiennes, immunologiques et biologiques.
Description : S070_miel-capacite-soigner-3Utilisation du miel comme cicatrisant
L’utilisation du miel comme auxiliaire à la cicatrisation est très ancienne, mais revient en force, aussi bien dans les pays dits « évolués » que dans les pays en voie de développement, dans lesquels l’accès aux antibiotiques est limité, du fait de leurs coûts et/ou de leurs disponibilités. Voici une vidéo montrant la puissance cicatrisante du miel :
Au CHU de Limoges, au service de chirurgie abdominale, le miel est régulièrement utilisé comme aide à la cicatrisation ; après avoir nettoyé la plaie au sérum physiologique, les infirmières appliquent une compresse imbibée de miel directement sur la plaie, cette compresse est ensuite recouverte d’une compresse stérile de protection. Les pansements sont remplacés tous les jours. Le taux de cicatrisation est amélioré de plus de 10 % au bout de deux semaines mais, surtout, il n’y a pas besoin de traitement antiseptique complémentaire…
En Afrique, à Lome, une étude de deux ans a été menée afin de déterminer l’efficacité du miel dans la cicatrisation. Les résultats sont sans appel : 100 % de cicatrisation, y compris dans des cas compliqués (l’étude portait sur différents cas, dont des cas de plaies opératoires infectées et d’ulcères veineux) ; malgré des facteurs de risques élevés (diabète, obésité, sous nutrition, infection VIH), le traitement s’est montré efficace. Enfin, dans le cadre de l’étude, il a été démontré une disparition des germes bactériens très efficace (au bout de 15 jours de traitement, on notait une diminution de plus de 60 % des germes, 90 % au bout de 30 jours, 99 % au bout de 45 jours).
Le miel est un aliment sain, léger, naturel et riche en calories. Il contient des glucides, des protéines, des lipides, des enzymes et de nombreuses vitamines. Une cuillère à soupe du miel fournit environ 60 calories, 11 g de glucides, 1 mg de calcium, 0,2 mg du fer, 0,1 mg de Vitamine B et 1 mg de vitamine C.
Contrairement à ce qu’on peut entendre, le miel ne fait pas grossir.
Description : S070_miel-capacite-soigner-2Malgré le fait que le miel soit largement disponible, son potentiel médical est encore peu exploitable et exploité. Son mode d’action n’est pas encore complètement élucidé et ses propriétés curatives demandent plus d’évaluation et d’investissement.
Les chercheurs s’étonnent de l’énergie mystérieuse qui existe dans le miel. Il peut guérir des maladies incurables, et ils se demandent : comment la guérison survient ? Que fait le miel à l’intérieur des cellules de l’organisme, pour arrêter l’évolution des cellules cancéreuses aussi soudainement ? Ainsi que l’accroissement de plusieurs bactéries dans l’organisme ? Ils constatent également que le système immunitaire devient plus actif et plus développé… qu’est ce qui se passe exactement ? Personne n’a la réponse !
Le miel contient deux groupes de produits qui agissent contre les bactéries. Sans entrer dans les détails on peut dire que l’un se forme dans le miel et que son efficacité varie en fonction de l’origine florale du miel et que l’autre est sécrété directement par la glande nourricière de l’abeille. Le miel à la propriété de résister aux changements de température, à la lumière et de garder longtemps son efficacité. Il agit fortement contre les bactéries.
Le miel possède la capacité de stimuler le système immunitaire, soit les défenses naturelles de l’organisme. On n’a pas encore identifié les composants responsables de cette action.
Description : ysteme-immunitaire_7215_w250Le miel contiendrait « les informations » qui proviennent des déplacements des abeilles pendant la production du miel. Ces informations existaient déjà dans le nectar des fleurs. Ensuite elles interagissent dans l’estomac des abeilles et ajustent de plus en plus leur efficacité pour être le plus profitable. C’est en cela que résiderait le secret de la guérison avec le miel.
Par sa structure le miel peut couvrir uniformément le fond des plaies. Il absorbe les déchets et les tissus morts issus de la plaie en fonction d’enzymes particulières qu’il contient et favorise la création du tissu sain qui va combler la plaie. Il est tout indiqué pour guérir les plaies chroniques, souvent envahies par plusieurs souches bactériennes, très difficiles à maîtriser, comme on en trouve dans les ulcères variqueux. De plus, il limite l’adhésion des pansements sur les plaies en créant une interface visqueuse, non collante. Avec les médicaments usuels proposés par l’industrie pharmaceutique, il est difficile d’obtenir une action antibactérienne large, avec à la fois un effet désinfectant et antibiotique.
Pour aller plus loin avec le miel
Type de miel
Effets sur la santé
Acacia: Calme, reconstituant, apaisant, régulateur intestinal. Il permet de lutter contre la constipation.
Aubépine : Antispasmodique, cardiopathie, crampe, contractures.
Bourdaine: Laxatif, stimulant de l’appétit, facilite la digestion. Il améliore le transit et soulage les gastrites.
