mardi 1 octobre 2024

 (Pour ceux qui se demande à quoi cela peut-il servir la guerre climatique des américains, eh bien, à ça, à s'attaquer à la production agricole d'un pays, à son autonomie alimentaire pour que les gens soient mécontents. Les américains s'attaquent à l'Iran depuis plusieurs années en empêchant la pluie de tomber ce qui a désertifié des milliers d'hectares de terres agricoles. note de rené)

La météo en Russie pèse sur les prévisions de récolte

Grains de blé et drapeau russe
Le cabinet russe Ikar vient de réduire de 1,6 Mt son estimation de la récolte de blé 2024 en Russie. (©amazing studio, AdobeStock)

Le cabinet Ikar a réduit son estimation de la récolte de blé russe 2024 : 82,2 Mt, contre 83,8 Mt précédemment. Il anticipe désormais à 44 Mt les exportations sur la campagne de commercialisation 2024/25, et non plus à 44,5 Mt.

« Les analystes locaux réduisent tour à tour et de nouveau leurs estimations de production compte tenu d’une récolte de blés de printemps affectée par un temps trop sec sur la Volga et trop humide en Sibérie », résume Argus media. Deux régions de Sibérie ont d’ailleurs instauré un état d'urgence à cause de l’excès de pluie.

« Ces révisions à la baisse de la récolte et des exportations russes par Ikar ont redonné un peu de soutien à la tendance » des prix du blé, note l’analyste Marius Garrigue, qui décrit un marché « relativement prudent avant la publication mensuelle de l’USDA concernant l’offre et la demande mondiales, prévue en fin de semaine ».

« Les prix FOB russes devraient rester globalement stables ou augmenter légèrement, car la concurrence de la Roumanie et de la Bulgarie semble s'affaiblir », écrit de son côté le cabinet Sovecon dans une note relayée par l’agence de presse Reuters.

La météo fait aussi craindre pour la prochaine récolte russe : le temps sec et chaud qui persiste dans les grandes zones productrices de blé d’hiver pousse les agriculteurs à retarder les semis en espérant de la pluie. Or « la fenêtre de semis se ferme généralement en septembre », écrit Sovecon, qui évoque pour cette année « le rythme de semis (des céréales d’hiver) le plus lent depuis 2013 ».

De quoi entacher les perspectives de production de blé d’hiver russe en 2025. D’autant plus que le pays a annoncé à la mi-août une réduction probable des surfaces consacrées aux cultures d’hiver en raison de la hausse des coûts de production.

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