(Les gens s'informent et s'aperçoivent que l'UE s'enfonce économiquement et que les américains veulent simplement s'en servir comme serpillière. D'un autre côté, les Brics représentent peut-être un espoir. note de rené)
par Dominique Delawarde
Élections en Géorgie
Les élections générales se sont déroulées le 26 octobre 2024. La commission électorale en a publié les résultats : le parti au pouvoir pro-russe «Le rêve géorgien» arrive en tête avec 54,08% des suffrages et obtient 89 des 150 sièges à pourvoir, avec un taux de participation de près de 59%. Une coalition de 4 partis d’opposition obtient 37,58% des voix. Deux des partis de cette coalition, obtiennent respectivement 10,8% et 10,2%. On voit mal comment les résultats pourraient être contestés avec de tels écarts.
• https://tass.com/world/1863073
• https://www.courrierinternational.com/en-georgie-douche-glacee-pour-le-camp-proeuropeen-qui-denonce-des-irregularites
Et pourtant, le camp atlantiste et pro-européen qui ne peut envisager et accepter sa défaite et qui conteste évidemment (une fois de plus) tous les résultats qui ne lui sont pas favorables, appelle à des manifestations de rue visant à s’emparer du pouvoir par un coup de type Maïdan. Attendons de voir. La présidente franco-géorgienne Salomé Zourabichvili, ancienne diplomate française pro-européenne, a du souci à se faire pour la suite de son mandat…
Pour mémoire, le parti du Rêve Géorgien est au pouvoir depuis 2012. Il privilégie une normalisation des relations avec son grand voisin russe et refuse de transformer la Géorgie en Ukraine bis. Il refuse que l’armée géorgienne ouvre un second front contre la Russie et que ses soldats aillent se faire tuer pour le seul intérêt d’une brochette d’oligarques milliardaires occidentaux.
Retour sur le référendum Moldave du 20 octobre
Le résultat étriqué du référendum moldave qui s’est tenu le 20 octobre 2024, en faveur du principe de l’adhésion à l’UE : 50,4% de OUI, appelle une remarque factuelle sur l’organisation du scrutin et notamment sur les conditions de vote de la diaspora moldave.
Cette diaspora représente plus d’un quart de la population moldave (prés d’un million sur 3,5 millions d’habitants). Elle est répartie pour moitié dans la zone d’influence atlantiste et pour moitié en zone d’influence russe.
Pour faire voter cette diaspora, des bureaux de vote ont été mis en place dans les pays d’accueil. 234 bureaux ont été mis en place dans l’Occident otanien et 2 seulement, en zone d’influence russe pour plusieurs centaines de milliers d’électeurs. L’observateur impartial comprend pourquoi la diaspora moldave résidant en Occident otanien a pu voter dans des conditions normales et pourquoi la diaspora moldave vivant en Russie n’a pas pu le faire. Sur les 500 000 moldaves résidant en Russie seuls 10 000 ont pu voter. C’est ça la belle démocratie Moldave de la présidente Maia Sandu, pro-UE.
Lorsqu’on sait que c’est la diaspora qui a décidé de la maigre victoire du OUI, avec 7000 voix d’avance, on comprend mieux pourquoi le OUI l’a emporté. Et dire que la bonne présidente proeuropéenne moldave Maia Sandu a eu le culot d’évoquer une ingérence russe dans le processus électoral et que l’Occident otanien ne cesse de mettre en avant SA démocratie… («Nous avons menti, TRICHÉ, volé, c’est comme si nous avions suivi une formation pour apprendre à le faire…»)
Maia Sandu qui n’a réuni que 38% des suffrages sur son nom au premier tour de la présidentielle, a du souci à se faire pour le second tour dimanche prochain. Sa possible défaite serait inévitablement suivie d’un concert des pleureuses et des médias de l’Occident otanien sur la terrible «ingérence russe».
En Moldavie, comme en Géorgie, l’Occident otanien et l’UE n’ont plus le vent en poupe.
L’Occident otanien et l’UE sont également rejetés par l’Afrique sahélienne
Si l’on en croit cette intervention très claire du représentant du Burkina Faso à la tribune de l’ONU.
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