Bruyère: Miel conseillé en cas d’anémie, de fatigue, de convalescence ou encore d’affections des voies urinaires. Est aussi diurétique et antirhumatismal. Augmente temporairement la force et l’énergie. Riche en sels minéraux, il facilite la dissolution des calculs, idéal en cas de lithiase biliaire.
Colza: Cardiopathie (problèmes cardiaques), bon pour l’appareil circulatoire.
Châtaignier: Améliore la circulation sanguine. Est utile en cas de dysenterie
Eucalyptus:  Antiseptique général des voies respiratoires et urinaires.
Garigue: Tonique et fortifiant, idéal en cas de baisse d’énergie. Il donne un petit coup de fouet.
Gatinais: Très nourrissant et revitalisant.
Lavande: Antiseptique naturel. Idéal pour les maux de gorge et les états grippaux ainsi que pour les toux convulsives et l’asthme. Aussi utilisés en cas d’ulcères.
Lierre: Contre les névralgies et les maux de tête.
Oranger: Sédatif nerveux, antispasmodique, fortement conseillé en cas d’insomnie.
Romarin: Augmente la sécrétion biliaire(,) et est aussi un stimulant hépatique. Conseillé aussi en cas d’asthme, de difficultés digestives et d’ulcères.
Sapin des Vosges: S’utilise pour soigner les bronchites ou les maladies pulmonaires. Il permet rapidement de dégager les bronches.
Thym: Antiseptique général, stimule les fonctions digestives, tonifie, facilite le tonus musculaire et la récupération physique.
Tilleul: Sédatif nerveux qui favorise le sommeil. Sert aussi à calmer les migraines, les douleurs gastriques, ainsi que les spasmes. Apaise les maladies du cœur et de l’appareil circulatoire.
Le miel dans l’antiquité et au travers des religions
Description : S070_egypte-recolte-mielLe miel fait partie de ces aliments dont on ne peut imaginer qu’ils n’aient toujours existé. Bien avant que l’être humain ne maîtrise la fabrication d’outils ou la construction de ruches, il récoltait le miel dans la nature, habituellement dans les troncs creux, mais aussi sous des roches moussues, voire dans de petites fosses creusées à même le sol. Cet aliment a accompagné les plus anciennes civilisations dans leur évolution et, de tout temps, on lui a rattaché une riche symbolique, dont celle d’être la substance des dieux.
L’abeille, qui est apparue sur Terre il y a 80 millions d’années, était tout aussi vénérée que le miel qu’elle fabrique : « messagère des dieux », « acolyte de la Grande Déesse », « insecte qui côtoie Dieu », « lumière solaire », aucun qualificatif n’était excessif pour décrire cet insecte qui appartient à la famille des apidés et dont l’espèce la plus répandue en apiculture est Apis mellifera, pour laquelle on connaît quatre principales races et de nombreux écotypes locaux.
Des peintures datant de 6000 ans avant J.-C. en témoignent. Les abeilles ont mis au point un aliment remarquable, dont elles sont seules à posséder la recette. Certains peuples en ont fait une nourriture sacrée, liée à la vitalité et à la longévité.
Description : S070_egypte-stockage-mielLes Égyptiens avaient déjà des abeilles dans des abris artificiels de terre cuite. Touthmonis III fit de l’abeille le symbole de la basse Egypte. Et de nombreuses dynasties jusqu’aux Ptolémée utilisèrent le même hiéroglyphe pour l’abeille et pour le pharaon.
Les Égyptiens l’utilisaient pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts. Déjà à cette époque les femmes soucieuses de leur corps et de leur peau préparaient ce que nous appelons aujourd’hui un masque à base de lait et de fleurs, et l’appliquaient sur leur peau pour lui conserver sa jeunesse et son élasticité.
Sumériens et Babyloniens s’en servaient dans leurs rituels religieux, tandis que les Égyptiens en embaumaient leurs morts. Pour les Hébreux, la terre promise était celle où coulaient le lait et le miel.
Hippocrate, (le serment d’Hippocrate vous connaissez…) médecin reconnu de l’antiquité (460-377 av. J.-C) recommandait le miel comme remède de longévité et le prescrivait en cas de fièvre, ulcères et plaies purulents.
Le miel est un symbole important des cultures et religions antiques, jusque dans le christianisme lui-même. Symbole de douceur dans le judaïsme, il est aussi associé au don de prophétie tant pour les Grecs, que dans la Bible : Jean le Baptiste se nourrit de miel, et Samson en trouve dans la carcasse d’un lion.
Le miel est considéré dans l’islam comme un médicament. Dans le Coran, tout un chapitre est nommé « Les abeilles » et on peut y lire : « Et voilà ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que les hommes font, puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour les gens qui réfléchissent. »
Le terme « miel », qui est apparu dans la langue au Xe siècle, vient du latin mel.
Le miel, un remède naturel contre les superbactéries
Description : S070_abeille-1Des chercheurs ont récemment « redécouvert » les propriétés antimicrobiennes du miel (non pasteurisé) qui s’avère un remède naturel efficace contre les superbactéries résistantes aux antibiotiques (streptocoque, staphylocoque doré résistant à la méthicilline, entérocoque).
