(Ce qui signifie que les américains et les israéliens avaient prévu et planifié le nombre de bombes nécessaires pour raser Gaza et la deuxième livraison est destinée à presque raser les villes libanaises. Et selon leur prévision, ces gens, enfin les survivants, devaient aller se réfugier en europe avec la permission de la commission européenne. Je signale que parmi les bombes américaines, il y a les bombes au phosphore, les bombes à fragmentation qu'ils ont pas encore utilisé et à voir les bombes à l'uranium appauvri que les américains utilisent dans toutes leurs guerres. C'est donc LEUR guerre à Gaza, c'est donc leur guerre au Liban, enfin disons la guerre de l'AIPAC, certainement pas la guerre du peuple américain qui réfléchit une fois qu'il a identifié les profiteurs. note de rené)
par Emilien Lacombe
Les chiffres dépassent l’entendement. Israël a largué plus de 100 000 tonnes de bombes sur Gaza en l’espace d’un an, provoquant 42 000 morts, plus de 120 000 blessés, et 42 millions de tonnes de débris. Le pays est littéralement en ruines.
En l’espace de six mois, entre le 7 octobre 2023 et le 24 avril 2024, l’armée israélienne a déversé environ 70 000 tonnes de bombes sur la bande de Gaza, selon l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme. Et autant au cours des six mois suivants, de mai à octobre 2024. Cette quantité surpasse largement le total combiné des bombardements de Londres, Dresde et Hambourg durant la Seconde Guerre mondiale. À titre de comparaison, Londres a subi environ 18 300 tonnes de bombes lors du Blitz allemand (1940-1941). Hambourg a reçu 8500 tonnes d’explosifs lors des raids alliés de l’été 1943, tandis que Dresde en a essuyé 3900 tonnes en février 1945.
Un bilan humain catastrophique
L’offensive israélienne, qui se poursuit malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, a causé la mort de plus de 43 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. Le nombre de blessés s’élève à plus de 100 000 personnes, d’après les autorités sanitaires locales.
Une situation humanitaire critique
La bande de Gaza fait face à une destruction massive de ses infrastructures. L’Observatoire rapporte que tous les bâtiments jusqu’à un kilomètre à l’est et au nord ont été rasés pour créer une «zone tampon». La population, dont plus d’un million de personnes réfugiées à Rafah, subit un blocus strict limitant l’accès à la nourriture, l’eau potable et aux médicaments. Face à cette situation, la Cour internationale de Justice a récemment ordonné à Israël de cesser immédiatement ses opérations à Rafah, dans le cadre d’une procédure où l’État hébreu est accusé de génocide.
Un paysage de ruines
Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) évalue, mois après mois, l’ampleur des destructions dans la bande de Gaza à partir d’images satellites. Près de 90% des débris ont été produits dans les six premiers mois de la guerre entre Israël et le Hamas. Selon Pehr Lodhammar, haut responsable du Service de lutte anti-mines de l’ONU (UNMAS), il faudrait environ 14 ans pour déblayer les décombres laissés par la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Les chiffres datant d’avril 2024. Ils ont quasiment doublé depuis.
Les points principaux sont :
- Environ 42 millions de tonnes de débris sont à déblayer, soit environ 350 kg par mètre carré
- Le travail nécessiterait 750 000 jours de travail et 100 camions
- 65% des bâtiments détruits sont des immeubles résidentiels
- Au moins 10% des munitions terrestres tirées n’ont pas explosé et représentent un danger
- Selon l’UNOSAT, 35% de tous les bâtiments à Gaza (88 868 structures) ont été endommagés ou détruits au 29 février
- Des millions de dollars seront nécessaires pour nettoyer Gaza des bombes non explosées
- L’UNMAS a organisé un atelier à Amman pour préparer une éventuelle intervention à Gaza.
Cette situation pose un défi logistique et sécuritaire majeur pour la reconstruction de Gaza. Le territoire, qui s’étend sur 360 km² et où vivaient avant le conflit plus de 2 millions de personnes, est désormais un champ de ruines. Jusqu’à aujourd’hui, plus de 1,9 million de personnes ont été déplacées en interne, soit 95% de la population, selon l’ONU.
source : Infodujour
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