L’équipe de recherche des universités de Cardiff (Royaume-Uni) et de Waikato (Nouvelle-Zélande) croit que certaines enzymes sécrétées par les abeilles ainsi que des substances chimiques qui proviendraient de la plante sur laquelle l’abeille a cueilli son nectar expliqueraient les propriétés antimicrobiennes et cicatrisantes du miel.
L’utilisation du miel pour traiter des plaies infectieuses ne date pas d’hier. Selon un document du Centre suisse de recherches apicoles à Berne, « la médecine populaire utilise le miel depuis des millénaires déjà dans de nombreux domaines et Aristote (350 avant J.C.) le recommandait pour soulager divers maux. »
l
Certains chercheurs ont donc voulu élucider les mystères de ce sirop ambré. C’est le cas de Peter Charles Molan, chercheur au Honey Research Unit de l’Université de Waitako, qui étudie les propriétés du miel depuis plus de quinze ans et qui a déjà publié des dizaines d’études sur le sujet (dont plusieurs en association avec Rose Cooper de l’Université de Cardiff). M. Molan s’est surtout intéressé au miel de Manuka, une variété de Nouvelle-Zélande. Selon les résultats de ces travaux, le miel est efficace dans le traitement de la gastro-entérite, des ulcères d’estomac et de la teigne chez l’humain ainsi que dans le traitement des mastites chez la vache.
Selon une étude récente de son équipe de recherche, le miel serait aussi efficace pour guérir les brûlures infectées par les souches du bacille Pseudomonas aeruginosa (lesquelles sont résistantes aux antibiotiques). Dans ce cas, une concentration minimum de 10 % de miel dans une solution liquide donne d’excellents résultats.
Même avec de tels résultats, de l’aveu même des scientifiques, les recherches devront se poursuivre. Cependant, le miel est déjà utilisé pour la cicatrisation des plaies dans certains hôpitaux français (à Limoges et Montpellier, entre autres). De plus, certaines entreprises (Medihoney, Comvita) ont déjà commercialisé des produits antiseptiques à base de miel.
Le miel de thym, pour une cicatrisation rapide et nette
Le miel de thym constitue un excellent auxiliaire pour aider à la cicatrisation des plaies, qu’elles soient de simples coupures, ou bien de plaies plus graves, voire même infectées.
Le thym possède des propriétés antiseptiques et antivirales avérées. Il est couramment utilisé en phytothérapie (sous forme broyée, en gélules ou comprimés) dans le traitement des infections pulmonaires et digestives (notamment en traitement de la diarrhée). Ses vertus antivirales en font un allié précieux dans la prévention des récidives d’herpès et de zona.
Sous forme d’huile essentielle, le thym est très efficace dans les traitements de purification de la peau par vaporisation (notamment conte l’acné, dans ce cas les effets antibactériens du thym empêchent l’apparition des boutons blancs (poches de bactéries)).
Les principes actifs du thym sont contenus principalement dans sa fleur, c’est donc tout naturellement que les abeilles les concentrent lorsqu’elles butinent, ce qui fait du miel de thym la variété de miel la plus efficace.
Principales sources :
• Amalyamag : www.amalyamag.com
• Doctorette :
 www.doctorette.info
• Guide Phyto :
 www.guide-phyto.fr
• Passeport Santé :
 www.passeportsante.net
• Teraka Randriantsoa : www.terakarandriantsoa.blogspot.fr
Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien, Voiron (Isère) France
Courriel : jean-paul@thouny fr
www.jean-paul.thouny.fr
Publié par : Énergie Santé
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Par contre, je me demande quelle couleur le miel va prendre au Japon où à Fukushima, le n'importe quoi continue.
A mon avis, le gouvernement japonais devrait demander l'aide de tous les pays riverains de l'océan Pacifique qui vont, eux subir, l'impact radioactif causé par le silence radio du gouvernement japonais sur l'état réel de la situation dans la centrale nucléaire.
Parce qu'entre-nous, cela ne va pas fort à Fukushima.

(source : Les Echos.Fr)

Cette nuit en Asie : à Fukushima, l’erreur de trop

Par Gabriel Gresillon et Yann Rousseau | 07/10 | 06:41 | 4commentaires

Par mégarde, les pompes qui assurent le refroidissement des réacteurs détruits ont été stoppées par un ouvrier.

Les questions se multiplient sur la capacité de Tepco à faire face à la gravité de la situation dans la centrale de Fukushima. - AFP
Les questions se multiplient sur la capacité de Tepco à faire face à la gravité de la situation dans la centrale de Fukushima. - AFP

A Fukushima, un ouvrier stoppe par mégarde le refroidissement des réacteurs



La série d’incidents s’accélère à Fukushima, où un employé a stoppé, ce matin,
par mégarde les pompes qui assurent le refroidissement crucial des réacteurs
détruits. Il aurait activé un interrupteur général et ainsi coupé le courant
dans plusieurs des installations connectées aux tranches 1,2, 3 et 4
du site. Tepco, qui a informé l’autorité de régulation du secteur
de l’incident, a immédiatement indiqué que les systèmes de refroidissement
de secours de la centrale s’étaient enclenchés automatiquement et que l
es réacteurs comme les piscines de refroidissement des barres de
combustible usé étaient correctement alimentés. Ce nouveau
rebondissement va relancer le débat dans le pays et à l’étranger
sur la capacité de Tepco à faire face à la gravité de la situation
dans la centrale de Fukushima-Daiichi. Ce matin, le titre de l’électricien,
qui ne survit que grâce aux financements publics, perdait jusqu’à 8,9% de
sa valeur sur la place de Tokyo."


Mais, que les japonais se rassurent, ils ne sont pas les seuls à rendre les océans radioactifs. En fait, c'est une vieille pratique et je ne parle pas de la maffia italienne qui se fait payer pour balancer des déchets radioactifs dans la mer Méditerranée.

(source :

Bombe à retardement nucléaire mondiale : Des millions de milliards de becquerels reposent au fond des mers

carte_mondiale
La carte mondiale des épaves radioactives. Légende et numérotation en fin d’article.
Le risque de catastrophe nucléaire ne s’arrête pas aux centrales elles-même, il persiste bien au delà sous la forme de déchets disséminés de par le monde. Alors que pour Areva qui veut nous faire croire que « tout va bien », évoquant la partie visible de l’iceberg que sont les sites de stockage officiels, nonobstant les dépots dits « sauvages » que certains d’entre vous connaissent déjà, qu’en est-il de la situation réelle ?
Pas besoin d’avoir bac +5 pour comprendre que la ressource principale des habitants de cette planète – sans laquelle aucune vie n’existerait – est l’eau. Qu’arriverait-t-il si l’eau du globe était exposée à une irradiation prolongée causée par la détérioration de containers radioactifs au fond des océans ? Je vous laisse juger par vous même de ce qui nous attend dans l’avenir, ainsi que de la gravité de la situation  ignorée du plus grand nombre…
Des fûts de déchets nucléaires dans la Manche
Dans la Manche, devant la côte française, des fûts remplis de déchets nucléaires datant des années 50 et 60 et toujours intacts gisent au fond de la mer. L’information a été dévoilée par la télévision franco-allemande Arte. A l’aide d’un sous-marin téléguidé, deux fûts ont ainsi été filmés à 124 mètres de profondeur, à quelques kilomètres seulement de la côte française.
Un danger latent ?
Pour les organisations gouvernementales, ces fûts constituent un danger latent car le rayonnement peut atteindre la chaîne alimentaire. Auparavant, on pensait que les fûts étaient rouillés et ouverts, et qu’ainsi les déchets radioactifs étaient dispersés dans l’océan, les rendant inoffensifs. Le reportage d’Arte montre qu’il n’en est rien. Les déchets sont bien intacts au fond de la Manche.
La mer n’est pas une poubelle nucléaire !
Aucune raison d’agir
Les gouvernements compétents ne voient aucune raison d’agir. Selon eux, cela concerne une quantité faible et modérée de déchets radioactifs. La Grande-Bretagne a immergé des fûts jusqu’en 1982 dans la Manche et dans d’autres lieux au nord de l’océan Atlantique. D’autres pays, parmi lesquels la Belgique, la Suisse et l’Allemagne, ont utilisé cette technique interdite depuis lors. source 7sur7.be
Dans la Manche, plus de radioactivité qu’à Fukushima ?
Y-a-t-il plus de tritium – de l’hydrogène radioactif – dans les eaux de la Manche que dans celles du Pacifique, à proximité de la centrale de Fukushima ? C’est ce qu’affirme l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO), qui a mesuré, le 17 octobre 2012, une concentration en tritium de 110 becquerels par litre d’eau dans la baie d’Ecalgrain. A quelques pas de de l’usine Areva de La Hague, dans la Manche.
Une quantité anormale : l’ACRO relève habituellement moins de 27 becquerels par litre d’eau.
« En dix ans de surveillance mensuelle à Goury (ndlr : au cap de la Hague), de 1998 à 2007, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire ) n’a jamais mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L »
, écrit l’association dans son communiqué. L’ACRO rappelle également que la concentration naturelle de tritium est de l’ordre de 0,1 Bq/L.
Parmi les mesures qu’elle effectue régulièrement, l’entreprise Areva, qui exploite le site de la Hague, dit n’avoir rien remarqué d’anormal. Ses installations nucléaires rejettent des effluents liquides radioactifs directement dans la mer, au large. Une pratique encadrée par des autorisations spécifiques. L’idée est de diluer ces liquides radioactifs dans les eaux de la Manche, afin de les rendre inoffensifs. Peu importe que les rejets radioactifs se déplacent ensuite, au gré des courants, le long des côtes de la Basse-Normandie.
« Les seules usines de retraitement d’Areva à La Hague (Manche) et de Sellafield (sa cousine anglaise) constituent le rejet radioactif le plus important au monde résultant d’une activité humaine »
indique Greenpeace. L’organisation environnementale cite un rapport réalisé en 2001 pour le compte du Parlement européen, qui conclut que ce rejet est équivalent à un accident nucléaire à grande échelle chaque année.
« Plusieurs études ont d’ailleurs établi une recrudescence statistiquement importante de leucémie dans la région de La Hague » ajoute l’ONG. Mais pour le chef de l’Autorité de sûreté nucléaire, Simon Huffeteau, le taux de tritium mesuré par l’ACRO n’est pas inquiétant.
« C’est une valeur qui est ponctuelle, qui ne représente pas d’enjeu sanitaire » explique-t-il. Une valeur ponctuelle pourtant largement supérieure aux mesures effectuées début mars, dans les eaux du Pacifique à proximité de Fukushima (13 Bq/l) et au large (3 Bq/l). Que s’est-il donc passé à la Hague, s’interroge l’ACRO ? sourcebastamag.net
36.000 fûts de déchets radioactifs immergés dans l’Atlantique
Plus de 14.000 tonnes de déchets radioactifs ont été immergées à la fin des années 1960 par la France dans des fosses de l’Atlantique, rappelle l’Andra à l’occasion de son inventaire national publié mercredi. Cette pratique a ensuite été abandonnée en 1983.
C’est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l’époque par l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) de l’OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens. En 1967, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi immergé environ 11.000 tonnes de déchets (36.000 fûts) dans un site à 400 km au large de la Galice (Espagne) par plus de 4600 mètres de fond.
Ces déchets, liquides et directement évacués dans la mer ou solides et emballés dans des fûts métalliques, représentaient une radioactivité de l’ordre de 300 térabecquerels. A titre de comparaison, l’accident survenu à la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011 a relâché plusieurs dizaines de millions de milliards de becquerels dans l’atmosphère et l’océan Pacifique.
Centre de stockage dans la manche
En 1969, une nouvelle opération, regroupant cette fois la Belgique, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse s’est traduite par l’immersion d’environ 9000 tonnes (de l’ordre de 900 TBq) sur un site à 900 km à l’ouest de la Bretagne, à une profondeur comprise entre 4000 et 4600 mètres. La France a cessé ces immersions avec l’ouverture, la même année, de son Centre de stockage de la Manche, fermé depuis lors.
Mais l’AEN a poursuivi les campagnes d’immersion jusqu’à un moratoire signé en 1983, sur un seul site au large dugolfe de Gascogne, utilisé par la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suisse. La France n’a jamais déversé ses déchets nucléaires dans la Manche. En revanche, avant que l’AEN n’encadre les opérations (de 1949 à 1966), le Royaume-Uni, et la Belgique dans une moindre mesure, ont immergé leurs déchets dans la fosse des Casquets, à 15 km seulement au nord-ouest des côtes françaises du cap de La Hague.
La France a également utilisé deux sites du Pacifique, à proximité de l’atoll de Mururoa, où elle effectuait des essais nucléaires militaires, pour immerger des déchets par plus de 2000 mètres de fond. Ces déchets, conditionnés ou non, ont été coulés entre 1972 et 1982 et représentaient au total quelque 2500 tonnes, pour environ 70 milliards de becquerels.
Plus de 1,3 million de mètres cubes de déchets nucléaires en tous genres étaient stockés en France fin 2010, un volume appelé à doubler d’ici à 2030, selon l’inventaire publié mercredi 11 juillet par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
De 1,320 million de mètres cubes fin 2010, le volume global de ces déchets pourrait en effet atteindre 2,7 millions en 2030, selon les nouvelles prévisions. « En France, la production de déchets radioactifs représente l’équivalent de 2 kg par an et par habitant », souligne l’Andra dans son rapport.
Disponible sur le site de l’Andra, www.andra.fr, cet inventaire est « un outil de gestion » et un moyen « d’anticiper les besoins de stockage » pour l’avenir mais aussi une source d’informations précises pour le citoyen, a souligné devant la presse son président, François-Michel Gonnot.
59 % viennent des centrales, 11 % des activités militaires
Ces déchets radioactifs proviennent principalement des centrales nucléaires (59 %) mais aussi de laboratoires de recherche (26 %), des activités militaires (11 %), de l’industrie non nucléaire (3 %) et du secteur médical (1 %), selon le dernier inventaire de l’Andra. Ils ne présentent pas tous les mêmes risques, insiste l’organisme public chargé de concevoir des solutions pour les stocker en toute sécurité.
Les plus dangereux sont les déchets dits « de haute activité » (HA) issus pour l’essentiel du traitement des combustibles usés dans les réacteurs nucléaires de l’Hexagone. Fin 2010, ces déchets HA représentaient 2700 m3, soit seulement 0,2 % du total déjà produit. Mais ils contiennent à eux seuls 96 % de la radioactivité totale des déchets nucléaires, à raison de plusieurs milliards de becquerels par gramme. Leur volume devrait doubler d’ici à 2030.
Viennent ensuite les déchets de « moyenne activité à vie longue » (MA-VL), dont la période radioactive dépasse 31 ans. Ces déchets (40.000 m3 fin 2010, 3 % du total), sont surtout issus des gaines entourant les combustibles nucléaires.
La majeure partie des stocks français est constituée de déchets de faible et moyenne activité à vie courte (63 % du volume total pour 0,02 % de la radioactivité). Ils sont liés à la vie des installations nucléaires ou produits par les laboratoires de recherche ou médicaux. Après avoir été stockés dans la Manche – un centre ouvert en 1969 et désormais fermé – ils sont pris en charge dans l’Aube depuis 1992.
Un nouveau centre d’enfouissement pour 2025
Les déchets HA et MA-VL ont, eux, vocation à être enfouis à grande profondeur dans le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) à l’étude par l’Andra, qui devrait ouvrir en 2025 à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne. En attendant, ils sont entreposés sur les sites où les colis de déchets sont produits, à La Hague (Manche) etMarcoule (Gard).
Issus du démantèlement des premières centrales au graphite ou de l’ancienne industrie du radium, les déchets de faible activité à vie longue constituent 7 % du volume total et environ 0,01 % de la radioactivité. Ils sont le plus souvent stockés sur les sites qui les ont produits, faute de solution définitive. Ils incluent également des milliers d’objets radioactifs anciens (fontaines au radium, paratonnerre au radium, vieux détecteurs d’incendie, etc.).
Le reste est constitué de ferrailles, béton et gravats produits par l’industrie ou le démantèlement des installations nucléaires, soit 360.000 m3 de déchets dits « à très faible activité » (TFA). Le volume de TFA, stockés en surface dans l’Aube depuis 2003, devrait atteindre 1,3 million de mètres cubes en 2030. source Le monde
C'est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l'époque par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens.
Les « Tchernobyl » sous-marins
(La partie de l’article nommée les « Tchernobyl » sous-marins est issu d’un article paru sur Science & Vie n°892 de janvier 1992, et malgré l’ancienneté de la publication, la situation n’a pas ou peu évoluée et reste dramatique! )
Où vont les sous-marins nucléaires naufragés ? Au fond de la mer comme leurs semblables à moteur Diesel. Seule différence, dans ces tragédies, c’est que les sous-marins nucléaires relâchent dans le milieu marin une source formidable de radioactivité qui vient s’ajouter à celle des bombes et des missiles perdus, sans parler des fûts radioactifs qu’une douzaine de pays, le Royaume-Uni en tête, ont rejetés à l’eau pendant trente-six ans.
Nous ne trahirons pas un secret militaire en révélant que 510 sous-marins nucléaires sillonnent les mers du monde entier. A cette flotte, il faut ajouter 65 navires militaires et 10 bateaux civils à propulsion nucléaire. Ces tout derniers n’ont à leur bord qu’un ou deux réacteurs nucléaires qui servent à leur propulsion, mais les autres, sous-marins compris, transportent généralement des armes nucléaires sous forme de bombes ou de missiles.
Lorsque le navire coule, avec ou sans sa charge, personne n’en parle. Idem lorsqu’une arme est perdue au cours d’une manœuvre. Les gouvernements nient d’abord les faits, puis, lorsque les preuves s’accumulent, ils finissent par reconnaître, par exemple, qu’un missile « non armé » a bien été tiré. Il n’y a que le grand publie qui soit trompé par ces communiqués lénifiants, car les services secrets du monde entier savent, eux, très exactement ce qui s’est passé.
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Déchets nucléaires en mer – Mardi 23 avril 2013 – 20h50 – ARTE
Dans le lot de sous-marins coulés, il n’est pas exclu que certains aient purement et simplement été envoyés à la casse. Une façon peu coûteuse de se débarrasser d’un matériel périmé ! La marine américaine l’avait fortement envisagé pour une centaine de ses bâtiments qui devaient être démantelés entre 1982 et 20l2.
Pour la première fois, l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), à Vienne, a tenté de recenser ces accidents. Ce travail, qui aurait été infaisable sans la détente, était destiné à la Conférence internationale sur la pollution marine qui s’est tenue à Londres du 25 au 29 novembre 1991. L’AIEA a retrouvé la trace de 31 accidents, pas moins, dont 16 ne sont d’ailleurs toujours pas reconnus par les pays concernés (voir carte plus bas). Mais il y en a peut-être davantage ! Le nombre d’armes nucléaires associées à ces accidents n’est pas toujours connu. On ne sait pas non plus précisément de quelles armes il s’agit. Dans la plupart des cas, ce sont des têtes nucléaires de missiles.
Ce sont les Etats-Unis qui sont responsables de la majorité des pertes (18 sur 31), ce qui semble logique puisqu’ils possèdent le stock d’armes nucléaires le plus important de la planète. Les Soviétiques, moins loquaces encore que les Américains, apparaissent loin derrière : 9 accidents dont 7 de sous-marins.
Mais il n’y a pas que les bateaux. Ainsi, lorsqu’un avion B-52 s’est écrasé, le 21 janvier 1968, sur la banquise non loin de la base de Thulé au Groenland, les quatre bombes qu’il transportait se sont brisées et la matière radioactive, principalement du plutonium, s’est répandue sur 50 km à la ronde contaminant tout le milieu marin. Mais c’est une affaire oubliée.
Parfois c’est un satellite équipé d’un générateur nucléaire qui quitte son orbite et regagne la Terre, c’est-à-dire la plupart du temps la mer puisque la surface des terres émergées est huit fois moindre que celle des océans.
Inutile de dire que ces engins sont rarement récupérés, soit parce qu’on ne les localise pas avec précision, soit parce qu’ils reposent à de trop grandes profondeurs. Les Russes envisagent toutefois de renflouer un de leurs sous-marins, le Komsomolets, abîmé en mer du Nord près de la côte norvégienne, le 7 avril 1989, avec des missiles à bord. Le gouvernement norvégien a d’ores et déjà interdit la pêche autour de cette zone, car des inspections ont prouvé que le réacteur fuyait et que la corrosion, plus rapide que prévue, gagnait les têtes nucléaires.
Au total, ce sont des millions de milliards de becquerels qui reposent au fond des mers, soit plusieurs fois la dose que la catastrophe de Tchernobyl a injecté dans l’atmosphère. Cette radioactivité accidentelle s’ajoute à celle qu’une poignée d’Etats, Royaume-Uni en tête, ont déversé volontairement, durant 36 ans, dans une cinquantaine de sites, pour se débarrasser de leurs déchets nucléaires prétendus de faible ou moyenne activité.
Les premiers déversements volontaires remontent à 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; les Américains avaient alors choisi des sites dans le Pacifique non loin des côtes de la Californie. Le dernier a eu lieu en 1982 dans l’Atlantique nord, à un millier de kilomètres environ des côtes françaises.
Ce mode de rejet a finalement cessé sous la pression des pays qui s’y opposaient. Car, jusque-là, il était autorisé et réglementé par la Convention pour la prévention de la pollution marine, signée en 1975 et connue sous le nom de Convention de Londres. C’est ainsi que des centaines de milliers de fûts de déchets enrobés dans du bitume ou du ciment, parfois groupés dans des containers, reposent au fond des mers. Il suffit de 10 à 15 ans pour que ces matériaux se désagrègent sous l’effet de l’eau de mer ! Et il est arrivé, dans les tout débuts, qu’on verse directement les déchets sans emballage, en vrac, voire sous forme liquide !
Qui sont exactement les pollueurs ? Douze pays. Certains, comme l’Italie, l’Allemagne ou la Suède, n’ont failli qu’une seule fois, et n’ont rejeté que de faibles quantités de radioactivité. La France, quant à elle, qui a disposé du Centre de stockage de la Manche, près de la Hague, ne s’est livrée que deux fois à ces déversements, mais les quantités étaient plus importantes (voir schéma ci-contre).
Mais le pompon revient de loin au Royaume-Uni qui, à lui seul, est responsable de près de 80 % de la radioactivité rejetée. Nos amis anglais ont en effet déversé quelque 75 000 tonnes de déchets nucléaires dans une quinzaine de sites de l’Atlantique (voir carte ci-contre). Ils ont même trouvé qu’un site était tout désigné : la mer en face de la Hague. Et par quinze fois, immités deux fois par les Belges, ils y ont déversé leurs déchets entre 65 et 160 m de profondeur. Cette décharge sauvage se situe très exactement par 49° 50′ N de latitude et 2° 18′ W de longitude, à une trentaine de kilomètres des côtes françaises. Si les crustacés ou les coquillages accusent parfois des taux de radioactivité anormaux autour du Cotentin, fi n’y a pas que l’usine de retraitement de la Hague qui en soit responsable !
Autour de ces poubelles, on a trouvé du césium et du plutonium à des taux élevés. C’est cela qui a fait interdire ces déversements… tout au moins officiellement: des révélations provenant d’un responsable soviétique indiquent que plusieurs milliers de tonnes de déchets radioactifs civils et militaires – dont le réacteur du Lénine, le premier brise-glace nucléaire – auraient été déversées clandestinement jusqu’à très récemment dans la mer de Kara, au large de la Sibérie.
La carte mondiale des épaves radioactives
Des déchets radioactifs ont été volontairement déversés dans une cinquantaine de sites marins répertoriés sur cette carte. Mais c’est surtout l’Atlantique nord qui a servi de poubelle aux Etats. Nous possédons peu de données sur les accidents en mer impliquant des matières nucléaires, secret militaire oblige. Voici néanmoins la liste de ceux que vient de recenser – pour la première fois – l’AIEA, avec toutes les imprécisions qui subsistent sur les quantités de radioactivité rejetées, la localisation précise et parfois même sur le nom du sous-marin coulé.
carte_mondiale
1) Mutsu (1er septembre 1974). Fuite de radiations (neutrons), sur ce cargo japonais à propulsion nucléaire, due à des défauts de structure, à 800 km à l’est de Shiriyazaki.
2) Avion américain B-36 (13 février 1950) équipé d’une arme nucléaire, perdu au large de Puget Sound.
3) Avion américain (10 novembre 1950) perdu, avec des armes nucléaires à bord, quelque part sous la mer en dehors des Etats-Unis.
4) Avion américain B-36 (18 mars 1953) perdu, avec des armes nucléaires à bord; au large de Terre-Neuve.
5) Avion américain B-47 (10 mars 1956) perdu, avec deux capsules de matières radioactives, en Méditerranée.
6) Avion américain B-47 (5 mars 1958) équipé d’une arme nucléaire, perdu au large de la Géorgie.
7) Avion de chasse américain F 102 (mi 1960) équipé d’un missile nucléaire, perdu dans la baie de Haiphong,
8) Missile intercontinental américain (ICBM Thor Rocket) (4 juin 1962) tombé en mer près de l’île Johnston, lors d’un tir d’essai.
9) Missile intercontinental américain (ICBM Thor Rocket) (20 juin 1962) tombé en mer près de l’île Johnston, lors d’un tir d’essai.
10) Thresher (10 avril 1963), sous-marin américain SSN-593 coulé à 100 milles à l’est du Cap Cod par 2 590 m de profondeur, et qui a éclaté. Son réacteur nucléaire représente une radioactivité de l 147 000 giga becquerels.
11) Transit 5 BN-3 (21 avril 1964), satellite américain tombé au nord de Madagascar. Son générateur nucléaire SNAP-9A au plutonium 238 représente une radioactivité de 630 000 gigabecquerels
12) Avion américain (5 décembre 1965) qui, mal calé, est tombé du pont du porte-avions Ticonderoga à la suite d’un coup de roulis et a coulé à 5000 m de profondeur au large du Japon. Il était équipé d’une arme nucléaire.
13) 4 bombes nucléaires (17 janvier 1966) perdues par un avion américain B-52 à 5 milles de Palomares en Espagne, dont une en mer qui a été récupérée par 914 m de fond.
14) 4 armes nucléaires (21 janvier 1968) perdues par un avion B-52 sur la banquise près de Thulé. Une partie seulement du plutonium répandu a été récupérée.
15) Scorpion (entre le 21 et le 27 mai 1968), sous-marin américain SSN-589, perdu à 400 milles (740 km) au sud-ouest des Açores par plus de 3 3 000 m de profondeur et qui a éclaté. Son réacteur nucléaire représente une activité de 1.295.000 gigabecquerels,
16) Nimbus B-1 (18 mai 1968), satellite américain tombé à 100 m de profondeur, près de Santa-Barbara, avec son générateur nucléaire SNAP-19. A été récupéré. 17) Générateur SNAP-27 (11 avril 1970) contenant 1.650.000 gigabecquerels de plutonium 238 et appartenant à un module de la mission Apollo tombé au sud des îles Fidji, par 6000 m de profondeur.
18) Missile Phoenix (14 septembre 1976) perdu par un avion de chasse américain F-14 et récupéré à 75 milles des côtes écossaises.
19) Missile de croisière américain (25 février 1986), dans la mer de Beaufort.
20) Mont-Louis (5 août 1984), cargo français transportant 30 containers d’hexafluorure d’uranium, entré en collision avec un car-ferry britannique. La cargaison, représentant environ 6000 millions de becquerels, fut récupérée deux mois plus tard, par 25 m de profondeur.
21) Sous-marin soviétique (11 avril 1968) perdu avec 5 armes nucléaires, à 750 milles au nord-ouest de l’île Oahu (Hawaii)
22) Sous-marin soviétique (1968) perdu dans le nord-est de l’Atlantique, avec 4 armes nucléaires.
23) Sous-marin soviétique (10 janvier 1970) perdu en baie de Naples avec des torpilles nucléaires.
24) Sous-marin soviétique (12 avril 1970) perdu dans le nord-est de l’Atlantique, avec 4 armes nucléaires.
25) Kashin Class (septembre 1974), destroyer soviétique perdu en mer Noire avec des armes nucléaires.
26) Sous-marin soviétique (juin 1983) perdu au large du Kamtchatka, avec 8 armes nucléaires.
27) Cosmos-1402 (7 février 1983), satellite soviétique avec un réacteur nucléaire d’une radioactivité estimée à 1.000.000 de gigabecquerels, tombé à 1600 km à l’est des côtes brésiliennes.
28) Sous-marin soviétique (4 octobre 1986) équipé d’armes nucléaires, coulé à 1000 km au nord-est des Bermudes par 5000 m de fond.
29) Komsomolets (7 avril 1989), sous-marin soviétique avec des armes nucléaires, coulé, à la suite d’un feu à bord, près des côtes norvégiennes, à 180 km au sud-ouest de l’île de Medvezhy, par 1 500 m de fond. Les Soviétiques espèrent le renflouer.
Quant aux deux derniers accidents recensés par l’AIEA, les Britanniques viennent d’affirmer, contrairement à ce qui avait d’abord été annoncé, qu’ils n’avaient pas d’arme nucléaire à bord. Ce sont :
30) HMS Sheffield (10 mai 1982), destroyer britannique coulé par un missile Exocet de la marine argentine, au large des îles Falklands.
31) HMS Resolution (19 mai 1985). Ce sous-marin britannique a perdu un missile Polaris non équipé, d’après les Britannique d’une tête nucléaire, au cours d’un essai ou d’une fausse manoeuvre, au large de la Floride. Doit-on croire les Britanniques ?
Carte des rejets radioactifs en mer

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Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
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vv

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